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Thème : Internet
L’extraordinaire inflation subite des comptes twitter des putschistes boliviens

Les réseaux sociaux et le coup d’Etat contre Evo Morales

Maria CAFFERETA

Deux enquêtes indiquent que des milliers de comptes Twitter (jusqu'à près de 70 000) ont été créés dans le seul but de légitimer la destitution du président bolivien Evo Morales.

13 novembre 2019. Les défenseurs du coup d'État en Bolivie ont cherché à blanchir l'image du nouveau régime dans les réseaux sociaux ainsi qu’à légitimer la destitution du président Evo Morales. Dans le cadre d'une campagne menée sur la plateforme de microblogging Twitter, plus de 4 500 nouveaux comptes ne comptant presque aucun abonné ont été créés ces derniers jours pour positionner le hashtag #BoliviaNoHayGolpe (#Iln’yaPasdeCoupdEtatEnBolivie). Luciano Galup, spécialiste de la communication politique et auteur du livre "Big Data and Politics", a déclaré à Página/12 qu'"il y avait une action clairement coordonnée pour créer des comptes afin de donner du volume à cette tendance". Galup, directeur de la société de conseil Menta Comunicación, a annoncé hier qu'il y avait des milliers de messages contre Evo Morales provenant de comptes qui n'avaient pratiquement aucun abonné : "3 612 comptes ont participé au hashtag #BoliviaNoHayGolpe et ils ont entre zéro et un abonné. Et le plus scandaleux, c'est qu'il y a 4 (...) Lire la suite »

Google contre Wikileaks

Julian ASSANGE
En juin 2011, Julian Assange reçoit un visiteur inhabituel dans sa petite maison de campagne anglaise en résidence surveillée de Ellingham Hall : le président de Google en personne, Eric Schmidt, venu tout droit de la Silicon Valley. Le général assiégé de WikiLeaks, la plus audacieuse entreprise d'édition insurrectionnelle connue à ce jour, et l'empereur d’Internet vont croiser le fer : du Printemps arabe aux bitcoins, et des solutions technologiques aux problèmes politiques, tout les oppose. La collision Assange/Schmidt déferlera sur le rôle, le pouvoir et le contrôle de la Toile, la « colonisation digitale » de Google, ses relations avec le gouvernement américain et ses répercussions sur la vie privée, la surveillance de masse et la liberté d’expression. Enregistré sur magnétophone, Eric Schmidt ignorait que Julian Assange ferait un jour un livre de leur confrontation. Google contre WikiLeaks est l’histoire de l'affrontement entre Schmidt et Assange, et tente de répondre à cette lancinante question : (...) Lire la suite »

La fin de l’Internet ouvert et le retour à l’âge des ténèbres (Counterpunch)

Jonathan COOK

Peut-on encore douter que l’accès à un internet relativement libre et ouvert s’achève rapidement en Occident ? En Chine et dans d’autres régimes autocratiques, les dirigeants ont tout simplement détourné l’Internet à leur guise, censurant les contenus qui menacent leur pouvoir. Mais dans l’Occident "démocratique", les chose se passent différemment. L’État n’a pas besoin d’intervenir directement - il sous-traite son sale boulot aux entreprises privées.

Dès le mois prochain, le net pourrait devenir le jouet exclusif des plus grandes sociétés, décidées à tirer le plus de profit possible de la bande passante. Pendant ce temps, les outils pour nous aider à développer une pensée critique, la dissidence et la mobilisation sociale disparaîtront au fur et à mesure que « neutralité du net » deviendra un souvenir, une étape transitoire dans la « maturation » du réseau. En décembre, la Federal Communications Commission (FCC) américaine prévoit d'abroger les règlements déjà compromis qui sont en place pour maintenir un semblant de « neutralité du Web ». Son président, Ajit Pai, et les entreprises qui sont des fournisseurs de services Internet veulent faire disparaître ces règles, à l'instar du secteur bancaire qui s'était débarrassé de la réglementation financière pour pouvoir transformer nos économies en de gigantesques bulles spéculatives. Cela pourrait constituer le coup de grâce à la gauche et à sa capacité de faire entendre sa voix sur la place publique. Ce sont des (...) Lire la suite »
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Un nouvel algorithme de Google limite l’accès aux sites Web progressistes et de gauche

