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Thème : UMP

LE "Parti Maastrichien Unique (P.M.U.), de l’ "U.M.P.S." à l’ "U.M.-Pen-S."

FLOREAL
Jusqu’ici le Parti Maastrichtien Unique (P.M.U.) qui règne sur la France se composait de l’UMP et du PS. Tous deux « alternaient » pour exécuter les directives de Bruxelles, collaborer aux diktats de Berlin, violer le Non français à l’euro-constitution, courtiser le MEDEF, désosser le produire en France et les services publics, sacrifier la langue française au tout-anglais impérial, ramper devant l’Oncle Sam, multiplier les ingérences néocoloniales en Libye ou en Syrie, tout cela sur fond d’européisme bêtasse, d’antisoviétisme rassis et d’hostilité au syndicalisme de lutte. Le peuple français était alors pris en tenaille entre les maastrichtiens du « P.M.U. » et l’U.M.’ Pen en gestation, en désignant par là la jonction en cours du « rassemblement bleu marine » et des forces les plus droitières de la très droitière UMP. Mais les temps changent et la crise politico-économique se durcit. La tenaille UMPS/UM’ Pen qui strangulait le peuple français en bloquant toute alternative (car les bêlements de la gauche « (...) Lire la suite »
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Qu’elle est jolie la République bourgeoise ! (acte 3)

Mohamed BELAALI

Trafic d’influence, abus de faiblesse, favoritisme, escroquerie en bande organisée, corruption, enrichissement personnel, conflit d’intérêt, népotisme, malversation, fraudes en tout genre, achat de voix, etc. etc. Cette richesse dans le vocabulaire contraste violemment avec la misère morale et politique des dirigeants d’une République qualifiée pourtant « d’irréprochable » par les uns et « d’exemplaire » par les autres.

Le nombre d'hommes et de femmes politiques impliqués, à un degré ou à un autre, dans les affaires est impressionnant. Il est tout simplement impossible d'établir une quelconque liste exhaustive des scandales politico-financiers qui secouent régulièrement la tête de l'Etat. Sans remonter jusqu'aux diamants centrafricains de Giscard, on peut citer à titre d'exemples quelques noms de dirigeants politiques empêtrés dans des affaires récentes : André Santini, Christine Boutin , Christian Blanc, Christian Estrosi, Alain Joyandet, Alain Juppé, Eric Woerth, Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, Claude Guéant, Serge Dassault, Jean-Michel Baylet, Jean-Noël Guérini, Jean-François Copé, Edouard Balladur, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy etc. etc. Etrange démocratie où l'ex-président de la république, Nicolas Sarkozy, concentre à lui seul une demi douzaine d'affaires entre ses mains : l'affaire Tapie, l'affaire Karachi, l'affaire Bettencourt, l'affaire libyenne, l'affaire des sondages et l'affaire des écoutes téléphoniques. (...) Lire la suite »
A l’initiative du maire communiste, il avait été fait Citoyen d’Honneur de la ville en 2008

Premier acte de la Droite à Portes-lès-Valence : retrait du portrait de Mumia du hall de la mairie

Collectif Français « Libérons Mumia ! »

Fraîchement élue (*), la nouvelle maire est passée à l’acte, déclarant ce jour au journal Le Dauphiné que la décision de ses prédécesseurs n’avait « aucun sens ». Nous partageons évidemment l’émotion de nos amis de Portes-lès-Valence (voir ci-dessous) et condamnons sans réserve cet acte minable et revanchard à l’encontre d’une homme qui a passé plus de 30 ans de sa vie dans le couloir de la mort et qui aujourd’hui encore lutte pour faire reconnaître son innocence et recouvrer sa liberté.

