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Thème : Parti de Gauche

COMMUNIQUE : Coup de force policier, judiciaire et politique contre Jean-Luc Mélenchon le Parti de Gauche et la France insoumise

Parti de Gauche 21
Ce mardi 16 octobre, aux aurores, le parquet de Paris, qui agit sous les ordres directs de la ministre de la justice a déclenché une opération d’ampleur contre Jean-Luc Mélenchon, le Parti de Gauche et la France insoumise Concernant les comptes de campagne pour l’élection présidentielle de 2017, la commission nationale des comptes de campagne a validé le 13 février 2018 les comptes de Jean-Luc Mélenchon sans aucune irrégularité. Ce n’est pas le cas pour ceux d’Emmanuel Macron pour lequel des irrégularités ont été notées. Afin de prouver publiquement son honnêteté, Jean-Luc Mélenchon a demandé le 8 juin 2018 le rééxamen de tous les comptes de campagne. Emmanuel Macron et ses proches ne sont pas persécutés. Pourtant, ils ont bénéficié de dons irréguliers pour leur campagne présidentielle. Le président de la République a aussi profité d’importantes ristournes de ses amis pour diverses prestations. Pourquoi aucune enquête préliminaire n’a été ouverte ? Pourquoi le président de la CNCCFP a passé son temps à (...) Lire la suite »
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Le PCF dans un cul de sac.

Jean ORTIZ

Oui, on aurait pu construire avec Mélenchon et bien d’autres, d’autres

un pôle ouvert de la gauche de gauche,

un pôle afin de créer un rapport de forces capable de peser sur toute la gauche

oui, cela aurait dû être engagé depuis longtemps dans le prolongement de ce Front de gauche que l’on a cantonné à un cartel d’appareils parisiens, et à une vie essentiellement électorale. Oui, les communistes avaient la majorité des clefs en main Oui, ils ont eu peur de leur ombre, de la dynamique populaire FG Oui, pratiquer le TSM (Tous Sauf Mélenchon) ne conduit qu’à l’affaiblissement mutuel Oui, on a voulu, sans mandat, nous engager dans le jeu des primaires à l’Américaine Oui, on a pris langue avec Montebourg, dans une certaine opacité, le même Montebourg devenu infréquentable suite à ces récentes déclarations Oui, l’appel de Pierre a été tardif, et a pu apparaître comme « par défaut » sans enthousiasme, comme un « ralliement », la pire des choses... Oui, Mélenchon doit élargir son dispositif pour permettre un rassemblement plus large, partagé, pluriel Oui, Mélenchon a plusieurs longueurs d’avance, parce que nous sommes restés spectateurs. Oui, Mélenchon est « charismatique », et alors ? Que (...) Lire la suite »
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Mélenchon est-il parti tout seul à la présidentielle ? Ou de l’amnésie collective.

Martine BILLARD *

Il est de bon ton dans les rangs du défunt Front de Gauche de se lamenter sur l’auto-proclamation de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le coup de force que cela aurait été, le fait qu’il serait parti tout seul sans attendre que les autres forces du Front de Gauche prennent position, etc.

Jacques Fortin parle même de « candidature imposée par une captation de voix et de notoriété qui « appartenaient » politiquement à la coalition « Front de Gauche » d’il y a cinq ans ». https://blogs.mediapart.fr/jacques-fortin/blog/141016/melenchonisation... Quelle drôle de caricature ! On peut lire aussi les commentaires à diverses notes de blog où des militants communistes accusent Jean-Luc Mélenchon de vouloir imposer son programme et exigent maintenant qu'on reparte de l'Humain d'abord. Mais qui l'a abandonné ? Mélenchon qui le propose comme ouvrage de référence sur son site jlm2017 (http://www.jlm2017.fr/le_projet). Ou P. Laurent qui a préféré faire un QCM ? L'Avenir en commun, programme de la France Insoumise a vu intervenir de nombreux contributeurs alors qu'en 2012 le programme avait été négocié entre des équipes restreintes du PCF, PG et Fase. Le problème n'est donc pas là. Le contenu ? Pour le moment aucune critique argumentée n'a été publiée, même si on peut se douter que la fermeture de (...) Lire la suite »
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Pour la direction du Parti communiste français, les présidentielles sont perdues. Restent les législatives