Andre Damon et Niles Niemuth
Au cours des trois mois écoulés depuis que le monopole des moteurs de recherches sur Internet, Google, a annoncé qu’il fallait empêcher les utilisateurs d’accéder à de « fausses nouvelles » (fake news), le classement mondial du trafic d’une large gamme d’organisations de gauche, progressistes, anti-guerre et démocratiques a considérablement diminué. Le 25 avril 2017, Google a annoncé qu’il avait mis en place des modifications de son service de recherche pour rendre plus difficile pour les usagers d’accéder à ce qu’il appelait des informations « de mauvaise qualité » telles que les « théories du complot » et les « fausses nouvelles ». La société a déclaré dans un article de blogue que l’objectif central de la modification de son algorithme de recherche était de donner au géant des recherches un plus grand contrôle dans l’identification du contenu jugé répréhensible par ses directives. Il a déclaré qu’il avait « amélioré nos méthodes d’évaluation et effectué des mises à jour algorithmiques » afin de « contenir un (...) Lire la suite »
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Dilma Roussef conteste le poids des Etats-Unis sur l’Internet

Safouane ABDESSALEM

Sao Paolo accueille mercredi et jeudi le sommet international NETmundial consacré à la gouvernance de l’Internet. Cet événement inédit fait le bilan de la circulation des informations sur le Web, depuis les révélations d’Edward Snowden concernant le cyber espionnage de la NSA.

« Aucun pays ne doit avoir plus de poids que les autres ». C’est ce qu’à affirmé à l’ouverture du sommet la présidente brésilienne Dilma Roussef en pointant du doigt le rôle des Etats-Unis dans la gouvernance de la toile. Des représentants de 87 pays ont répondu présent à l’appel du NETmundial. Il s’agit du premier sommet inter étatique depuis les révélations de l’interception des communications mondiales des services de renseignements américains. Gouvernements, universitaires, ONG et instituts techniques se sont donnés pour objectif de trouver un compromis concernant la régulation de la circulation des informations sur internet. Cette gouvernance « doit être multipartite, transparente et ouverte à tous. Nous voulons vraiment avoir des relations qui soient plus démocratiques », a déclaré Dilma Roussef. Le sommet prévoit de signaler l’hégémonie étasunienne sur la gouvernance de l’Internet. A ce sujet, les différents acteurs du sommet ont pour finalité de s’accorder sur des principes généraux ainsi que (...) Lire la suite »

Chez Yahoo !, les évaluations masquent des licenciements de masse

Pi.M.

Les managers chez Yahoo ! sont obligés de mal évaluer jusqu’à 15 % de leurs subordonnés. Au moins 600 licenciements pour insuffisance de résultats en ont découlé, ce qui a créé un véritable climat de panique chez les salariés et un vrai malaise chez les cadres.

Les managers de Yahoo ! sont obligés de noter leurs subordonnés selon une courbe en forme de cloche. Chaque trimestre, la note tombe et prend en compte les objectifs individuels. Le verdict est brutal, si un employé n’a pas atteint ses objectifs ne serait-ce que deux fois sur les cinq dernières évaluations, c’est la porte. Et pour être certain de réussir à licencier quelqu’un, Yahoo ! multiplie les objectifs et les temporalités, avec des buts trimestriels semestriels différents. Pas moins de 600 employés auraient ainsi été licenciés pour insuffisance de résultat. Pire, certains managers témoignent qu’ils ont été obligés d’évaluer à la baisse des employés, de leur expliquer qu’ils n’ont pas atteint leurs objectifs alors que c’est le cas. C’est un véritable plan de licenciement massif déguisé, avec les effets traumatisants sur les salariés licenciés comme sur les managers. Le règne de l’arbitraire Marissa Mayer espère faire de son groupe une des entreprises où il est le plus agréable de travailler. Ce classement (...) Lire la suite »

Publication de l’Accord secret de Partenariat Trans-Pacifique - Chapitre portant sur la Propriété Intellectuelle (Wikileaks)

WIKILEAKS

Aujourd’hui , le 13 Novembre 2013, WikiLeaks a publié le projet de texte secret négocié pour l’ensemble du chapitre du TPP (Trans-Pacific Partnership ) portant sur la Propriété intellectuelle. Le TPP est le traité économique le plus important jamais négocié et englobe les nations représentant plus de 40 pour cent du PIB mondial. La publication de ce document par WikiLeaks s’inscrit dans la perspective du sommet décisif des négociateurs en chef du TPP à Salt Lake City, Utah, le 19-24 Novembre 2013.

