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Thème : Barack Obama

Obamania :"Yes We Cash !"

Gaëtan PELLETIER
« C'est décourageant de voir un homme dont la candidature historique fut fondée sur un regard moral sur la politique tirer profit de sa présidence comme tous les autres. Cela démontre une étonnante perte de contact que l'on attend des milliardaires avec lesquels les Obamas ont pris leurs vacances plutôt que d'un président sensible et conscient des inquiétudes et des récriminations de 99% des gens », a écrit le New York Times. Nathalie Pétrowski, “ Obama à tout prix ”, La Presse. Obama est passé à Montréal comme sont passés les Beatles en 1964, avec un engouement de vedette, pour un discours de 30 minutes. Obama n'est plus président, mais il est devenu une vedette et, comme le sont les vedettes, adulé. Le discours aurait été payé près d'un demi million de dollars. Ce qui a fait dire à un chroniqueur humoristique que la venue d'Obama se résumait en un "Yes We Cash" ( Oui, nous encaissons). *** Dès son entrée au pouvoir à la maison blanche, on attendait d'Obama qu'il soit en quelque sorte le messie attendu (...) Lire la suite »
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Obama, le Bush Bis

VILA
Il y a huit ans, Obama a été élu, et la population avait placé son espoir en lui surtout que son intronisation s'était effectué en pleine crise financière des subprimes, qui avait décimé de vastes quartiers de grandes villes et fait tituber les banques. Pendant huit ans, Obama n'a agi pour atténuer la crise, qu'en défendant les intérêts des banques, des entreprises, des grandes sociétés d’assurance et de la classe des riches qui les contrôle. Les banques ont été renflouées de sommes énormes aux dépens des contribuables, ce qui a conduit à une expansion de la dette publique à un niveau inimaginable (de 11 à 20 téra de dollars), qui a servi de justification à des coupes budgétaires et des restrictions dans les services sociaux, les services publics et l’éducation. Des écoles de quartier prenant en charge des enfants d’origine ouvrière ont été fermées. Les compagnies du secteur automobile ont été renflouées aux dépens des salaires et des emplois des ouvriers. Les conditions du renflouement exigeaient que les (...) Lire la suite »

Prix Nobel de l’hypocrisie

Ahmed BENSAADA

Barack Obama Le président américain a obtenu le Nobel de la paix en 2009, neuf mois seulement après sa première élection. En guise d’encouragement ? Libye, Palestine, Syrie, Yémen… Les augures se sont largement trompés : en huit ans à la Maison Blanche, celui sur qui la planète comptait pour apaiser les tensions dans le monde a un bilan guerrier « exceptionnel ».

Lorsque le prix Nobel de la paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle : « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué... au citoyen le plus belliqueux des États-Unis. » (1) Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait : « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe [...]. Qu’a-t-il fait ? [...] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il eut effectivement fait la paix quelque part. » (2) Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ». Tout ça neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ? Un monde arabe saigné, éventré, (...) Lire la suite »

Obama va-t-il faire tuer Hillary Clinton ?

Ariane WALTER
Les racines des démocrates plongent dans le tumulte chicagoan. Je conseille à ceux qui ignorent tout de la mafia locale, la lecture du livre d'Éric Laurent La face cachée des banques. Ils y apprendront ce qu’est la dynastie Daley qui règne sur Chicago depuis des décades, ayant tout dernièrement cédé la place à Emmanuel Rahm. Ce même Rahm dont le père travaillait pour l’Irgoun, bonne famille donc, et qu’on appelle Rahm Bo dans le milieu car il est assez nerveux quand on le contrarie. Ce fut ce nom que prononça en priorité Obama après sa première élection. Le premier homme qu’il appela auprès de lui pour l’aider à être honnête. (C’est alors que j’aperçus, moi qui avais pleuré lors de la victoire d’Obama, si mignon avec ses pitchounettes, que je m’étais fait baiser et des millions avec moi dans les grandes largeurs.) Le jeune Obama, quelques années auparavant, vivait à Chicago quand il avait été remarqué par une charmante brunette, miss Michelle Robinson et présenté à une docte dame du clan, voyant ainsi sa (...) Lire la suite »