Rappelons que c’est à l’initiative du maire communiste de la ville, que l’emblématique journaliste noir américain, alors dans le couloir de la mort, avait été élevé en 2008 au rang de Citoyen d’Honneur par la municipalité de Gauche, comme l’ont fait 24 autres villes françaises dont la capitale Paris. NOUS INVITONS LES SOUTIENS À MUMIA, ET PLUS LARGEMENT LES DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS, À INNONDER DE MESSAGES LA MAIRIE DE PORTES-LÈS-VALENCE POUR RÉPROUVER CETTE DÉCISION ET EXIGER QUE LE PORTRAIT DE MUMIA RETROUVE SA PLACE SANS DÉLAIS. Pour intervenir auprès de Madame Geneviève Girard, maire de Portes-lès-Valence : Cliquez sur ce lien pour lui adresser un courriel Fax : 04 75 57 95 12 Téléphone : 04 75 57 95 15 / 04 75 57 95 10 Courrier : Mairie de Portes-lès-Valence - Place de la République, BP 1 - 26800 PORTES LES VALENCE L’ÉMOTION EXPRIMÉE PAR NOS AMIS DE PORTES-LÈS-VALENCE : « Nous avons découvert par hasard, hier, que Madame Girard avait fait enlever à l’entrée de la mairie, le portrait de Mumia Abu (...) Lire la suite »

Mariage pour Tous : Quand des gays de l'UMP rendent leur carte. Témoignage

Denis THOMAS

Les diverses manifestations anti Mariage pour Tous, particulièrement leurs plus violentes démonstrations, laisseront des traces. Des dommages « collatéraux » sont déjà enregistrés, et pas forcément ceux que l'opposition à cette réforme de société auraient le plus souhaité. Tous les membres de la communauté « gay » ne sont pas forcément à gauche. Certains d'entre eux, UMP, devant la tournure que prend la contestation ne se sentent plus en phase avec le groupe qui porte leurs idées.

L'un d'entre eux a préféré rendre sa carte au parti dirigé aujourd'hui par Jean-François Copé et s'en explique dans un courrier qu'il a adressé à sa section UMP. Il m'en a également envoyé une copie à la suite de l'article intitulé « Mais à qui profite donc le crime homophobe ? ». Devant l'ambiance délétère de ces dernières semaines en France, il m'a demandé de respecter son anonymat. Le lecteur sera à même de le comprendre. Ce militant, appartenant aussi à Gaylib, association fidèle à l'UMP depuis 2002, avait choisi néanmoins de rester jusqu'ici du fait de fortes convictions dans le principal parti d'opposition malgré que Gaylib s'en soit désolidarisé en janvier dernier. Sa présidente, Catherine Michaud avait alors estimé dans un « constat amer » que « la voix progressiste, libérale et humaniste que représente Gaylib au sein de l'UMP n'était plus audible ». Je restitue la lettre de ce militant dans son intégralité dans ce présent papier, qui, comme tous ceux que je publie est signé de mon vrai nom. Bonjour, (...) Lire la suite »
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L’UMP ou la légende du cavalier sans tête

Denis THOMAS

La Droite a perdu sa tête et ne sait plus où elle l’a mise. La bataille pour le « leadership » (l’UMP adore l’expression) du parti d’opposition ne semble pas vouloir connaître de fin. Les ennuis judiciaires de Sarko « le retour » étaient certes attendus de ce côté de l’Hémicycle et l’interrogation ne portait que sur la date de leur commencement. Depuis, le jeu est plus ouvert que jamais alors même que Nicolas Sarkozy est … « combatif ».

La mise en examen de l'ancien président pour abus de faiblesse sur la très âgée et très riche Liliane Bettencourt a déclenché une bronca - aux objectifs variables - à droite ainsi que les propos plus ou moins nuancés que l'on sait. Le principal intéressé, s'est révélé « amusé », selon le Figaro, du soutien de ceux-là même qui se bousculent pour l'échéance de 2017. « Ils ne pouvaient pas faire autrement », lâche le présumé détrousseur de vieille dame avec son style très personnel. C'est dire l'ambiance chaleureuse qui règne au sommet de l'actuelle opposition. François Fillon, candidat malheureux à la présidence de l'UMP, n'est pas tombé dans l'outrance insultante à l'encontre de la justice d'Henri Guaino, l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, ou dans la délicatesse légendaire de Patrick Balkany - qui « emmerde » le majordome de la maison Bettencourt - mais est allé de son couplet de gendre idéal. Pour l'ex « collaborateur » de Sarko la décision du juge Gentil de mettre ce dernier en examen est « injuste et (...) Lire la suite »

Sarkozy II, le retour : c’est non à 62% !

