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Thème : Patriot Act

La criminalisation de la dissidence politique aux États-Unis

Tom CARTER

Avec une série de procès aux États-Unis, les précédents juridiques qui vont criminaliser la dissidence politique en Amérique.

La semaine dernière, un étudiant du secondaire du Massachusetts, Cameron D’Ambrosio fut arrêté et accusé en vertu des lois « terroristes », simplement pour avoir mis en ligne des paroles de chansons sur Facebook qui faisaient référence aux attentats à la bombe de Boston. Il encourt 20 ans de prison. Une série de poursuites « terroristes » similaires à travers le pays s’en prennent au premier amendement et à sa protection de la liberté d’expression et de l’expression politique. Les autorités ont déjà étiqueté certains participants d’Occupy Wall Street et des manifestations anti-OTAN comme étant des « terroristes ». L’année dernière, des commandos contre le « terrorisme intérieur », lourdement armés, ont pris d’assaut des maisons de protestataires d’Occupy Wall Street dans l’État de Washington et de l’Oregon, utilisant des béliers et des grenades assourdissantes. Les commandos avaient l’autorisation de saisir tout « matériel ou littérature anti-gouvernemental ou anarchiste ». Tout comme pour la liberté d’expression, la (...) Lire la suite »

« Ceux qui répriment la liberté »

Ahmed HALFAOUI

Les twitteristes, facebookistes, blogueurs et autres internautes des pays à « régimes dictatoriaux » seraient étonnés de savoir ce qui est arrivé à un jeune lycéen du Massachusetts, aux Etats-Unis. Cameron D’Ambrosion, âgé de 18 ans à peine, encourt une peine de prison de 20 ans. La caution a été fixée à 1 million de dollars.

Le chef d'accusation : il a reproduit sur facebook les paroles d'un rappeur, des « menaces terroristes », selon la lecture qui en a été faite. Les paroles en question : « Fuck politics, Fuck Obama and Fuck the government ». Des insultes qui expriment un ras-le-bol, sans plus. Pas de quoi égaler la prose prolifique et colorée qui inonde les réseaux des Arabes et assimilés, des Chinois, des Russes, des Iraniens… Mais, aux états-Unis, cela relève du crime. Maintenant, rappelons-nous ce mardi 15 février 2011, où Mme Hillary Clinton, alors chef du département d'État, a déclaré que « ceux qui répriment la liberté sur internet arrivent peut-être à empêcher l'expression pleine et entière des aspirations de leur peuple pendant un moment, mais pas pour toujours ». Elle a ajouté, sans sourciller devant son mensonge, que « Les États-Unis soutiennent cette liberté partout et pour tout le monde, et nous avons demandé aux autres pays d'en faire autant ». Pour la défense des libertés sur internet, elle a annoncé que ses (...) Lire la suite »

Les éléments nécessaires pour établir la loi martiale aux USA sont en place

Ritt GOLDSTEIN

Les Etats unis glissent de plus en plus vite vers la dictature depuis le 11 septembre. Des personnalités aussi notoires que Warren Christopher, ancien secrétaire d’état aux affaires étrangères et ancien directeur de la CIA l’ont relevé. sfgate. L’auteur de cet article qui a déposé une demande d’asile politique en Suède rappelle les faits.

Des déclarations récentes de l'Administration de Bush et des initiatives de sécurité nationale mises en place pendant l'ère Reagan pourraient permettre l'établissement de camps d'internement et de la loi martiale aux Etats-Unis. Quand le président Ronald Reagan envisageait d'envahir le Nicaragua, il avait signé une série de décrets présidentiel qui donnaient de larges pouvoirs à l'Agence de Gestion Fédérale de Secours (FEMA) en cas "de crise" telle que "une dissension interne violente et répandue ou une opposition nationale à une invasion militaire américaine à l'étranger". Ces pouvoirs n'ont jamais été utilisés. Mais depuis que la possibilité d'une invasion américaine de l'Irak se dessine, des déclarations récentes de Tom Ridge, conseiller du Président George Bush, pour la sécurité intérieure et d'un fonctionnaire de la Commission de Droits civils des USA risquent d'éveiller les inquiétudes sur l'usage qui sera fait de ces pouvoirs ou d'une possible dérive de facto que leur déploiement pourrait entraîner. (...) Lire la suite »