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Thème : Orlando BOSCH

Terrorisme : lettre de juillet à Obama

Jacqueline ROUSSIE
Monsieur le Président, Une découverte macabre a été faite il y a deux mois dans la commune argentine de Virreyesú. Les ossements humains, retrouvés dans un baril de ciment, ont été identifiés. Il s’agit des restes du diplomate cubain Jesús Cejas Arias, disparu en août 1976 sous la dictature de Jorge Varela. Cet homme avait disparu en même temps que son collègue Galañena Hernández. Les restes de Galañela Hernández avaient été retrouvés et identifiés en 2012. Ils se trouvaient aussi dans un baril de ciment. Ces deux jeunes diplomates Cubains de 22 et 26 ans avaient été séquestrés dans le centre clandestin de l’Opération Condor de Buenos Aires, Automotores Orletti. Votre concitoyen Guillermo Novo Sampol, membre de la sinistre organisation CORU créée par Orlando Bosch, était venu spécialement des Etats-Unis pour participer à un interrogatoire musclé de ces deux Cubains. Tortures, assassinats, la suite, nous la connaissons, hélas. Galañena Hernández Jesús Cejas Arias Orlando Bosch et son acolyte Luis Posada (...) Lire la suite »

Vénézuéla - Aucun doute : Otto Reich était bien derrière le plan d’attentat visant Capriles.

Jean-Guy ALLARD

18 Mars 2013 - Les révélations faites par le président en charge du Vénézuéla, Nicolás Maduro, autour d’un complot destiné à assassiner l’opposant Henrique Capriles confirment des informations provenant de Miami et indiquent comment les anciens hauts représentants des États-Unis, Otto Reich et Roger Noriega, tous deux liés à la CIA, se sont concertés avec l’extrême droite vénézuélienne pour fomenter un plan destiné - entre autres - non seulement à éliminer Capriles, mais encore à en faire un "martyre" en accusant du crime le gouvernement du Vénézuéla.

En fabriquant à l’opposition son "martyre", les conspirateurs cherchent à lui créer un motif de mobilisation et, surtout, cherchent à créer un prétexte pour encourager un climat de violence et de déstabilisation totale. Objectif final : essayer d’empêcher la tenue des élections présidentielles du 14 Avril prochain, ou au moins mettre en cause leur validité. Élections au cours desquelles - tout le monde le reconnaît - il leur sera impossible de mettre en déroute les forces chavistes.

L'ex ambassadeur de Caracas, Reich, a contribué activement au retour aux États-Unis du terroriste Orlando Bosch, responsable de la destruction en plein vol d'un avion civil cubain. Reich, ce fils Cubain d'un Autrichien qui a trouvé refuge à Cuba après avoir collaboré avec les Nazis - ce qui pourrait expliquer son mépris viscéral de Capriles - est depuis longtemps membre du cercle des amis intimes du terroriste Posada Carriles, lequel a une grande expérience en conspiration. Ils ont oeuvré ensemble pendant des années autour de plans en tous genres pour tenter de renverser la Révolution Cubaine et d'éliminer physiquement son leader Fidel Castro. Dans les années 80 ils firent tous deux partie de l'opération lancée par l'administration Reagan contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua qui devait finir par le scandale Iran-Contra. Alors qu'il était assistant au Secrétariat d'État du gouvernement de George W. Bush, Reich s'est chargé personnellement des négociations avec la présidente du Panamá, (...) Lire la suite »

Terrorisme médiatique dans le journal français «  Le Monde ».

Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Le journal français « Le Monde » a publié le 4 mai 2011 un article squelettique sous une signature « neutre » et timide de trois initiales : P.A.P. cette rubrique énigmatique avait un titre à la Frankenstein pour les lecteurs car il a mis le nom d'Orlando Bosch, ni plus ni moins, en souvenir de sa mort à Miami, Etats-Unis, le mercredi 27 avril, à 84 ans. (1) Sous la responsabilité de P.A.P. (2) (« pour sujet nuisible (3) ») et celle des pages du « Monde » d'innombrables petits journaux qui jouissent d'une très mauvaise réputation ont écrit contre Cuba. De nombreux sympathisants de la Révolution Cubaine en France ont dit à ce chroniqueur qu'ils recherchent tous les jours avidement dans les bazars ou dans un blog d'internet sur le site web du « Monde » les gloses accoutumées de P.A.P. pour bien rigoler à la lecture de dénonciations paranoïaques qui, par leur côté superficiel, manipulateur et trompeur par rapport aux situations basées sur la vie réelle, paraissent se moquer de la dignité du travail de (...) Lire la suite »

Orlando Bosch confirme la complicité de Montaner avec son réseau terroriste

Jean-Guy ALLARD
CARLOS Alberto Montaner, condamné pour terrorisme à Cuba en 1961 et dénoncé à de nombreuses reprises comme agent de la CIA, fut membre du réseau terroriste d'Orlando Bosch et aurait mis un véhicule au service du tueur qui devait préparer un attentat à Paris contre le commandant de la Révolution cubaine Ramiro Valdés. C'est ce qui vient d'être confirmé dans les « Mémoires » d'Orlando Bosch parues à Miami, où le chef terroriste explique qu'après avoir eu confirmation de la visite en France du dirigeant cubain, son organisation chargea l'un de ses membres, en l'occurrence Juan Felipe de la Cruz, de préparer un attentat à l'explosif contre l'ambassade cubaine à Paris. Bosch rappelle qu'il se trouvait à l'époque en liberté sur parole, et que malgré son statut judiciaire « la première chose » qu'il fit fut de rencontrer d'autres terroristes. Et « étant donné qu'il nous était formellement interdit d'employer les noms MIRR et Poder Cubano, nous avons baptisé notre organisation Accion Cubana (AC) ». « AC reçut de (...) Lire la suite »
le terrorisme protégé des Etats-Unis

