L'un des arguments les plus constants des médias pro-impérialistes et pro-sionistes a été la violence "innée" et la tendance à la terreur de la part du peuple palestinien, les présentant comme porteurs d'une idéologie médiévale de martyre et de ferveur fanatique pour la mort.
Aucune volonté, terrestre ou céleste, ne peut empêcher les Palestiniens de vivre dignement dans leur territoire ancestral. Les Palestiniens ont le droit inaliénable de vivre en paix et en sécurité, de cultiver leurs terres et de bâtir un avenir prospère pour les générations à venir. Aucune force ne pourra jamais éteindre leur détermination ni leur attachement indéfectible à leur patrie. La Résistance et la solidarité des peuples libres sont les seules voies vers une solution durable et équitable pour le peuple palestinien.
Si l’on peut se réjouir de voir (enfin) les grandes ONG et jusqu’aux institutions internationales prendre la mesure du drame incommensurable qu’essuie la population palestinienne depuis des décennies qu’elle vit une Nakba permanente, il faut néanmoins dénoncer leurs lenteurs administratives.
Y a-t-il encore une vie après Gaza ? Récemment, un ex-collègue, professeur dans les prisons, m’envoyait ce message à propos de Gaza, adressé à tous ses contacts : « Plus jamais ça ! et Pas en mon nom ! Vous voyez de quoi je parle, n’est-ce pas ? Inacceptable, intolérable, insupportable, immonde, ignoble, à gerber, ces événements me rendent malade, pas vous ? » Oui, comme beaucoup d’autres, ce qui se passe à Gaza me rend malade, moi aussi. Nie wieder, Never again, Plus jamais ça, nous l’avions écrit en grandes lettres dans les livres d’histoire après le ghetto de Varsovie, après Hiroshima, après Auschwitz. Mais, comme le disait Arundhati Roy lors d’une conférence sur Gaza, le « Nie » et le « No » sont tombés, il ne reste que « Wieder » et « Again ». Les horreurs d’il y a quatre-vingts ans ont repris vie à Gaza 2024.
Le génocide en cours commis par Israël à Gaza est étouffé par des conditions qui, pendant des décennies, n’ont rien fait pour atténuer les conséquences du colonialisme de peuplement pour les Palestiniens, et encore moins pour leur assurer une quelconque sécurité ou libération.