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Thème : Elections

Alors que la France devient ingouvernable et bascule vers la « grande explication », l’Alternative Rouge et Tricolore constitue la seule solution !

PRCF

Déclaration du PRCF et des JRCF – dimanche 19 juin 2022

Comme ne cesse de le dire depuis plus d’un an le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF), au sortir de la grande séquence électoraliste du printemps 2022, la France va devenir un pays ingouvernable. En effet, le second tour des législatives révèle d’abord la persistance d’une abstention majoritaire, frôlant le record de 201, notamment dans les classes populaires : une part sans cesse croissante de la classe ouvrière fait sécession et choisit de délégitimer le président en place et avec lui, ce système verrouillé par la classe dominante. Ainsi, non seulement Macron n’obtient pas la majorité absolue, mais il n’est pas certain qu’il l’aura avec le renfort de ses amis de la droite officielle. La déroute des laquais zélés de la Macronie comme Castaner, Ferrand ou Montchalin, ainsi que des Macron-compatibles Woerth et Estrosi, symbolise le discrédit absolu d’un parti, LREM, qui voit son nombre de députés divisé par deux par rapport à 2017. Déjà, la Macronie cherche à élargir auprès des forces européistes (...) Lire la suite »
Il est temps que la France se souvienne qu’elle émerveilla le monde

10 Avril 2022 : voter Mélenchon (sans l’épouser) ou s’apprêter à « cracher du sang »

Vladimir MARCIAC

C’est parce que « le lecteur ne relit jamais le journal de la veille » que les médias dépravés redeviennent vierges à chaque lever du soleil.

C’est pour ça que Le Monde peut inventer son Décodex (1), une arme qui le tuerait si elle le visait. Voir (en 40 secondes de lecture) : C’est parce qu’on ne les relit pas que les médias peuvent fustiger les médias qui ont naguère enfumé leurs lecteurs, sans insister sur le fait qu’ils en étaient et que leur rappel de la déontologie nous les fait vertueux quand ils sont en vérité vicieux. C’est parce que ne sont pas affichés les noms de qui les paie hors des médias, que les experts, politologues, sinologues, russophobes, analystes, économistes, virologues, sondeurs, tous vêtus de probité candide et de lin blanc, peuvent disserter dans la presse écrite, les radios, les télés, en paraissant crédibles. C’est parce que les truqueurs sondagiers ne rappellent jamais leurs traficotages, c’est parce qu’ils gomment leurs partis pris, confessent après coup en les justifiant quelques « erreurs » (mensonges ?) qu’ils gardent encore une crédibilité dont le déclin est loin d’être suffisant et loin d’être assez rapide (...) Lire la suite »
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Une abstention de 45 % pour les présidentielles de 2022 ?

Enseignements des deux tours des élections et conséquences sur nos futurs combats

RESPUBLICA

La visioconférence organisée le 29 juin par ReSPUBLICA, Combat laïque, combat social-fédérer le peuple et le Réseau Éducation Populaire était animée par Arnaud de Morgny. La présentation de Bernard Teper débutait par l’analyse de l’abstention record, déjà développée dans les deux derniers numéros du journal. La « grève du vote » lors des dernières élections régionales et départementales est le fait principalement des jeunes et des couches populaires, principalement ouvriers et employés.

Cette abstention qui atteint les 2/3 des électeurs est aggravée par la non inscription sur les listes électorales de 6 % des personnes en âge de voter. La présence d’une partie minoritaire de jeunes autour d’un noyau de dirigeants fausse l’image d’une jeunesse impliquée dans la vie politique classique alors que la réalité indique que 79 % des jeunes de 25 à 34 ans ne se sont pas déplacés. Cela ressemble fort à un suffrage censitaire, certes non intentionnel, mais de fait. Nous aurions tort de penser que cette situation est provisoire et exceptionnelle et que les électeurs vont retrouver le chemin des urnes lors des élections présidentielles. Les tendances analysées par les instituts de sondages prédisent une forte abstention de 45 % en 2022. La légitimité des élus remise en cause Cette situation pose un problème démocratique. Le vote est légal et les candidats arrivés en tête sont légalement élus. Cependant, si légalité il y a, il manque la légitimité qui repose sur une reconnaissance sociale, (...) Lire la suite »
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La pantalonnade du Capitole

Jean-Michel TOULOUSE

Les médias « mainstream » ont fait un bombardement intensif d’images et de commentaires sur "la prise d’assaut du Capitole" par quelques centaines de personnes, excitées par Trump. Après avoir joué la peur et la stupéfaction, les commentateurs rassurés ont fait l’éloge de la solidité de la démocratie américaine.
Réaction à chaud.

