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Thème : Palestine

Dans leur lutte, les Palestiniens ont davantage utilisé des moyens pacifiques que la violence

Joseph R. ORO

L'un des arguments les plus constants des médias pro-impérialistes et pro-sionistes a été la violence "innée" et la tendance à la terreur de la part du peuple palestinien, les présentant comme porteurs d'une idéologie médiévale de martyre et de ferveur fanatique pour la mort.

La méthode suivie par ces médias a été d'omettre complètement la vaste feuille de lutte pacifique et de résistance non violente de la part du peuple palestinien, d'une part, tandis que les cas d'actes violents sont dramatisés et amplifiés d'autant plus s'ils sont pour certains, apparemment, “inexplicables et sortis de nulle part”, comme les horribles attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Joseph Goebbels a dit qu '"un mensonge répété mille fois devient une grande vérité" (1). Le conflit israélo-palestinien (faute d'un meilleur terme) n'a pas débuté le 7 octobre 2023, et la volonté des groupes armés palestiniens de recourir à la violence n'est pas le seul obstacle à la paix. Au cœur de cette tragédie insoluble se trouve l'incapacité d'une puissance coloniale et occupante (et de ses facilitateurs) à accepter le rejet par un peuple de son assujettissement et sa détermination à le combattre. Quelle que soit la forme prise par cette résistance - et cela inclut une longue histoire de non-violence et de (...) Lire la suite »

Stop à l’extermination ...

Mustapha STAMBOULI

Aucune volonté, terrestre ou céleste, ne peut empêcher les Palestiniens de vivre dignement dans leur territoire ancestral. Les Palestiniens ont le droit inaliénable de vivre en paix et en sécurité, de cultiver leurs terres et de bâtir un avenir prospère pour les générations à venir. Aucune force ne pourra jamais éteindre leur détermination ni leur attachement indéfectible à leur patrie. La Résistance et la solidarité des peuples libres sont les seules voies vers une solution durable et équitable pour le peuple palestinien.

Au cœur de la terreur de Gaza, les Palestiniens se battent avec honneur, Contre un ennemi sauvage, ils résistent sans faillir, Son arrogance sans limite désigne, Sa barbarie et un bain de sang à mettre fin. Œil pour œil, dent pour dent, la règle ancienne est là, Pour arrêter le massacre, la justice doit prévaloir, La communauté mondiale condamner et agir, c'est moi qui le dis, Les actes cruels de ceux qui oppriment et tuent. Les habitants de Gaza ont le droit de vivre, se défendre, rester debout, Contre une invasion sioniste brutale, un génocide sans équivalent. Le monde doit se lever, dire stop à l’extermination, Son silence relève de la complicité avec ces sionistes assassins, avec force, il est temps d'agir. Face à tant de douleur, de dizaines de milliers de vies perdues sans raison, Plus longtemps spectateurs impuissants, nous ne pouvons rester, Le temps nous dicte de dire stop, lutter et cesser le génocide du peuple palestinien, Changeons l’équation et mettons les sionistes sous mandat, (...) Lire la suite »

Palestine occupée : en parlant de génocide... Rappel !

Daniel VANHOVE

Si l’on peut se réjouir de voir (enfin) les grandes ONG et jusqu’aux institutions internationales prendre la mesure du drame incommensurable qu’essuie la population palestinienne depuis des décennies qu’elle vit une Nakba permanente, il faut néanmoins dénoncer leurs lenteurs administratives.

Ces fonctionnaires grassement rémunérés n’ont que trop tardé dans leur prise de conscience de l’étendue des dévastations et du malheur absolu qu’endurent une population assiégée de toutes parts, tant par le régime colonial d’apartheid, ses soutiens, son armée et ses colons, que par le peu de cas qu’en ont fait ces institutions prestigieuses ayant manqué à leurs devoirs élémentaires. Il aura fallu l’incroyable détermination des factions de la résistance palestinienne, ayant bien compris qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même, faite de sacrifices, de patience, de longues et prudentes préparations, et son coup de pied dans le guêpier sioniste le 7 octobre 2023 pour ébranler l’ensemble de la ‘communauté internationale’ et la réveiller de sa torpeur complice, pour qu’elle prenne enfin ses responsabilités face à un régime dont les pratiques ‘terroristes’ feraient passer celles de Daech et de l’E.I. pour quelques anodines escarmouches. Je veux ici reprendre ce que j’écrivais il y a déjà plus de 15 ans sur le (...) Lire la suite »
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Résistance contre l’Amalek du XXIe siècle