Denis THOMAS

Sarkozy II, le retour : c’est non à 62% !

L'éventualité d'un retour aux affaires de Nicolas Sarkozy n'est pas donc aussi bien accueillie que ce que des médias bien ou moins bien avisés s'étaient empressés de laisser entendre. Selon un tout récent sondage, 62% des français, tous bords confondus, ne souhaitent plus entendre parler de lui en politique. Une mise au point aussi nécessaire qu'intéressante. Alors que le couple Hollande-Ayrault reprend sa baisse dans les sondages, serait-il possible que la France, dans sa grande majorité, exprime un sévère rejet envers toutes les politiques libérales ? Reste que l'image de figure tutélaire de l'ancien, et tant décrié, président conservateur n'aura servi que lors de la drôle de bagarre pour la tête de l'UMP. Pour parvenir (temporairement ?) à ses fins, Jean-François Copé avait soufflé sur les cendres sarkozyennes en espérant qu'elles fussent des braises. Mais pas trop. Juste le temps de se voir remettre, toutes chaudes, les clés du parti d'opposition. La pétaudière que furent ce vote et sa (...) Lire la suite »
La mort du gaullisme

La droite décomplexée veut s’emparer de l’UMP

Chems Eddine CHITOUR
« Un "racisme anti-Blanc" se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des Français qualifiés de "Gaulois", au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux. » - Jean-François Copé (Manifeste pour une France décomplexée) Depuis près de trois mois, le landerneau français vit au rythme de la compétition au sein de l'UMP entre deux visions de société débâcle de l'UMP. Pour un observateur externe et neutre, ce combat ne manque pas d'enseignements. On pensait que seules les républiques bananières étaient coutumières à ce type de comportement. Il n'est que de se souvenir du feuilleton Laurent Gbagbo qui a été réglé comme on le sait. En fait, il n'en est rien, le pouvoir quelle que soit la latitude, rend son prétendant enragé et alors tous les coups sont permis même celui de désigner l'allogène comme étant responsable de tous les maux de la France. C'est en tout cas le logiciel gagnant de (...) Lire la suite »

Fillon-Copé : Divorce à la Française

Djamel LABIDI

Dans l’affrontement qui oppose, au sein de la droite française, François Fillon et Jean François Copé, qu’y a-t-il derrière l’influence considérable des deux hommes et quelles sont les forces qu’ils incarnent ?

J. F. Copé tire son influence de son poids dans le Parti, notamment de son appareil. Ceci explique sa référence permanente au parti, aux militants, les louanges qui leur sont adressées, voire même l'idéalisation du "militant", ainsi que ses thèmes récurrents dans le conflit actuel : "respect des statuts", "des règles de fonctionnement du parti", "des prérogatives de la commission de recours", qui tous renvoient eux aussi au thème du parti. François Fillon, lui, tire son influence des électeurs de l'UMP et donc des élus de l'UMP, députés, sénateurs, élus locaux, où il semble majoritaire. Dans un parti électoraliste, où le pouvoir vient des élections, cela peut être bien plus important que l'audience et la popularité auprès des militants. Il est faux de dire qu'il s'agit entre Fillon et Copé seulement d'un problème d'ego et d'ambition. Les clivages, les passions, la détermination, le désir de rupture, sont trop forts pour être expliqués de cette façon, même si, momentanément, la présence de telle ou telle (...) Lire la suite »