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Thème : Attentats du 11 septembre 2001

Qu’est-ce qui se joue aujourd’hui dans le conflit des interprétations autour des attentats subis par les Etats-Unis le 11 septembre 2001 ?

Florent BUSSY
Deux courants s’opposent, nous serions même tentés de dire deux camps, au vu de la violence de l’affrontement. Pourtant on y retrouve des intellectuels d’horizon très divers, dont les interprétations sont elles-mêmes très diverses, et qui ne se rejoindraient probablement pas sur d’autres sujets. Il y a un effet de cristallisation, que nous nous proposons ici d’éclaircir. D’un côté, des intellectuels qui, sans faire preuve d’aucune complaisance à l’égard du terrorisme aveugle, cherchent, à partir d’un éclairage des circonstances de ces attentats, d’interpréter les événements, dans le but non de les relativiser, d’en diluer l’horreur dans un discours sur les pratiques politiques violentes des Etats-Unis et plus généralement occidentales, mais afin de déterminer leur signification historique, c’est-à-dire le contexte large qui peut expliquer leur éclatement si soudain. Leur longue préparation, la continuité dans les actions terroristes de Ben Laden, le déchaînement des passions que les événements ont déclenché (...) Lire la suite »

11 septembre, 20 ans après. Impasses et horreurs de l’impérialisme

Patrick LE HYARIC

L’éditorial du Hors-série « Que reste-t-il du 11 septembre ? ».

Chacun garde le souvenir précis de ce 11 septembre 2001, où le monde découvrit effaré les images de l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center. La réalité rattrapait la fiction dans un nuage de cendres, un paysage de désolation. Le monde s’en trouva ébranlé et l’histoire, que d’aucuns prétendaient finie, se ranima brusquement. Un nouvel « ennemi » apparut. Le terrorisme islamique frappait déjà, mais personne n’imaginait une telle capacité opérationnelle, au cœur de l’Empire étasunien. De fait, le terrible attentat allait rebattre les cartes de la géopolitique mondiale et engager l’Occident dans une interminable et laborieuse « guerre contre le terrorisme », bien souvent prétexte au redéploiement des logiques impérialistes. Des puissances occidentales, seule la France eut le courage de refuser d’engager ses troupes en Irak en 2003, avant de succomber, elle aussi, aux sirènes de la lutte contre « l’axe du mal », concept forgé par les thuriféraires d’un Occident étriqué, tête de pont du capitalisme (...) Lire la suite »
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Le FBI révèle accidentellement le nom d’un fonctionnaire saoudien soupçonné de soutenir les pirates du 11 septembre (Yahoo News)

Michael Isikoff
WASHINGTON - Le FBI a révélé par inadvertance l'un des secrets les plus sensibles du gouvernement américain concernant les attentats du 11 septembre [2001] : l'identité d'un mystérieux fonctionnaire de l'ambassade saoudienne à Washington que les agents soupçonnent d'avoir apporté un soutien crucial à deux des pirates de l'air d'Al-Qaida. La divulgation a été faite dans une nouvelle déclaration déposée devant un tribunal fédéral par un haut responsable du FBI en réponse à un procès intenté par les familles des victimes du 11 septembre qui accusent le gouvernement saoudien de complicité dans les attentats terroristes. La déclaration a été déposée le mois dernier mais a été rendue publique à la fin de la semaine dernière. Selon un porte-parole des familles des victimes du 11 septembre, elle représente une avancée majeure dans cette affaire de longue haleine, fournissant pour la première fois une confirmation apparente que les agents du FBI qui enquêtent sur les attentats pensent avoir découvert un lien entre les (...) Lire la suite »

Tragique 11 septembre, comme chacun le sait

Maxime VIVAS

Le texte qui suit est celui de mon éditorial prononcé le lundi 11 septembre à l’antenne de Radio Mon Païs (radiomonpais.fr) à Toulouse dans le cadre d’une émission culturelle hebdomadaire que j’anime et ou s’expriment cinq chroniqueurs : théâtre, cinéma, littérature, histoire et revue de presse (par Bernard Gensane).