Mohamed EL BACHIR
Nous sommes le 9 mars 2010. Á la question posée par le journaliste Laurent Zecchini, « le Proche-Orient fait-il face à de nouveaux dangers ? », la réponse de feu le Président Israélien, Shimon Péres, fut limpide : « Oui, car nous sommes confrontés à de nouvelles ambitions. Les Perses veulent de nouveau contrôler le Proche-Orient. Que ce soit pour des motifs religieux importe peu... » Concernant les pays arabes, le Président ajouta : « ... La plupart des Arabes en sont profondément préoccupés. Ils ont peur d’une agression de l’Iran, et ils ne savent pas quoi faire. Israël n’est plus le principal problème pour eux, c’est l’Iran, qui utilise le conflit israélo-arabe comme une excuse pour ses ambitions... »(1) Ces propos font échos à ceux, tenus en des termes bibliques, trois mois plus tôt, par le Premier ministre israélien Benyamin Netannyahou à Auschwitz et je cite : « nous nous souviendrons toujours de ce que nous a fait l’Amalek nazi, et nous n’oublierons pas de nous tenir sur nos gardes face au nouvel Amalek (...) Lire la suite »

La Palestine, le politiquement correct et les bénis-oui-oui

Maryse Laurence LEWIS
En revenant d’une réunion conviée par le groupe Hochelaga pour la Palestine, voici ce que j’ai envie d’écrire. La base se nomme Labor for Palestine et organise des rencontres dans divers quartiers de Montréal. Le panel se composait de Safa Chebbi, présentement à la maîtrise en sociologie ; Vincent Mousseau travailleur social ; Ellen Gabriel Katsitsakwas porte-parole mohawk ; ainsi que Hashem Ali, poète palestinien. Ce sont les discours de deux femmes palestiniennes qui m’ont semblé les plus éloquents. Malheureusement, je ne me souviens pas du nom de la seconde oratrice et il n’est pas mentionné sur leur site. Jamais je n’ai entendu un politicien québécois s’exprimer aussi justement, avec autant d’intelligence et d’aplomb. Lors de la période d’échange avec le public, deux hommes ont appelé à une intifada internationale ! Ils ne suggéraient pas seulement des manifestations, des actes de désobéissance civile, mais une lutte armée. Les membres du panel n’ont en aucun cas appelé à des actes violents, sans pour (...) Lire la suite »

La Tempête Al-Aqsa et nous : le soutien à la résistance est un droit légitime (Partie 1)

Luk VERVAET

Y a-t-il encore une vie après Gaza ? Récemment, un ex-collègue, professeur dans les prisons, m’envoyait ce message à propos de Gaza, adressé à tous ses contacts : «  Plus jamais ça  !  et Pas en mon nom  !  Vous voyez de quoi je parle, n’est-ce pas ? Inacceptable, intolérable, insupportable, immonde, ignoble, à gerber, ces événements me rendent malade, pas vous  ? » Oui, comme beaucoup d’autres, ce qui se passe à Gaza me rend malade, moi aussi. Nie wieder, Never again, Plus jamais ça, nous l’avions écrit en grandes lettres dans les livres d’histoire après le ghetto de Varsovie, après Hiroshima, après Auschwitz. Mais, comme le disait Arundhati Roy lors d’une conférence sur Gaza, le « Nie » et le « No » sont tombés, il ne reste que « Wieder » et « Again ». Les horreurs d’il y a quatre-vingts ans ont repris vie à Gaza 2024.

On ressent le désespoir du philosophe Theodor Adorno quand il écrivait, vingt ans après la découverte de l’horreur du camp de la mort d’Auschwitz : « Écrire un poème après Auschwitz est barbare, il faut se demander si l’on peut encore vivre après Auschwitz. L’idée, qu’après cette guerre la vie pourrait continuer ‘normalement’ ou même qu’il pourrait y avoir une reconstruction de la civilisation ... est une idée stupide ». On se sent comme dans le film Zone of Interest, où les bourreaux nazis vivent une vie tout à fait normale et agréable de l’autre côté du mur du camp d’extermination d’Auschwitz. Tout comme nous à côté de Gaza. Les similitudes sont là. Avec cette différence qu’aujourd’hui, les drapeaux palestiniens sont portés par des millions de personnes dans le monde entier. Que nous avons encore la possibilité de changer le cours de ce génocide filmé. Que nous avons la possibilité de connaître et de faire connaître la vérité : non, Israël n’est pas la victime. Non, l’assaut du 7 octobre 2023 n’était pas une (...) Lire la suite »

En Palestine : la puissance du Droit... si les autorités l’appliquaient !

