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Thème : Liberté de la presse
J’ai jadis croisé ma consoeur Shireen Abu Akleh à Ramallah, à Gaza, à Jérusalem...

Il est scientifiquement prouvé qu’une balle dans la tête fait taire une journaliste

Jacques-Marie BOURGET

Cinquante six journalistes assassinés en Palestine depuis 20 ans . Pas très grave puisque l'important demeure : les balles qui tuent ces femmes et ces hommes sont tirées par des démocrates. L'état sioniste est bien sûr coupable puisqu' un feu vert éclatant et permanent est donné à toutes les exactions et atteintes au droit de l'homme. La mort de Shireen, la journaliste Palestinienne, est "un crime de guerre" ! Et alors, la traduction de Tsahal n'est elle pas "Armée de Défense". Tout crime israélien est légitime.

Aujourd’hui ces vidéos implacables qui nous déroulent à volonté la bobine de la vie nous permettent aussi, quand le drame tend sa toile, de voir la mort en face. En regardant les images de ma magnifique consœur Shireen Abu Akleh, prise dans une rafale de tirs, j’ai revécu ma propre mort, ou presque mort. En effet puisque le 21 octobre 2000 à Ramallah, j’ai été ainsi pris, comme elle, dans la mire d’un tireur « d’élite » israélien. Qui m’a visé au cœur. Hasard de l’histoire, le criminel de guerre -puisqu’il s’agit de cela selon la Convention de Genève- n’a pas touché ce qu’il voulait détruire ; tirant juste quelque centimètres trop haut. Grâce à cette association du hasard et du formidable talent des chirurgiens Palestiniens j’ai survécu. Soyons clairs, la victime est bien Shireen et non moi qui suis encore là. Ecrire ces lignes ce n’est qu’une façon d’être solidaire par le témoignage. D’expérience, je peux décrire les secondes horrifiantes qui furent, pour Shireen, les dernières de sa vie. Vous êtes journaliste, (...) Lire la suite »
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La Charte de Munich pour les oublieux

PERSONNE

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Munich, 1971)

Comment séparer le bon grain de l’ivraie, comment distinguer le « journaliste digne de ce nom » du pseudo-journaliste embarqué, stipendié ? Il suffit d’appliquer la grille que constitue la Charte de Munich, « signée le 24 novembre 1971 par plusieurs syndicats européens et adoptée par la Fédération européenne des journalistes au début des années 1990 ». Il semblerait que cette charte soit ignorée des milieux médiatiques (*) : ceci expliquant cela. Ceci expliquant le silence sur l’extradition en cours, ou plutôt sur l’enlèvement en cours... Comme si le processus d’effacement de l’existence même du journaliste Julian Assange avait commencé. Préambule Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs (...) Lire la suite »

"Pouvoir absolu et arbitraire" : La mise à mort de Extinction Rebellion et de Julian Assange (Media Lens)

DC & DE
Les citations abusives des vérités énoncées par George Orwell sont si répandues que nous pouvons facilement passer à côté de leur signification. Par exemple, avec une ironie parfaite (orwellienne), la BBC a placé une statue d'Orwell à l'extérieur de la Broadcasting House, portant l'inscription : "Si la liberté signifie quelque chose, c'est le droit de dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre." De belles paroles, mais suffisamment ambiguës : la BBC pourrait prétendre qu'elle ne fait qu'exercer sa "liberté" en canalisant sans cesse la vision du monde des puissants - une propagande grossière que beaucoup de gens "ne veulent certainement pas entendre". La véritable intention d'Orwell est plus claire dans ce deuxième commentaire : "Le journalisme, c'est imprimer ce que quelqu'un d'autre ne veut pas voir imprimé : tout le reste, ce sont des relations publiques". Dans cette phrase qui lui est attribuée (bien qu'il y ait un certain débat sur son origine), Orwell parlait du pouvoir - le vrai (...) Lire la suite »

Médias : quand les puissances d’argent tentent de censurer la presse

Franck M

En France, de plus en plus de journalistes et de rédactions sont trainés devant les tribunaux par les grandes entreprises et hommes d'affaires sur lesquels ils enquêtent. Une dérive inquiétante, qui menace la liberté d'informer.