Quand Ulysse est coincé à la Maison-Blanche

Jacques-François BONALDI
En fait, l’une des réflexions que l’on pourrait faire sur cette décision étonnante de l’administration étasunienne de s’abstenir sur un projet de résolution demandant la levée du blocus, après avoir voté résolument NON à chacune des vingt-quatre fois précédentes, c’est qu’Obama,comme je l’ai dit hier, était coincé entre l’enclume et le marteau. À partir du moment (relativement récent, je tiens à le souligner : à peine deux petites années, contre six antérieures à la Maison-Blanche) où il a décidé de faire jouer son smart power pour se débarrasser de ce socialisme cubain qui donne l’urticaire à n’importe quel locataire de ladite Maison, le blocus, autrement dit ce que Fidel qualifiait, lui, de « guerre économique tous azimuts », fait de sanctions, de représailles, d’interdictions, de prohibitions et autres genres de mesures, non seulement ne lui servait à rien, mais s’avérait en fait absolument contre-productif. Là, il a bien tiré les leçons de plus de cinquante ans de guerre qui n’ont fait avancer en rien la classe (...) Lire la suite »

Le testament « politique » d’Obama au sujet de Cuba

Jacques-François BONALDI
Ainsi donc, Obama tient à laisser à la postérité ses instructions sur l’avenir des relations entre son pays et la Révolution cubaine. Ici, on a signalé aussitôt que c’est la deuxième fois qu’un président étasunien en poste a tenu à le faire, le premier ayant été Carter, qui lui aussi avait fait avancer les choses en la matière (ouverture réciproque de Sections des intérêts dans chaque capitale), mais dont le « testament » du 15 mars 1977 resta document secret jusqu’en 2002. (http://nsarchive.gwu.edu/news/20020515/) Obama, lui, veut que ça se sache quand il lui reste à peine trois petits mois à la Maison-Blanche. On trouvera ci-après sa Directive en français. Je ne vais pas l’éplucher ni l’analyser par le menu. Il n’y a rien là de bien nouveau : les tenants et les aboutissants en sont les mêmes… Je tiens simplement à souligner à quel point les longueurs d’ondes de Washington et de La Havane ne se causeront jamais d’interférences ni de parasites mutuels. Je m’explique. Le « testament » d’Obama, comme l’indique le (...) Lire la suite »

Fidel et ce qu’il représente (5ème partie) – Péroraison d’Obama

Jacques-François BONALDI

J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à Fidel. Ce cinquième extrait commente la péroraison d’Obama. Le début de l’extrait, bien entendu, est le texte même des remarks d’Obama.

JFB

L’histoire des États-Unis et de Cuba comprend des révolutions et des conflits, des luttes et des sacrifices, des vengeances et, maintenant, des réconciliations. Il est temps de laisser le passé derrière nous. Il est temps de fixer ensemble l’avenir – un futuro de esperanza [« un avenir d’espérance »]. Et ça ne sera pas facile, il y aura des reculs. Ça prendra du temps. Mais mon séjour ici à Cuba renouvelle mon espoir et ma confiance dans ce que fera le peuple cubain. Nous pouvons faire ce voyage en amis, en voisins, en famille, ensemble. Sí se puede. Muchas gracias. [Oui, c’est possible. Je vous remercie.](Applaudissements.) - B. Obama Péroraison dans le même style démagogique qui caractérise l’ensemble des remarks. Tout est si facile dans l’univers d’Obama ! Si aseptique, si nickel ! On laisse le passé derrière soi, on se réconcilie, on regarde l’avenir droit dans les yeux et on fonce ! Les « lendemains qui chantent », avec lui, c’est tout de suite, au coin de la rue ! Au fond, pourquoi m’étonnerais-je de (...) Lire la suite »

Un Yankee et un visage (pa)pal

Pierre LEVY

Deux sermons pour le prix d’un. Sans doute n’en fallait-il pas moins pour (tenter de) ragaillardir les dirigeants européens éplorés. Confrontés à une « polycrise » – un terme inventé par Jean-Claude Juncker pour désigner la conjonction des menaces désormais existentielles qui pèsent sur l’intégration européenne – ceux-ci viennent de recevoir le soutien de deux « citoyens du monde » qui les ont exhortés à plus d’unité et à plus d’« ouverture ».