Vladimir MARCIAC

A ce jour, j’ai publié quelques dizaines d’articles sur ce site. On y cherchera vainement la moindre pique contre le Parti communiste français. Et cela n’est pas un hasard. J’ai toujours considéré un effet que, chaque fois qu’on s’attaquait aux communistes, on retrouvait dans les entreprises des salariés de toutes obédiences avec les yeux au beurre noir.

Le fait que l’idéal communiste ait été bafoué, caricaturé, bureaucratisé, stalinisé dans les pays qui étaient en mesure d’en être les tremplins mondiaux ne permet pas de jeter le PCF (qui n’y est pour rien) comme on jetterait le bébé avec l’eau du bain. Les communistes ont beaucoup donné à la France En France, quoi qu’en disent ses détracteurs, le Parti communiste a un passé glorieux : il a beaucoup apporté en matière de lutte contre l’ennemi nazi, pour des conquêtes sociales, l’élargissement de la démocratie, le développement des valeurs humaines. C’est un constat banal de dire que ses militants sont animés par un moteur qui est celui de l’amour de leur prochain, de la justice, de l’égalité de la fraternité, de la paix. Naguère, ils ont subi la prison, la torture, ils ont versé leur sang par dizaines de milliers pour libérer leur pays de l’occupant et toujours, depuis sa création en 1920, ils ont subi la répression patronale en raison de leur engagement altruiste au service des travailleurs. Un certain Karl Marx (...) Lire la suite »
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Du Brexit et de Madrid, perplexe mais motivé

Jean-Luc MELENCHON

À la sortie de l’Élysée, je suis revenu chez moi en courant chercher mes affaires puis prendre mon avion pour Madrid où il avait été convenu que je participerais à la soirée électorale avec la coalition Unidos-Podemos. Je ne raconte pas la visite à l’Élysée car Danielle Simonnet et Éric Coquerel, qui m’y accompagnaient, l’ont fait sur leurs blogs respectifs. Et comme je me suis exprimé sur le perron de l’Elysée, je ne vois rien à y ajouter.

Je fais un point rapide sur le Brexit, quoique je me sois aussi beaucoup exprimé sur le sujet. Je ne suis plus ni choqué ni meurtri du fait que la meute ait recommencé ses hurlements en assimilant mon point de vue à celui du FN. Nous savons tous dorénavant que c’est là une expression de la peur panique des importants et de leurs médias. Ils continuent à penser qu’en caricaturant et en assignant à domicile d’extrême droite (racistes, xénophobes et blablabla…) ceux qui critiquent l’Europe ils maintiendront le silence dans les rangs et une saine peur de moutons bêlant autour des bons bergers. Mais, en fait, c’est surtout l’aveu du fait qu’ils sont incapables de dire un mot en faveur de l’Europe elle-même ou de sa contribution au bonheur des gens. Tout simplement parce que c’est impossible. D’Europe ne viennent que des malheurs. Restent donc juste comme liant la peur, la matraque, les sanctions comme arguments pour notre chère Union européenne. À moyen terme, ils ont perdu d’avance. Je parle davantage ici (...) Lire la suite »
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A 9h, le train de 8h47 sera passé

Lettre ouverte aux Charlots qui veulent s’asseoir autour d’une table et réfléchir au programme électoral pour les présidentielles

Vladimir MARCIAC

L’incendie ravage la forêt, les flammes lèchent les maisons et un bonimenteur de première, quadra ou quinquagénaire, beau gosse et beau-parleur, ou bien un déplumé binoclard boudiné dans un costume noir, ou qui vous voulez pourvu qu’il ait l’autorité de celui qu’on a vu à la télé, décrète l’urgence d’un « brainstorming » (il parle volontiers la langue de l’ennemi).