Nous sommes le 11 septembre et personne n’a oublié un tragique 11 septembre de l’autre côté de l’Atlantique, un 11 septembre qui a plongé le monde dans l’effroi. Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Les cris d’épouvante et les larmes des familles des victimes (des milliers de victimes). Ce 11 septembre une démocratie a été la cible de fanatiques qui ne savent même pas ce que le mot démocratie veut dire. Ce 11 septembre, du haut du ciel, la mort est tombée, brusquement, sans préavis. Ce 11 septembre a été la froide mise en œuvre d’un plan ourdi dans l’ombre par, aurait dit Aragon, des « assassins que craignent les panthères et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché ». Comment le continent américain pourrait-il être le même après le 11 septembre ? Après ce carnage, après tant de vies innocentes prises par la violence de l’acier, d’un acier guidé par des monstres ? Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Et la démocratie pour cible. Et la liberté pour cible. Et le droit d’un peuple pour (...) Lire la suite »

Les Saoudiens, le 11 septembre et les 28 pages (Middle East Eye)

Joe Gill

Les sections déclassifiées du rapport dressent un tableau beaucoup plus accablant des liens saoudiens avec les attentats du 11 septembre que ce que les médias indiquent

C’était le jour idéal pour enterrer les mauvaises nouvelles. Vendredi 15 juillet, le gouvernement américain a finalement publié les 28 pages classifiées tant attendues du rapport conjoint du Congrès sur les attentats du 11 septembre 2001, qui souligne le rôle joué par l’Arabie saoudite. Le même jour, le Congrès s’est dispersé pour l’été et l’atrocité perpétrée à Nice dominait l’actualité. Vint ensuite un coup d’État en Turquie. L’histoire s’est presque volatilisée. Aucune preuve irréfutable, ont rapporté les médias. Toutefois, cette interprétation des pages est quelque peu trompeuse. Ces auteurs ont-ils réellement lu les documents ou seulement les déclarations du FBI et de la CIA ? Certes, les 28 pages ne montrent pas que des ministres saoudiens de haut rang ont directement demandé aux pirates de l’air de détourner des avions vers des bâtiments ou qu’ils leur ont fourni les moyens de le faire. Pourtant, les affirmations portant sur un manque de liens définitifs avec les Saoudiens ne peuvent tenir que si elles (...) Lire la suite »
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Politico rapporte que Bush savait que l’attaque terroriste de 2001 était imminente et qu’il voulait qu’elle ait lieu. (Strategic Culture Foundation)

Eric Zuesse
Un article extraordinaire de Politico du 12 novembre, intitulé « Les attaques vont être spectaculaires », révèle que le directeur de la CIA George Tenet, et que son chef de l’anti-terrorisme, Cofer Black, avaient prévenu la Maison Blanche, mais qu’on leur avait répondu : « Nous ne sommes pas tout à fait prêts à examiner cette question. Nous ne voulons pas lancer le compte à rebours. » Comme le journaliste de Politico, Chris Whipple, l’explique ensuite : « (Traduction : ils ne veulent pas qu’un écrit montre qu'ils avaient été avertis.) » Ça ne pourrait pas être beaucoup plus grave. Bush savait que ça allait arriver, mais n'a rien fait pour l'empêcher. Il n'a même pas essayé. En d'autres termes, sa seule vraie préoccupation, à l'époque, était que ce soit fait d’une manière telle qu’on ne puisse pas prouver qu’il le savait – pour qu’il puisse nier qu’il avait laissé consciemment cela se produire. Il a bien insisté là-dessus. Et c’est ce qu’il a fait, il a toujours nié sa participation. Whipple écrit ensuite : Le (...) Lire la suite »

La torture au service de la version officielle du 11-Septembre

ReOpen911.info

La récente publication du rapport sur la torture par le Sénat américain a provoqué une vague d’indignation et confirmé une bonne fois pour toute que la torture était inefficace en plus d’être profondément immorale. Mais tous ceux qui dénoncent à juste titre ces pratiques semblent avoir opportunément oublié que le rapport final de la Commission du 11-Septembre s’appuie en partie sur des informations obtenues grâce à la torture. D’autre part, il apparaît qu’une des personnes pointées du doigt dans le rapport du Sénat, et dont nous révélons l’identité, avait contribué à cacher au FBI des informations cruciales qui auraient pu empêcher les attentats du 11-Septembre.