Le chapitre publié par WikiLeaks est peut-être le chapitre le plus controversé du TPP en raison de ses multiples effets sur les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés civiles et les brevets biologiques. De manière significative, le texte publié comprend les positions de négociation et de désaccords entre les 12 états membres potentiels. Le TPP est le précurseur du pacte également secret entre les États-Unis et l'Union Européenne (Transatlantic Trade et Investment Partnership ), pour lequel le président Obama a entamé des négociations américano-européennes en Janvier 2013. Ensemble, le TPP et le TTIP couvriront plus de 60 pour cent du PIB mondial. Les deux pactes excluent la Chine. Depuis le début des négociations sur le TPP, le processus de rédaction et de négociation autour des chapitres du traité a été entouré d'un niveau de secret sans précédent. L'accès aux projets des chapitres du TPP est protégé du grand public. Les membres du Congrès américain ne sont en mesure de consulter (...) Lire la suite »
"Notre vision du monde est façonnée par les interfaces de nos médias"

Une société de simulation

Hubert GUILLAUD

Dans le mythe de la caverne, rappelle Koert van Mensvoort, Platon nous décrit comme regardant des ombres sur les murs, des représentations d’un monde qui est au-delà de notre perception sensorielle. Aujourd’hui, les murs de nos cavernes sont pleins de projecteurs, d’écrans et de spots tant et si bien que nous ne voyons même plus les ombres sur les murs.

Koert van Mensvoort [1] est un artiste, chercheur et philosophe hollandais. Il anime depuis plusieurs années l'excellent Next Nature [2], qui n'est pas seulement un site d'information qui interroge notre rapport au monde (dont a été tiré récemment un livre, le Next Nature Book), mais aussi un laboratoire de designers qui proposent d'étonnantes interventions pour interroger notre rapport à la technologie. C'est le cas du Nano Supermarket, une collection de prototypes censée utiliser les nanotechnologies pour nous faire réfléchir à leur impact ; et In-Vitro Meat, une passionnante réflexion sur notre rapport à la nourriture à l'heure où les technologies permettent de la produire artificiellement. L'un des thèmes que le site explore activement depuis de nombreuses années est ce que Koert van Mensvoort appelle la société de simulation [3] qui s'appuie sur une réflexion de l'auteur qui date de 2009, mais qui demeure toujours aussi stimulante. Concept Sniffer from Lloyd on Vimeo. Qu'ont en commun Tenet (...) Lire la suite »
30 ans de Gnu et du logiciel libre

Entretien avec Lionel Allorge de l’April à l’heure de Prism, "les logiciels libres sont les plus sûrs"

Pierric MARISSAL

Ce vendredi est célébré le trentième anniversaire de la création de GNU, le système d’exploitation libre de Richard Stallman, évènement fondateur du logiciel libre. L’occasion de revenir sur la philosophie du logiciel libre et son importance à l’heure de Prism et de la révolution mobile avec le président de l’April, association de promotion du libre, Lionel Allorge. Entretien.

April, association créée en 1996 à Saint Denis, Paris 8. Dans le "bocal", lieu où se réunissaient les étudiants en informatiques pour programmer. Ils ont rapidement été en contact avec Richard Stallman créateur de GNU et de la Free Software Foundation et font aujourd’hui tout un travail de défense et promotion du logiciel libre. On fête aujourd’hui les 30 ans du libre, suite à l’appel fondateur de GNU, par Richard Stallman… Pouvez-vous nous raconter ce qui a mené à cet acte ? Lionel Allorge Lionel Allorge : Tout est partie de l’idée fondatrice que les utilisateurs doivent pouvoir rester maitres de leur système informatique, quel qu’il soit, ordinateur, tablette, smartphone… Richard Stallman le dit souvent, ou bien c’est vous qui contrôlez votre ordinateur ou bien c’est votre ordinateur qui vous contrôle. On le voit très bien avec l’iPhone par exemple où vous ne pouvez installer que des logiciels qui ont été validés par Apple. C’est Apple qui décide ce que vous faites avec un iPhone ou un iPad. L’autre (...) Lire la suite »
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L’Internet des BRICS pourrait mettre fin au Réseau contrôlé par les Etats-Unis

Russia Today
Le bloc des BRICS est sur le point de créer un nouveau système qui garantit l’accès à Internet simple et bon marché à des millions de personnes. De cette façon, pourrait être mis fin à l’hégémonie des Etats Unis d’Amérique (EUA) sur le Réseau. Il s’appelle BRICS Cable et se présente comme une infrastructure alternative dans un monde qui se trouve au milieu d’importants défis économiques. Car actuellement, les pays du BRICS sont connectés entre eux à travers des centres de télécommunications situés en Europe et aux Etats-Unis, ce qui implique des coûts élevés pour eux. Il s’agit d’un système formé par des câbles de fibre optique de 34 000 kilomètres de long, avec une capacité de 12,8 terabits par seconde, qui unira la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil (c’est-à-dire, les BRICS), avec les Etats-Unis par Miami. Sa finalité sera de garantir à des millions de personnes un accès à Internet facile et bon marché. De la même manière, il offrira un accès immédiat aux pays du bloc aux 21 pays africains et (...) Lire la suite »
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