Objectif : décider démocratiquement d’une démarche citoyenne, participative, concertée, afin de déterminer dans les mois qui viennent le meilleur moyen d’éteindre le feu en prenant en compte les désirs des gens et en montrant qu’on peut faire de l’extinction autrement par une écoute de la base, un changement de comportement qui prouvera qu’il y a une autre façon d’arrêter le feu. Quel camelot ! La scène se passe dans la caserne des pompiers. Ils sont 80 ou 1000, peu importe, dont le métier est d’éteindre le feu, qui en vivent, qui ont été formés à ça, qui ont obtenu leur diplôme, qui nous donnent des conseils depuis des décennies et qui nous vendent leur calendrier. Pendant que le pompier-démocrate-citoyen-participatif-hâbleur-frimeur parle, les flammes brûlent la première maison (et le Code du travail qui s’y trouvait), une bombonne de gaz surchauffée explose et projette en haut des arbres, où elle se maintient, la flamme du FN. Un pompier se précipite, une lance en main et chacun de dénoncer son geste en (...) Lire la suite »
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Pensées et humeurs d’un militant communiste français

Mélenchon, l’éléphant dans le salon de thé !

Guillaume Sayon

Ce billet d’humeur ne portera jamais aussi bien son nom.
Il y a des fois où on aimerait avoir tort ... Mais que voulez-vous, quand vous êtes victimes d’une stratégie alambiquée sur laquelle vous n’avez aucune prise, vous subissez en silence. Pas question pour autant de baisser la tête et d’acquiescer bêtement.

Je suis effaré par l’amateurisme de nos dirigeants qui nous entraîne dans les méandres de l’histoire, comme si nous avions un boulet noué à notre cheville et que nous sombrions, impuissants, dans les eaux profondes. Mélenchon a asséné le premier coup et il fait mal. Il annonce qu’il sera sur la ligne de départ en 2017. On peut user des qualificatifs les plus divers, on peut dénoncer à juste titre la haute idée que cet homme se fait de lui-même, on peut claquer des pieds et se rouler par terre. Cependant, outre le fait que cette surprise n’en est pas vraiment une sauf à être lourdement handicapé par sa candeur, il est tout de même assez hypocrite de dénoncer cette candidature alors que depuis des mois le PCF a établi toute sa stratégie autour de l’idée « tout sauf Mélenchon ». Le plus drôle (ou pas), c’est que ce sont les plus enragés en 2012, ceux qui défendaient à corps et à cri la candidature de l’ancien sénateur socialiste maastrichien qui s’était racheté dans la foulée une âme de révolutionnaire, qui (...) Lire la suite »
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Choisir la France insoumise ou continuer à subir

En 2017, comme je l’ai fait en 2012, je voterai pour Jean-Luc Mélenchon.

Maxime VIVAS

Chacun ici dira ce qu’il veut, à sa guise et dans le respect des autres contributeurs. Je vais user de ce droit pour rapporter ce que j’ai vu, ce que je sais, ce que je crois et ce que je ferai aux élections présidentielles de 2017.
Je m’adresse ici surtout à ceux qui, aux présidentielles, ont souvent voté communiste (même pour Robert Hue !), ou socialiste (au moins au second tour), parfois pour les « Verts », ou pour LO, ou pour le NPA, voire, une fois (inoubliable !) pour Chirac.

Jean-Luc Mélenchon ? Je l’ai vu, alors qu’il était sénateur socialiste, mener le combat contre un projet de motion ignominieuse que l’UE a fini par voter contre Hugo Chavez, grand démocrate s’il en fut, révolutionnaire et qualifié de « dictateur », de « caudillo » par l’essentiel de la classe médiatico-politique européenne qui en avait convaincu l’opinion (vous aussi ? Un peu ?). Je l’ai vu, lui, dix fois refuser de clouer Cuba au pilori quand d’autres, se prétendant plus à gauche que lui, lâchaient l’île assiégée par la plus grande puissance militaire que le monde ait jamais connu. Je l’ai entendu, en 2008, invitant Elkabbach à lire mon livre sur Reporters sans frontières pour que tombe le masque de Robert Ménard, alors intouchable à gauche et à droite et désormais maire FN de Béziers. Je l’ai entendu dire ce qui devait être dit sur l’imposteur dangereux qu’est le dalaï lama, tout entier arc-bouté sur son projet de rétablir une théocratie moyenâgeuse dans une région chinoise grande comme cinq fois la France. (...) Lire la suite »
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Témoignage d’un jeune désabusé et en colère