La presse française est-elle toujours, selon la formule consacrée, « libre et indépendante » ? A l'exception de quelques publications historiques, comme le Canard Enchaîné, et d'une partie des nouveaux pure players du Web, force est de constater qu'une écrasante part des médias hexagonaux « qui comptent » – tous supports confondus : presse, radio, TV, Internet – fait désormais partie de vastes empires financiers n'ayant que peu à voir avec le journalisme. Cette mainmise des puissances de l'argent sur le paysage médiatique français – et donc, in fine et en dépit des protestations de pure forme garantissant l'indépendance des rédactions vis-à-vis de leurs actionnaires, sur l'information – est on ne peut plus clairement condensée dans cette infographie, régulièrement mise à jour par le site Internet du Monde Diplomatique. Aude Lancelin, un licenciement politique Bouygues (TF1, LC1), Dassault (Le Figaro), Drahi (Libération, RMC, BFM), Bolloré (Canal+, Cnews), Pinault (Le Point), Niel (Le Monde, L'Obs), Tapie (...) Lire la suite »

« Le Monde » soutient Julian Assange comme la corde soutient le pendu

Laurent DAURÉ

Dans son éditorial du 25 février, Le Monde a pris position sur la demande d’extradition formulée par Washington à l’encontre du fondateur de WikiLeaks. Le titre de l’article – « Julian Assange ne doit pas être extradé aux États-Unis » – ne reflète pas la duplicité maligne de son contenu. Derrière le soutien minimal, on trouve en effet une charge malhonnête et calomnieuse contre un journaliste persécuté, un prisonnier politique ; l’indignité étant aggravée par le fait que le « quotidien de référence » a jadis beaucoup profité de son partenariat avec WikiLeaks.

« Quelque méchants que soient les hommes, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu ; et, lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feignent de croire qu’elle est fausse, ou ils lui supposent des crimes. » La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664) La justice britannique statuera dans quelques mois sur la recevabilité de la procédure d’extradition, et par là même sur le sort de Julian Assange, qui deviendrait encore plus sombre qu’il ne l’est déjà si le journaliste australien devait subir un procès aux États-Unis. Le fondateur de WikiLeaks y fait l’objet de 18 chefs d’inculpation – en particulier celui d’espionnage – et risque jusqu’à 175 ans de prison pour… avoir publié la vérité sur les crimes et turpitudes de Washington. Les audiences ayant débuté le 24 février à la Woolwich Crown Court de Londres, Le Monde s’est sans doute senti obligé de « soutenir » Julian Assange, surtout que celui-ci est victime d’un traitement cruel et dégradant depuis plusieurs années. Détenu à la prison de (...) Lire la suite »

La guerre de l’Empire contre le journalisme d’opposition continue de s’intensifier (Medium)

Caitlin JOHNSTONE
Le journaliste Glenn Greenwald a été inculpé par le gouvernement Bolsonaro au Brésil avec le même angle d'accusations que celui utilisé par les Etats-Unis pour cibler le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Selon le New York Times : Citant des messages interceptés entre M. Greenwald et les pirates informatiques, les procureurs affirment que le journaliste a joué un "rôle évident en facilitant la commission d'un crime". Par exemple, les procureurs affirment que M. Greenwald a encouragé les pirates à supprimer des archives qui avaient déjà été partagées avec The Intercept Brasil, afin de brouiller les pistes. Les procureurs affirment également que M. Greenwald communiquait avec les pirates alors qu'ils surveillaient activement les conversations privées sur Telegram, une application de messagerie. Six autres personnes ont été inculpées, dont quatre qui ont été détenues l'année dernière en relation avec le piratage de téléphones portables. Cet argument est essentiellement indissociable de celui (...) Lire la suite »

La Charte oubliée, les illusions perdues

PERSONNE
« Être journaliste, c’est publier quelque chose que quelqu’un d’autre ne voudrait pas voir publié. Tout le reste n’est que relations publiques » (Orwell) Quand le vin de Champagne eut monté à toutes les têtes, la raison de la visite que faisaient à Lucien ses camarades se dévoila. Tu ne peux pas, lui dit Lousteau, te faire encore le soutien de Julian. Assange est un activiste, il est isolé, c’est maintenant l’heure de l’hallali, et l’opinion publique a bien d’autres préoccupations. Cela pourrait nuire à ta carrière. Tu devrais faire un article pour prendre tes distances, poursuivit Blondet. Comment ! Après mon texte sur la liberté de la presse tenue en laisse par quelques milliardaires, sur les lanceurs d’alerte en danger, vous voulez que je me renie, que je... demanda Lucien. Émile, Blondet, Hector, Merlin, Étienne, Lousteau, Félicien, Vernou, tous interrompirent Lucien par un éclat de rire. Tu vois, lui dit Lousteau, on est anonyme pour l’attaque, mais on signe très bien l’éloge des puissants. Les (...) Lire la suite »