La mise en scène En boucle nous avons vu depuis hier des individus s'agiter devant, puis dans le Capitole avec force banderoles et pancartes. En moins de quatre heures, les forces de l'ordre fédérales les évacuèrent et les tinrent en respect par un rideau de boucliers, de fusils et de matraques qui ne sont pas sans nous rappeler les scénarios bien connus dans notre propre pays ! Après des velléités de contestation des résultats électoraux (fédéraux et propres à la Géorgie), appelant à une manifestation devant le Capitole – ce temple du théâtre d'ombre de la "démocratie" yankee, Donald Trump capitula en rase-campagne et appela les troupes "à rentrer à la maison" ! Ainsi ce qui devait être un "coup d’État" (pour les opposants) et une reconquête de l'élection supposée truquée (par le camp Trump) s'est rapidement transformé en reddition sans condition au système de la "démocratie représentative" étatsunien. Et ceci à la plus grande satisfaction des "démocrates" qui ne valent pas plus que leurs homologues (...) Lire la suite »
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Marc Zuckerberg paie pour les opérations de vote et le décompte des bulletins (Washington Times)

James VARNEY

Le magnat de Facebook Mark Zuckerberg et son épouse ont donné 400 millions de dollars à une organisation à but non lucratif pour payer des travailleurs électoraux, former les agents de vote et louer les bureaux de vote pour le vote du 3 novembre dans divers États. Les largesses des Zuckerberg constituent une dépense privée sans précédent dans un processus longtemps considéré comme une opération exclusivement publique et qui a suscité au moins neuf poursuites judiciaires contestant les efforts du « Center for Tech and Civil Life ».

Les critiques font valoir que ce don [de 400 millions de dollars] à ce Centre équivaut à peu près à ce que le Congrès a attribué aux États dans la loi CARES de cette année pour payer la tenue d’élections en 2020 au milieu de la confusion provoquée par la pandémie de COVID-19. « Des milliardaires ont été invités dans les salles de dépouillement et cela compromettra l’intégrité de nos élections. C’est sans précédent », a déclaré Phill Kline, directeur du projet Amistad, une initiative lancée par la société conservatrice Thomas More pour défendre les libertés civiles. « Nous nous dirigeons vers une situation dans laquelle Big Tech contrôle le flux d’informations et le processus électoral. Ce sont les premières choses que toute oligarchie veut contrôler lorsqu’elle prend le pouvoir. » Le Center for Tech and Civic Life, qui a été créé en 2015, a reçu 300 millions de dollars de l’épouse de M. Zuckerberg, Priscilla Chan, le 1er septembre 2020, puis 100 millions de dollars supplémentaires le 13 octobre, selon les communiqués (...) Lire la suite »

« A Marseille la gauche a gagné » (la presse). Ah bon ?

Charles HOAREAU

Ce qui est sûr, c’est que sur le plan strictement électoral, la droite et son extrême ont apparemment (nous reviendrons sur le terme apparemment) perdu les élections à la ville de Marseille. Voir la droite être éjectée, ne peut que faire plaisir à celles et ceux qui n’en peuvent plus de l’affairisme meurtrier qui dirige la ville depuis…bien plus de 25 ans ! Le « Gaudin dehors » des manifs de l’après 5 novembre 2018 est devenu une réalité. Enfin presque.

Presque car où classer par exemple Lisette Narducci qui, après avoir été « rose » (Guériniste et PS), puis « bleue » (maire de secteur ralliée à la droite gaudiniste), vient d’être ripolinée en « vert » dans le nouveau conseil municipal où en plus elle est adjointe ? En tous cas pas dans le camp des perdants mais plutôt dans celui des caméléons...avec à chaque fois la bénédiction des équipes qui l’accueillent et la repeignent...et celle de Guérini son mentor qui avait appelé à voter à droite ce coup-ci ? Affairisme depuis plus de 25 ans disons-nous. Voilà déjà qui nous distingue de celles et ceux qui crient victoire aujourd’hui en feignant d’oublier les années Deferre et Vigouroux comme si tous les malheurs avaient commencé avec Gaudin. C’est oublier un peu vite que le mal qui ronge la ville depuis que le PS s’en est emparée en 1947 grâce aux voix de la droite n’a jamais été enrayé, en particulier sur la question du logement, y compris pendant la seule mandature d’union de la gauche (1983 – 1989) où le PCF n’avait (...) Lire la suite »
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Municipales : le grand rejet !

Jose ESPINOSA
Macron l'avait rêvé : la pandémie le sortirait de son isolement et le placerait en pôle position pour attaquer la campagne présidentielle sous les habits de "sauveur de la nation", les municipales lui offrant quantité d'édiles prêts à lui servir la soupe. Le monarque en fut pour ses frais. Les électeurs lui ont expédié un message clair et simple : dégagez ! L'élection du premier ministre au Havre ne peut camoufler la déconfiture du mouvement "en marche". La macronie subit une bérézina dont la défaite humiliante de Mme Buzin à Paris en est emblématique. Nous ne pouvons qu'en apprécier l'ampleur et la promesse pour d'autres échéances. L'essentiel n'est pas dans la branlée que le pouvoir vient de recevoir. Le fait le plus marquant de cette consultation électorale c'est la non participation massive, surprenante, tenace des électeurs. Dans les scrutins antérieurs, législatifs, régionaux, européens, l'abstention suivait une croissance constante. L'élection du maire, au contraire, entraînait toujours un (...) Lire la suite »

Saint Malo : après les municipales le combat continue pour Osons ! et la véritable gauche malouine

Elodie VINCENT

La seconde fois devait être la bonne pour Alain Guillard, à la tête d’une liste citoyenne regroupant écologistes, NPA, PCF et LFI. En attenant 2026, loin de renoncer à batailler dans l’arène politique, Alain Guillard entend désormais porter le combat contre le système à Saint-Malo sur le terrain judiciaire. En ligne de mire de ce nouveau combat : l’usine Timac Agro sur le port de commerce, dont les effluents pourrissent la vie des Malouins depuis des années.

