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Thème : Hongrie
La Hongrie désobéissante : De l’Union Soviétique à l’Union Européenne

Changement de régime à Budapest ?

Diana JOHNSTONE
CNN a récemment découvert un paradoxe. Comment était-il possible, se demandait la chaîne, qu'en 1989, Viktor Orban, alors leader de l'opposition libérale acclamé par l'Occident, appelait les troupes soviétiques à quitter la Hongrie, et maintenant qu'il est Premier ministre, il se rapproche de Vladimir Poutine ? Pour la même raison, imbécile. Orban voulait que son pays soit indépendant à l'époque, et il veut qu'il le soit maintenant. En 1989, la Hongrie était un satellite de l'Union soviétique. Peu importe ce que les Hongrois voulaient, ils devaient suivre les directives de Moscou et adhérer à l'idéologie communiste soviétique. Aujourd'hui, la Hongrie doit suivre les directives de Bruxelles et adhérer à l'idéologie de l'UE, c'est-à-dire à "nos valeurs communes". Mais quelles sont exactement ces "valeurs communes" ? Il n'y a pas si longtemps, "l'Occident", c'est-à-dire les États-Unis et l'Europe, revendiquaient une dévotion aux "valeurs chrétiennes". Ces valeurs étaient évoquées dans la condamnation (...) Lire la suite »

Manifestation massive contre le gouvernement en Hongrie

Philippe ALCOY
Mardi 28 octobre au soir, des dizaines de milliers de manifestants ont pris possession des rues de la capitale hongroise, Budapest. C’est la deuxième manifestation massive en trois jours (dimanche 26 plus de dix mille personnes avaient manifesté également). Les manifestants s’opposent à un projet de loi du gouvernement conservateur de Viktor Orban qui prétend mettre en place une taxe sur l’utilisation d’internet. La contestation de cette loi semble être en train de jouer un rôle de canalisateur d’un mécontentement social plus profond contenu depuis des années au sein de la société hongroise. D’après cette nouvelle loi, les fournisseurs d’internet et leurs clients devront payer une taxe de 0,50 euros par gigaoctet téléchargé. Cela a provoqué la rage de la population, notamment parmi les jeunes. C’est comme ça que l’on a organisé rapidement une manifestation dimanche dernier devant le ministère de l’économie et le siège du parti d’Orban, la FIDESZ. Plus de 10 000 personnes y ont pris partie. Les (...) Lire la suite »

Hongrie : le leader de l’extrême droite antisémite est d’origine juive, et a tenté la corruption pour le cacher !

Pablo Gorondi (Aporrea)
15 août 2012 - Comme une étoile montante dans le parti d'extrême droite JOBBIK en Hongrie, Csanád Szegedi avait été remarqué pour ses commentaires incendiaires concernant les Juifs. Il les accusait « d'acheter » le pays, critiquait la « judéité » de l'élite politique et affirmait que les Juifs étaient en train de profaner les symboles nationaux. Puis arriva une révélation qui fit tomber de son piédestal le porte-étendard de la droite ultra-nationaliste : Szegedi était Juif.. Après des semaines de rumeurs sur Internet, Szegedi a reconnu en juin que ses grands parents maternels étaient Juifs, ce qui fait qu'il est Juif aussi selon la loi juive, même s'il ne pratique pas. Sa grand'mère était une survivante d'Auschwitz et son Grand Père un ancien des Camps de Travail Forcé. Depuis lors, l'homme politique de 30 ans est devenu un paria pour le parti Jobbik et sa carrière politique est compromise. Szegedi refuse toute entrevue sur cette histoire. L'origine du drame est la cassette audio d'une rencontre qui a (...) Lire la suite »

Hongrie : Les inquiétudes hypocrites de l’impérialisme...

Philippe ALCOY

On assiste depuis quelques temps dans les journaux, à la radio et à la télé à une multiplication de reportages et d’articles sur « la dérive autoritaire » en Hongrie. Cet intérêt soudain pour les « atteintes à la démocratie » dans ce pays n’est pas une exclusivité de la presse française : tous les quotidiens des pays impérialistes en parlent. Même Hilary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, a exprimé son « inquiétude » par rapport aux atteintes contre les « libertés démocratiques » en Hongrie dans une lettre adressée au premier ministre hongrois Viktor Orbán.