L’un, natif d’Hawaï, est locataire à Washington où il termine sous peu son CDD non reconductible ; l’autre, qui a vu le jour à Buenos-Aires et jouit, au Vatican, d’un CDI à qui seul son divin patron peut mettre un terme, exerce son magistère sur les âmes qui se reconnaissent dans le catholicisme ; il s’octroie cependant volontiers un ascendant sur le genre humain en général, sur les citoyens des pays européens en particulier. Quant au premier, il tient pour naturel – une longue tradition américaine – d’exercer une autorité extraterritoriale sans frontière. A quelques jours d’intervalle, Barack Obama et le pape François ont donc adressé des appels pressants à l’Europe. Le président américain avait commencé sa visite sur le Vieux Continent, fin avril, par Londres, où il enjoignit aux Britanniques de rester au sein de l’UE. Il apportait ainsi sa haute contribution au concert anti-Brexit quasi-quotidien des « élites mondialisées ». Il s’est ensuite rendu à Hanovre, où il a exprimé son amitié ostensible à la (...) Lire la suite »

« La mort est tombée du ciel » (Rebelion)

Koldo Campos Sagaseta
En plus d’être showman, joueur de baseball, père et époux exemplaires, chanteur, basketteur, nouveau prix Nobel de la Paix... voilà qu’Obama se révèle être aussi poète, mais pas n’importe quel poète. C’est la seule façon de comprendre pourquoi, 71 ans après qu’un B-29 ait largué sa « Little Boy » sur Hiroshima et provoqué des centaines de milliers de morts qui n’en finissent toujours pas de se compter, un président des États-Unis se pointe pour la première fois dans cette ville japonaise pour réconforter la mémoire du pays et qu’il ne trouve rien de plus raffiné que de citer ce vers qui sert de titre à ce billet. « La mort est tombée du ciel »... comme si le ciel était responsable, comme s’il s’agissait d’une fatale infortune, d’un faux pas de la mort tout là-haut, d’un divin dessein. Et enfin il conclut son poème en précisant : « ... et l’Histoire s’en est trouvée changée » ou, ce qui revient au même, à quelque chose malheur est bon. Alors qu’il a été tellement écrit sur ce sujet, qui penserait que les milliers de (...) Lire la suite »
« Les objectifs sont les mêmes, seules les méthodes ont changé »

Raul Castro invite Cuba à se méfier des intentions des États-Unis

Journal de Montreal, REUTERS

LA HAVANE - Raul Castro a averti samedi les dirigeants du Parti communiste cubain que les Etats-Unis restaient déterminés à mettre fin à la révolution socialiste à Cuba malgré le dégel diplomatique entre les deux pays.

S'exprimant en ouverture du premier congrès du PC cubain depuis cinq ans, Raul Castro a affirmé que le modèle du parti unique était essentiel pour préserver le système communiste. « Nous devons être en alerte, aujourd'hui plus que jamais », a dit le président cubain devant un portrait géant de son frère Fidel, auquel il a succédé en 2008 à la tête de l'Etat. Dans un discours de plus de deux heures, Raul Castro a usé d'un ton peu conforme au réchauffement entre son pays et les Etats-Unis, qui ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet. Ce rapprochement a été symbolisé par la visite le mois dernier à Cuba du président américain Barack Obama. Raul Castro a certes salué la volonté de ce dernier de lever les sanctions américaines contre l'île mais il l'a qualifiée de simple changement de « méthode », en allusion aux efforts constants des Etats-Unis de favoriser la chute du régime mis en place par Fidel Castro à partir de 1959. « La fonction essentielle du congrès est de faire passer le message selon (...) Lire la suite »
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