"El Cojo" Castillo : le "chaînon manquant" du Crime de la Barbade

Jean-Guy ALLARD

Complice de Posada et de Bosch dans l’attentat terroriste le plus horrifiant provoqué par la guerre sale déchainée il y a 50 ans par Washington contre Cuba, celui qui est aussi l’auteur de l’attentat de Mérida, au Mexique, où fut assassiné Artagnan Dà­az Dà­az, vit en toute tranquillité à son domicile de Hialeah, en Floride.

De la même manière que Orlando Bosch et Luis Posada Carriles, responsables de la destruction en plein vol d'un avion cubain, le 6 octobre 1976, et que Frank Castro, aujourd'hui converti en narcotrafiquant, un autre collaborateur de la CIA qui a pris part à cette action terroriste qui a fait 73 morts, vit à Miami sans avoir jamais eu à affronter la justice. Un rapport du FBI portant la date du 2 novembre 1976 place « El Cojo » Castillo à Caracas, « quelques jours » avant les faits : « Des plans relatifs à l'attentat à la bombe contre un avion de Cubana ont été discutés dans un bar de l'hotel Anauco Hilton, de Caracas, Venezuela. Frank Castro, Gustavo Castillo, Luis Posada Carriles et Morales Navarrete étaient présents à la réunion ». José Luis Méndez est un chercheur spécialisé, auteur de nombreux livres sur le terrorisme contre Cuba. En entrevue, il analyse de nouveaux documents classifiés sur le sujet, fournis depuis Caracas par la chercheure venezolano-étsunienne Eva Golinger. Comme spécialiste du (...) Lire la suite »

Une journaliste réputée dénonce l’alliance de McCain avec des terroristes

Jean-Guy ALLARD

ANN Louise Bardach, la reporter nord-américaine célèbre pour son entrevue avec Luis Posada Carriles et ses recherches au sujet du terrorisme cubano-américain expose dans un important article rédigé pour le site web www.slate.com les profonds liens existant entre le candidat présidentiel républicain John McCain et des terroristes notoires de Miami.

Bardach souligne que la campagne de McCain possède « ses propres connexions discutables avec des terroristes ». « McCain a associé sa campagne avec le Cuban Liberty Council, un groupe anti-Castro intransigeant qui a dicté sa polà­tique à George W. Bush », écrit la reporter. « Deux des membres les plus éminents de cette organisation, la personnalité média Ninoska Perez-Castellón et son mari, Roberto Martà­n Perez, se retrouvent parmi les propagandistes et défenseurs les plus acharnés de McCain à Miami » . C'est ainsi que la campagne de McCain et ses propres conseillers se trouvent alliés avec des individus « qui ont commis des actes que tout observateur raisonnable définirait comme du terrorisme », dit la réputée journaliste d'enquête. Bardach rappelle que dans son livre Los caminos del guerrero, le terroriste international Luis Posada Carriles remercie deux dirigeants actuels du Cuban Liberty Council pour leur aide. Elle confirme ensuite que « des centaines de pages » de documents déclassifiés du FBI, de (...) Lire la suite »
6 Octobre 1976, premier sabotage en plein vol d’un avion de ligne. 2008, les auteurs toujours protégés par Washington

Fidel Castro : allocution du 15 octobre 1976

Fidel CASTRO

[Introduction de J-F Bonaldi, le 6/10/2008 :] Ici à Cuba, c’est encore le 6 octobre, en la trente-deuxième année du crime de la Barbade, du sabotage en plein vol d’un avion de passagers cubains : 73 morts, dont toute l’équipe d’escrime junior qui venait de rafler toutes les médailles d’or du Championnat centraméricain, deux équipages au complet, de jeunes Guyanais venant faire des études de médecine à Cuba, des Nord-Coréens… Ce fut, si je ne me trompe, le premier sabotage du genre (encore, hélas, une « première »cubaine !) Mais que la presse internationale est silencieuse à ce sujet !

A Cuba, en revanche, la plaie saigne encore. La télévision vient de passer un nouveau documentaire de quasiment une heure et demie sur ce sabotage. C'est bien de rappeler cette meurtrissure, parce qu'une bonne partie de la population ne l'a pas vécue dans sa chair. Moi oui. Et je me rappelle :des journées terribles, faite d'impuissance, de deuil, de rage. Exactement ce que continuent de vivre jour après jour les parents, enfants, frères et soeurs, grands-pères et grands-mères des victimes. Trente-deux ans après, ils sont incapables de raconter leur vécu devant une caméra, de rappeler les faits sans hoqueter de tristesse, sans parvenir à retenir leurs larmes, qui sont tout autant de douleurs que de rage. Parce que le crime est restée impuni : Posadas Carriles et Orlando Bosch coulent des jours heureux au soleil de Miami, celui-ci gracié par Bush père, celui-là par Bush fils… Il faudrait les obliger tous deux à voir ces visages et ces pleurs, ces sanglots et ces balbutiements. Mais aussi cette (...) Lire la suite »