Le véritable enjeu des protestations des dirigeants européens Ce qui se cache derrière cette campagne médiatique très partielle menée contre Orbán et qui a réellement exaspéréles dirigeants impérialistes, à commencer par ceux de l'Union Européenne, ce sont en fait essentiellement deux projets de loi que le gouvernement national-populiste a finalement fait voter. La première concerne l'inscription dans la nouvelle Constitution d'une règle prévoyant la nécessité d'un vote à une majorité des deux tiers au Parlement pour tout changement en matière de politique fiscale, notamment pour modifier le taux unique d'imposition sur le revenu (16% actuellement et largement favorable aux plus riches). Pour les commentateurs de la bourgeoisie, cela « empêcherait les nécessaires ajustements en cas de dérapage du déficit ou de la dette » [1]. L'autre projet de loi qui est à la base de la réaction de l'UE concerne la modification des statuts de la Banque Centrale Hongroise (MNB) qui menacerait son « indépendance ». En (...) Lire la suite »

Hongrie : Bienvenue en Orbanistan !

Vincze SZABO
Mais au fait, comment en est-on arrivé là ? Selon beaucoup d'observateurs, la Hongrie est considérée comme un laboratoire politique européen. Je propose de revenir brièvement sur l'évolution de ces deux dernières décennies, afin de mieux comprendre la situation actuelle de la Hongrie. Sans tomber dans l'ingérence, l'Europe ne peut ignorer ce qui se passe en Hongrie et devrait en tirer ses propres enseignements afin de sortir de l'impasse économique, sociale et politique dans laquelle elle se précipite. Une question lancinante revient fréquemment dans les débats : comment le "meilleur élève" de l'ex-bloc communiste, jeune démocratie la plus prometteuse dans les années 90, peut-elle basculer aujourd'hui dans l'autoritarisme ? Marquée par l'empreinte d'un socialisme du goulash, la Hongrie fut le premier pays de la région à ouvrir son économie à l'ouest. La population, à l'exception des opposants politiques, y vivait relativement bien : Kadar [1] s'assurait que les assiettes soient bien remplies et que (...) Lire la suite »

Hongrie : le travail obligatoire imposé aux Rroms est une attaque contre tous les travailleurs !

Philippe ALCOY

Il y a quelques jours en France on découvrait, à travers des reportages réalisés par des chaînes de télévision françaises, le travail obligatoire imposé à la population Rrom au chômage dans le village hongrois de Gyöngyöspata (à 70Km au Nord-est de Budapest ; 2800 habitants). Il s’agit effectivement du même village, dirigé par un maire appartenant au parti fascisant Jobbik, qui il y a quelques mois était devenu tristement célèbre pour des défilés de milices proto-fascistes et la fuite en urgence de près de 300 femmes et enfants rroms vers Budapest devant la tenue imminente d’un « camp d’entrainement » organisé par l’une d’entre elles, Vederö (liée au Jobbik).

Il y a quelques jours en France on découvrait, à travers des reportages réalisés par des chaînes de télévision françaises, le travail obligatoire imposé à la population Rrom au chômage dans le village hongrois de Gyöngyöspata (à 70Km au Nord-est de Budapest ; 2800 habitants). Il s'agit effectivement du même village, dirigé par un maire appartenant au parti fascisant Jobbik, qui il y a quelques mois était devenu tristement célèbre pour des défilés de milices proto-fascistes et la fuite en urgence de près de 300 femmes et enfants rroms vers Budapest devant la tenue imminente d'un « camp d'entrainement » organisé par l'une d'entre elles, Vederö (liée au Jobbik). Ce dispositif de travail obligatoire, qui s'applique officiellement à tous les chômeurs, dans les faits ne s'impose qu'aux travailleurs Rroms. En effet, pour continuer à toucher leurs allocations les travailleurs au chômage doivent réaliser des travaux d'intérêt public comme travailler sur des sites de construction, nettoyer les rues ou entretenir les (...) Lire la suite »

La Hongrie : Un nouveau type de capitalisme aux valeurs Sino-fascistes ?