Comment peut-on dénoncer la pratique de la torture et continuer de cautionner la version officielle du 11-Septembre ? Kristen Breitweiser et Monica Gabrielle, deux des veuves qui ont joué un rôle important dans la création d'une commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 [1], ont rappelé cette semaine ce fait embarrassant : "Il suffit d’avoir une connaissance même rudimentaire du rapport de la Commission du 11-Septembre pour savoir qu’une grande partie du rapport concernant la préparation et l’exécution des attentats du 11-Septembre a été recueillie et fondée sur les interrogatoires de Khalid Cheikh Mohammed." Dès lors, elles s'indignent de la foi accordée à la version officielle : "Puisque nous savons aujourd’hui que ces interrogatoires n’ont pas produit d’informations fiables, oserons-nous demander quelle proportion du rapport final de la Commission du 11-Septembre se base sur des foutaises ?" Pour l'instant, aucun journaliste ne semble se poser ce genre de question. Pourtant, (...) Lire la suite »

Le mouvement pour déclassifier l’information sur le 11 septembre prend de l’ampleur. (Zero Hedge)

George Washington
Les co-présidents de la Commission du 11 septembre - Lee Hamilton et Thomas Kean - ont demandé que les 28 pages du rapport sur le 11 septembre de la Commission qui sont classées secret défense, soient déclassifiées. Selon Kean, 60-70% de ce qui a été classifié n'aurait jamais dû l'être. Le membre du Congrès, Thomas Massie, a lu les 28 pages classifiées de l'enquête du Comité Mixte du Renseignement sur le 11/9 (l'enquête sur le 11/9 menée conjointement par le Sénat et la Chambre) et il a immédiatement réclamé qu'elles soient rendues publiques. Les membres du Congrès, Walter B. Jones, (un Républicain de Caroline du nord) et Stephen Lynch (un Démocrate du Massachusetts) ont présenté un projet de loi bipartite visant à déclassifier l'enquête mixte qui implique le gouvernement saoudien. L'ancien membre du Congrès, Ron Paul, demande aussi la déclassification des 28 pages en question. Le co-président de l'enquête du Congrès sur le 11 septembre, Bob Graham, et le membre de la Commission du 11/9 et ancien sénateur, (...) Lire la suite »
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11 septembre 2001, le NIST a menti

Giulietto CHIESA
Comme vous le savez, je vous informe périodiquement des travaux du 9/11 Consensus Panel (vous trouverez ici toute la documentation à laquelle je fais référence dans cet article). Ce que je vous dis cette fois, c’est qu’il est désormais prouvé que le NIST (National Institute for Standards and Technologies) a menti. Et pas seulement une fois. Il faut avoir à l’esprit que le NIST est l’institution publique qui, seule, a été chargée par le gouvernement américain d’effectuer l’analyse des causes des effondrements qui se sont produits au World Trade Center le 11 septembre 2001. J’insiste ici sur ce premier fait curieux : le gouvernement charge un organe technique gouvernemental de mener une enquête dans laquelle ce même gouvernement est impliqué. Et il se contente de cette seule enquête, évitant soigneusement que d’autres entités, ne dépendant pas directement du gouvernement, viennent mettre leur nez dans ces questions épineuses. Mais cela reste un détail. Venons-en aux faits, qui ont émergé récemment, et qui (...) Lire la suite »

11 Septembre 2001 : Notes sur un tabou en perdition

Dedefensa

Deux membres du Congrès US demandent la publication de 28 pages classifiées du rapport officiel sur le 11 Septembre qui contiennent, selon eux, des révélations "choquantes" sur l’implication de "un ou plusieurs" service(s) de renseignement de pays étrangers dans l’attaque du 11/9.

26 décembre 2013 – Premier point, indubitable, incontournable comme l'on dit : nous-mêmes, bien autant que tant d'autres, avons raté l'affaire. En effet, le récit ici rapporté remonte, pour la première source (chronologiquement) à en faire état, au 11 décembre, et pour une semaine plus tôt que ce 11 décembre pour le fait lui-même. Nous avons raté l'affaire, et de n'avoir pas été les seuls ne nous console pas ; par contre, cela, cette discrétion assez générale ou cette indifférence assez répandue, voilà qui substantifie et même justifie absolument le commentaire ci-dessous. Songez-y : il y a cinq ans, sept ans, dix ans, la simple hypothèse complètement honteuse impliquée par l'évocation de la possibilité de la proposition d'une résolution d'urgence mettant en cause l'intégrité de la narrative officielle de l'attaque 9/11 par deux parlementaires washingtoniens, un démocrate et un républicain, eut provoqué des évanouissements en série dans les salons. Nos plus belles plumes se fussent étouffées dans leur encre (...) Lire la suite »
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