Rendez-moi ma gauche

Jean-Baptiste SIMON

On est lundi 7 décembre 2015, et encore une fois, on se réveille avec la gueule de bois. Sauf que celle-ci on ne dira pas qu’on ne l’avait pas vu venir. Ce matin sur les radios, les analyses sont les mêmes qu’à chaque fois, un politique divers est invité pour nous dire combien il a mal à sa république, et combien il faut qu’il y ait un sursaut démocratique qui transcende les clivages, dépasse les logiques partisanes, qui sorte des calculs politiques mesquins. Pour sauver la république.

Bien dit ! Du coup doit-on comprendre que la politique en temps normal ne se résume qu'à cela ? Bel aveu de faiblesse ... Moi j’ai la rage. La rage parce qu’on parle d’une défaite de la gauche, alors qu’il ne s’agit que de la défaite d’un petit courant de pensée minoritaire. La rage parce qu’ils entraînent dans leur chute une grande partie de la gauche. Vous, les socialistes gouvernants, vous vous dites de gauche après vous être assis sur les électeurs du Front de Gauche en 2012 (11.1%), vous vous êtes assis sur ceux des écologistes depuis qu’ils existent, et depuis peu vous vous asseyez sur vos propres électeurs du PS. Voilà à force de planter des couteaux dans le dos de tous ceux qui vous soutenaient plus ou moins, vous aujourd’hui seuls. Vous arrivez encore à vous vanter d’une bonne résistance de votre parti aux régionales, mais ne vous y trompez pas, ceux qui votent vraiment avec conviction ne sont pas nombreux. Nous, nous cette génération sacrifiée, cette génération désintéressée, désabusée ? (...) Lire la suite »
Comprendre l’euro en 2015 par une interview de 2012

Le bouleversement dans la représentations des possibles.

Jacques Généreux

Dans les quatorzes questions posées à Jacques Généreux, les quatre dernières traitent tout particulièrement de la question épineuse de l'Euro. Comme il se dit souvent tout et son contraire sur les positions de Jacques Généreux et du Parti de Gauche, le mieux pour bien éclaircir le sujet, c'est de lire la retranscription de cette partie de son interview. Cet article date de début 2012. La retrancription intégrale : http://www.miltha.lautre.net/2012/04/19/14-questions-a-j-genereux-retr... La vidéo intégrale:http://www.dailymotion.com/video/xojla8_14-questions-a-jacques-genereux_news

Question n° 11 « Mais, est-ce que pour ça, ne faut-il pas sortir de l’Euro et est-ce que finalement l’Euro, -la monnaie unique- n’est pas le responsable de la crise ? » Réponse de Jacques Généreux : Ce qui est vrai c’est qu’une bonne partie des solutions que j’ai évoquées pour sortir de la crise, ne sont pas possibles dans le cadre actuel des Traités européens. On en reparlera, on expliquera comment on surmonte cette difficulté. Mais il faut d’abord répondre à cette partie de votre question qui consiste en l’origine de la crise. Je m’en suis déjà expliqué... la crise que nous vivons, elle vient : du mauvais partage des richesses de l’exploitation des revenus du travail au profit du capital des plus riches et elle vient de la déréglementation financière, c’est à dire la liberté donnée à la finance de faire n’importe quoi, n’importe quelle spéculation. Ça, ce sont les causes fondamentales. Alors, que vous ayez en France, le franc, la dragme, la lire, l’euro, l’écu, des tomates et des cailloux ou des moutons comme (...) Lire la suite »
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