Mehdi
Dimanche 17 juillet 2011, Gyöngyöspata, Hongrie. C'est la douche froide. Ce village dont le nom est apparu il y a quelques temps dans les médias francophones et européens vient de voir un maire d'extrême droite remporter les élections municipales anticipées, après que le candidat rom s'est retiré. La majorité de sa population rom (qui sont, eux même, en majorité dans le village) avait été évacuée pendant quelques jours au printemps dernier par la croix rouge à la suite de défilés d'intimidation venant de la part d'une milice « vederö », étroitement liée au parti d'extrême droite Jobbik. Voir le reportage à ce sujet effectué par le site OWNI : http://owni.fr/2011/05/09/hongrie-garda-nationalisme-extreme-droite-racisme-1/ Le Jobbik, le parti du nouveau maire de ce village à majorité rom, a promis de remettre les Roms du village « au travail », vieux thème de propagande profondément ancré dans la population du pays depuis des dizaines d'années, les Roms étant les premiers touchés par la désindustrialisation dans (...) Lire la suite »
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Médias : la France, la Hongrie, l’UE, deux poids deux mesures ?

Vincze
Alors que le roi Orban de Hongrie se faisait vilipender par Dani le vert, leur leader au parlement européen, les deux députées européennes d'Europe-Ecologie signaient une tribune dans rue 89 où elles essayaient d'attirer l'attention sur la loi Loppsi 2 : "Alors que la Hongrie est montrée du doigt en raison d'une loi sur les médias que François Baroin, le porte-parole du gouvernement, a jugé incompatible avec les traités fondamentaux européens, la droite française s'apprête à voter cette semaine la Loi de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2." En vain, puisqu'en même temps, le Sénat validait l'article 4 de la Loppsi 2, autorisant la censure d'un site Internet sans jugement... On ne peut que se féliciter du contre-pouvoir que joue l'Union Européenne dans les dérives démocratiques en cours en Hongrie (réforme de la Cour constitutionnelle, des médias...) depuis le printemps dernier et "la révolution dans les urnes" vantée dans la "Déclaration sur l'entente nationale", (...) Lire la suite »

L’hypocrisie des médias occidentaux concernant la nouvelle loi Hongroise sur les médias

Mehdi
Presque tous les médias occidentaux (surtout ceux d'Europe de l'ouest), à l'image du quotidien allemand Die Tageszeitung, (1) du haut de leur imposante et impressionnante liberté de parole, brandissent l'étendard d'une liberté de la presse dont ils se réclament, contre l'autoritarisme du gouvernement et du premier ministre Hongrois qui viennent de faire passer une loi sur les médias, qui restreint très fortement la liberté de la presse dans ce pays. Que signifie cette loi, que dit-elle ? Elle prévoit que des amendes pouvant aller jusqu'à 730 000 euros seront infligés par une « autorité des médias » composée de 5 membres du parti actuellement au pouvoir, en cas de publication de contenus « qui portent atteinte à l'intérêt public, l'ordre public, et la morale publique ». Elle prévoit également une obligation pour les journalistes de dévoiler leurs sources dans le cas ou ce qu'ils publieraient porterait « atteinte à la sécurité nationale ». Ces termes volontairement flous, n'ayant de signification que pour (...) Lire la suite »

La Hongrie défie le FMI

Jérôme DUVAL
La Hongrie qui assurera pour 6 mois à partir du 1er janvier 2011 la présidence de l'UE (Union Européenne), subit très fortement les conséquences d'une crise financière qui n'en finit pas. Pourtant pas si éloignée des objectifs de Maastricht en matière de déficit (3,8 % en 2008), la Hongrie devient le premier pays de l'Union européenne à obtenir un soutien financier de la Troïka FMI, UE et Banque mondiale. En octobre 2008, un plan de 20 milliards d'euros est décidé pour la Hongrie : 12,3 milliards d'euros sont prêtés par le FMI ; 6,5 par l'Union européenne et 1 par la Banque mondiale. Le stock de la dette s'accroit mécaniquement. Outre la perte sèche en paiement des intérêts qui alourdit le déficit, les conditions sont sévères pour la population : hausse de 5 points de la TVA, aujourd'hui à 25 % ; âge légal de départ à la retraite porté à 65 ans ; gel des salaires des fonctionnaires pour deux ans ; suppression du treizième mois des retraités ; baisses des aides publiques à l'agriculture et aux transports (...) Lire la suite »
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