Daniel VANHOVE
Beaucoup de citoyens sont déçus voire dégoûtés de constater à quel point leur appartenance à ce qu’ils pensaient être des Etats exemplaires en termes de démocraties ne se vérifie pas dès lors que des intérêts supérieurs – et souvent cachés – sont à la manœuvre. Et cela jusqu’au sommet des institutions qu’ils croyaient être au-dessus de tout soupçon. Au point que même les plus hautes instances des Nations-Unies sont vues aujourd’hui avec la plus grande méfiance, quand elles ne sont pas dénoncées comme devant être dissoutes. Cela ne présage en aucun cas d’une avancée, d’un progrès de nos sociétés, bien au contraire. Qu’il faille en modifier les composantes et le fonctionnement est souhaitable, sinon nécessaire. Et quoi de plus normal dans un monde en constante évolution. Mais crier à la dissolution de ce qu’il a fallu des décennies à mettre en place ne paraît pas être une bonne décision et appartient plutôt à une sorte de démagogie facile qui ne résout rien, au final. L’Histoire n’est pas (encore) terminée, comme l’ont (...) Lire la suite »

Entre le marteau et l’enclume : l’histoire derrière les révélations du New York Times sur le 7 octobre

Jeremy SCAHILL, Ryan GRIM, Daniel BOGUSLAW
Anat Schwartz avait un problème. La cinéaste israélienne et ancienne responsable du renseignement de l’armée de l’air avait été chargée par le New York Times de travailler avec le neveu de son partenaire, Adam Sella, et le journaliste chevronné du Times, Jeffrey Gettleman, sur une enquête concernant les violences sexuelles commises par le Hamas le 7 octobre, qui pourrait modifier la façon dont le monde comprend la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. En novembre, la campagne militaire israélienne, qui avait déjà tué des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées, suscitait une opposition mondiale croissante. Sur son fil de réseaux sociaux, que le Times a depuis déclaré être en train d’examiner, Mme Schwartz a liké un tweet disant qu’Israël devait « transformer la bande de Gaza en abattoir » . « Violer n’importe quelle norme, c’est s’acheminer vers la victoire » , peut-on lire dans le message. « Ceux qui sont en face de nous sont des animaux humains qui n’hésitent pas à violer les règles (...) Lire la suite »
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La raison pour laquelle une invasion de Rafah est si dangereuse est qu’« Israël » n’a aucun plan

Robert INLAKESH
Depuis des semaines, le régime israélien menace d’envahir Rafah, où quelque 1,4 million de Palestiniens déplacés sont coincés, à côté de la frontière égyptienne. Les Nations Unies ont tiré la sonnette d’alarme, craignant une expulsion massive des habitants de Gaza vers le désert du Sinaï et une série d’événements faisant de nombreuses victimes. Le gouvernement américain a cependant approuvé l’attaque en précisant que les Israéliens doivent avoir un plan pour les civils. Le Royaume-Uni, qui s’est encore une fois honteusement abstenu lors du dernier projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu, a menacé de limiter les exportations d’armes vers son allié sioniste s’il envahissait Rafah. D’un autre côté, le deuxième partisan le plus fidèle du génocide de l’entité sioniste à Gaza, le gouvernement des États-Unis, a exprimé ce qui ne peut être décrit que comme des réserves quant à l’intention israélienne d’envahir la ville la plus au sud de la bande de Gaza. Bien que des (...) Lire la suite »

La normalisation de la terminologie de l’ONU conduit à la normalisation du génocide

Ramona WADI

Le génocide en cours commis par Israël à Gaza est étouffé par des conditions qui, pendant des décennies, n’ont rien fait pour atténuer les conséquences du colonialisme de peuplement pour les Palestiniens, et encore moins pour leur assurer une quelconque sécurité ou libération.

Chaque fois que les hommes politiques, les diplomates ou les médias ne mentionnent pas la cause profonde de la violence, l’impunité d’Israël augmente, tout comme sa présence en Palestine. Les Palestiniens, quant à eux, sont privés du peu d’espace qui leur reste, et leur présence risque d’être anéantie par Israël. Alors que l’ONU a utilisé des termes tels que droit international, cessez-le-feu, aide humanitaire, déplacement forcé, expansion des colonies et bien d’autres qui font référence à des violations spécifiques commises par Israël, ce qui manque dans le récit, c’est l’identité coloniale d’Israël et sa présence en Palestine. La normalisation de la terminologie de l’ONU conduit à la normalisation du génocide. À partir de 1967, lorsqu’Israël a établi son occupation militaire de la Palestine comme une nouvelle étape dans ses objectifs coloniaux, la communauté internationale a trouvé plus facile et plus confortable de parler de « mettre fin à l’occupation » et d’établir « une solution à deux États ». Le colonialisme (...) Lire la suite »
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