Partie remise Cela n’aura pas été finalement le Grand Soir espéré, et même le soutien des militants communistes, du NPA et de LFI n’y aura rien changé pour Alain Guillard. Le changement ne sera pas pour maintenant, pour paraphraser un slogan largement dévoyé depuis. Pour autant, il serait incorrect d’y voir un rejet des idées défendues par Osons ! Il s’agit bien plus certainement de la victoire acquise d’avance d’un système que tout changement effraie, et qui fera tant et plus pour que rien ne change jamais. Soyons réalistes et lucides, les chances de l’emporter étaient minces dès le départ, tant des forces conservatrices puissantes sont à l’œuvre à Saint-Malo. Mais l’essentiel est peut-être ailleurs, dans l’infusion de nos idées parmi les citoyens et habitants malouins : justice, santé, environnement... Pour Alain Guillard, ses militants et les riverains désormais embarqués dans la lutte à ses côtés, penser le « monde d’après » impose de revoir le modèle de société dans son ensemble, quitte à interroger en (...) Lire la suite »

Pourquoi EELV s’en prend-elle violemment à la gratuité des transports en commun urbains ?

Paul ARIES

L’Observatoire International de la Gratuité propose cette tribune en réponse au texte contre la gratuité des Transports en Commun paru sur le site de Politis de la part d’EELV...

LGS la publie d’autant plus volontiers que nous avons été partenaires du Forum national de la gratuité organisé à Lyon par cet organisme et notre ami Paul Ariès en janvier 2019. Nous y sommes intervenus avec deux de nos administrateurs et nous avons rencontré et apprécié politiquement l’élue lyonnaise Nathalie Perrin-Gilbert, actuelle candidate à la mairie de Lyon et cible d’EELV.

EELV de LYON/Métropole attaque violemment le principe même de gratuité des transports en commun urbains qualifié de "mesure électoraliste", de "mesure antisociale", de "mesure antiproductive" donc anti-écolo. L'attaque virulente d'EELV Lyon/Métropole contre la gratuité choisit délibérément d'ignorer que le débat existe (ou existait ?) au sein d'EELV sur cette question, que des listes EELV, comme celle de Roubaix, proposent cette gratuité, qu' Eric Piole, le Maire EELV de Grenoble, s'est prononcé, à titre personnel, en faveur de la gratuité universelle des transports en commun urbains, qu'EELV avait participé au Forum national de la gratuité organisé par l'Observatoire International de la Gratuité le samedi 5 janvier 2019 à Lyon. Le site EELV des Yvelines reconnait pourtant que la gratuité des TC à Dunkerque a permis d'augmenter le nombre d'usagers de 65 % "dont de nombreux automobilistes qui laissentdésormais leur voiture au garage", 10 % des utilisateurs ayant même revendu leur deuxième voiture. (...) Lire la suite »
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En Espagne, la confusion entre exécutif et judiciaire est totale

Après la campagne électorale. Impressions d’Espagne

Rosa LLORENS

« Victoire des socialistes de Pedro Sánchez » : c’était l ’analyse des élections du 10 novembre en Espagne selon France Info ; c’était court, mais tout faux : les partisans du PSOE de Sánchez ne sont pas socialistes et le PSOE n’a pas gagné.

Sánchez avait voulu de nouvelles élections pour renforcer ses positions, au lieu de quoi, il perd trois députés et rend le pays encore plus ingouvernable. Du reste, qui a gagné ? Tous les partis espagnols (sauf Podemos, qui reste dans l'ambiguïté, ni pour ni contre, bien au contraire) ont déclaré la guerre aux Catalans et ont transformé la campagne en une surenchère de menaces contre eux,reprenant les idées et la phraséologie franquistes. Cette guerre implique une dérive de la démocratie, qui ne concerne pas seulement la Catalogne, mais entraîne l'Espagne tout entière vers un régime de plus en plus autoritaire. Il semble que, hormis Vox, tout le monde a perdu. Mais il serait illusoire, faussement rassurant, de rendre responsable de cette situation le nouveau parti d'extrême-droite Vox. La stratégie de la haine contre la Catalogne remonte à la fin du siècle dernier, (bien avant la déclaration d'indépendance de la Catalogne, le 1er octobre 2017), et a été lancée de deux côtés à la fois : depuis le PP et (...) Lire la suite »
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