Justice pour Julian Assange, un test pour la démocratie occidentale (AntiWar)

Nozomi HAYASE
C'est la 7ème année que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a passé Noël confiné à l'ambassade de l'Equateur à Londres. Depuis près d'une décennie, la chasse aux sorcières agressive du gouvernement américain l'a piégé au Royaume-Uni. Assange a demandé l'asile politique à l'ambassade de l'Équateur en 2012 afin d'atténuer le risque d'extradition vers les États-Unis, lié à ses activités de publication. Il s'est vu refuser l'accès aux soins médicaux, à l'air frais, à la lumière du soleil et à un espace adéquat pour faire de l'exercice, et ce sans mise en accusation de la part du gouvernement britannique. En décembre 2015, le Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire a conclu qu'Assange était "arbitrairement privé de sa liberté et a exigé sa libération". Pourtant, le refus du gouvernement britannique de se conformer aux conclusions de l'ONU a permis à cette détention illégale de se poursuivre. Cette persécution cruelle d'Assange représente une crise profonde de la démocratie occidentale. Au fur et (...) Lire la suite »

Etats-Unis : La "Résistance" démocrate se démène pour justifier son soutien aux poursuites contre Assange par Trump (GreanVille Post)

Caitlin JOHNSTONE
[note du traducteur : la « Résistance » est le nom de guerre que des Démocrates US se sont donnés pour marquer leur « opposition » à Trump] Depuis que les soupçons ont été confirmés que l'administration Trump travaille effectivement à poursuivre et emprisonner le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, pour avoir publié des documents authentiques, la soi-disant "Résistance" se démène pour expliquer exactement pourquoi elle soutient avec autant d'enthousiasme cette opération. Et quand je dis « se démène », je suis très, très généreuse. Quand on a appris qu'une erreur de copier-coller d'un document judiciaire avait par inadvertance révélé le fait que l'administration Trump poursuivait un programme qui, de l'avis de divers [expertshttps://theintercept.com/2018/11/16/as-the-obama-doj-concluded-...] politiques, aurait des effets dévastateurs sur la liberté de la presse, le supporter de #Resistance et membre d'un think tank de Washington, Neera Tanden, a répondu par un tweet, "Never mess with karma" [Ne jouez (...) Lire la suite »

La Fédération internationale des journalistes exige une explication aux violences israéliennes contre ses dirigeants

SNJ-CGT

Les dirigeants de la FIJ ont été visés samedi 17 novembre par des tirs de grenades lacrymogènes lancées par des soldats israéliens en réponse à leur manifestation pacifique demandant la liberté de mouvement des journalistes palestiniens.

Un membre du Comité exécutif de la FIJ a été blessé après avoir été touché à l’épaule et beaucoup d’autres membres sont restés choqués après les attaques. Dans une lettre ouverte adressée au Premier Ministre Israélien, la FIJ- dont le comité exécutif se réunit à Ramallah, a demandé une réponse urgente à cette agression non provoquée sur une manifestaion pacifique en soutien aux droits des journalistes palestiniens. Dans la lettre copiée aux Nations Unies et à l’UNESCO, les dirigeants de la FIJ ont dit : Après avoir répondu à la presse durant quelques minutes, les dirigeants mondiaux de la FIJ et quelques journalistes palestiniens ont défilé pacifiquement sur plusieurs centaines de mètres dans la rue, vers le checkpoint Qalandia. A environ cent mètres de ce point important d’entrée de Jérusalem, l’armée israélienne, sans aucune sommation et sans aucune discussion, a lancé une dizaine de tirs de grenades lacrymogènes vers le cortège, blessant au passage à l’épaule l’un des membres du comité exécutif de la FIJ et (...) Lire la suite »
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