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Thème : Ukraine

Gaza et l’Ukraine exacerbent le problème éthique d’une gauche internationale déjà chancelante !

Yorgos MITRALIAS
La révélation au grand jour de l’énorme problème éthique causé à la gauche internationale par la guerre russe en Ukraine et la guerre israélienne à Gaza, la secoue et l’ébranle à tel point qu'elle est en train de perdre son nord internationaliste et humaniste, c'est-à-dire sa propre raison d’être ! Avec pour conséquence inévitable et cauchemardesque, d'ouvrir un boulevard à l'extrême droite internationale plus ou moins fasciste ! Par exemple, une majorité de cette gauche internationale, tout en s'opposant à l'invasion russe de l'Ukraine, préconise de s'abstenir de toute aide qui permettrait aux Ukrainiens de se défendre et de repousser les envahisseurs. Emblématique de cette position est l'éditorial du 7 mars 2024 du quotidien grec Journal des Rédacteurs, qui commence par rappeler qu '"il est bien connu que le gouvernement Mitsotakis a impliqué au maximum notre pays dans la guerre russo-ukrainienne en envoyant des armes à l'Ukraine. Il ne s'est pas contenté de la condamnation légitime de l'invasion russe". (...) Lire la suite »
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La France nous mène vers la guerre nucléaire : les VIPS sonnent l’alarme

Professionnels vétérans du renseignement pour la santé mentale (VIPS, Veteran Intelligence Professionals for Sanity)
Monsieur le Président, La France s’apprêterait à envoyer en Ukraine, dans un avenir pas si lointain, une force d’environ 2000 hommes - à peu près l’équivalent d’une brigade renforcée composée d’un bataillon blindé et de deux bataillons mécanisés, avec des troupes de soutien logistique, d’ingénierie et d’artillerie. Cette force est purement symbolique, dans la mesure où elle n’aurait aucune chance de survie dans un conflit moderne de haute intensité de la portée et de l’ampleur de ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine. Elle ne serait pas déployée directement dans une zone de conflit, mais servirait soit (1) de force de filtrage/fil-piège [screening force/tripwire] pour arrêter l’avancée de la Russie, soit (2) de force de remplacement déployée dans une zone non active afin de libérer des soldats ukrainiens pour le combat. Cette brigade française serait complétée par des unités plus petites provenant des États baltes. Cela reviendrait à introduire des troupes de combat d’un pays de l’OTAN sur un théâtre de (...) Lire la suite »

Attali envoie la légion en Ukraine

Georges RODI

Parce qu’il existe des civilisations millénaires qui ont pour règle de faire porter aux parents la responsabilité des actes de leurs enfants ou leurs ados... Et parce que Attali nous a « fait » Macron... Il est plutôt normal de le tenir pour responsable, du moins jusqu’à ce que quelqu’un me démontre que son golem soit sorti de l’adolescence.

Tant de choses ont été dites après la petite phrase prononcée par Emmanuel Macron « dont chaque mot est pesé, mesuré et assumé » qu’il peut sembler difficile d’y ajouter une couche. Il reste malgré tout un peu d'espace pour quelques spéculations courtes et amusantes. L’évènement de l’année, les présidentielles étasuniennes. Là, il faut bien l'avouer, une prise d’Odessa par les troupes russes cet automne ferait désordre du côté de Washington. « Espérer le meilleur, et se préparer pour le pire » est la devise habituelle des mentons carrés et sourcils froncés en pareil cas. Et comme du côté des espérances de victoire pour l’Ukraine, dans le sac des armes magiques, il ne reste que les papillotes de Noël (celles qui ont des pétards), se préparer au pire est de fait la seule option sérieuse. Sauver la face impériale est une priorité. Déjà, on pourrait imaginer que Républicains et Démocrates se disputent pour financer une aide à l’Ukraine ou une lutte contre l’immigration. Comme si c’était un problème de retirer 10 (...) Lire la suite »
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Guère épais

Xiao PIGNOUF

C'est peut-être une blessure d'orgueil que son annuel bain de gueux lui avait laissée la veille. Puisqu'il ne pouvait plus s'attarder à un endroit sans se faire insulter par des passants en colère, le service de sécurité présidentiel l'avait charrié d'un recoin à l'autre du Salon comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d'oeufs frais au gré des invectives paysannes... Ou bien encore galvanisé par ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui s'est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce matin-là avec l'envie d'en découdre. Quoiqu'il en soit, comme on avait dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l'occasion car il avait un truc important à déclarer.

Ce truc, c'était la guerre. Pas contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes dans des 4x4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et soudainement nous incombe la tâche de comprendre pourquoi diantre croit-il avoir l'envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes armées de l'histoire se sont cassées les dents. Pas étonnant du coup qu'il ait pris tout le monde de court. C'est vrai que ces derniers temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur implication en Ukraine - leurs objectifs remplis, c'est-à-dire la rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de l'UE ; de l'Allemagne surtout - on s'est cru l'audace d'espérer, très brièvement, et Poutine aussi vraisemblablement, que l'Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger l'Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres inutiles du VRP de Kiev. C'était sans compter quelques jusqu'au-boutistes dont nous avons aujourd'hui l'affliction de (...) Lire la suite »
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Il y a dix ans la Crimée retrouvait la Russie

Robert GIL

L’un des événements les plus marquants de la Russie moderne sont les 20 jours du premier semestre 2014, le « Printemps de Crimée ».

Tout a commencé le 27 février, en réponse au coup d’État organisé en Ukraine par des nationalistes radicaux à Kiev. Le Conseil suprême de la République de Crimée a annoncé un référendum sur le territoire de la péninsule. Les Criméens ont été invités à voter pour la réunification avec la Fédération de Russie. Le vote, censé changer à jamais le sort de la Crimée, a été décidé pour le 16 mars. Lors du référendum, plus de 96 pour cent des habitants de la péninsule étaient favorables à l’adhésion à la Russie. Ses résultats ont été annoncés dès le lendemain. C’est le 17 mars que les dirigeants de la péninsule ont officiellement déclaré leur indépendance de l’Ukraine, puis le Conseil suprême de la République s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’accepter la Crimée dans la Fédération de Russie. Le lendemain, le 18 mars, les dirigeants de Crimée signaient un accord correspondant avec Moscou, deux nouvelles régions sont ainsi apparues : la République de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol. Par la suite, le pont de (...) Lire la suite »

Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Robert GIL

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme. Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la (...) Lire la suite »

Non, M. Macron, il est absolument exclu que nous ou nos enfants meurent ou tuent pour des gens comme vous et ceux que vous servez

act
27 février 2024 : "Ukraine : Macron affirme que l'envoi de troupes occidentales à l'avenir ne peut "être exclu" (La Libre) 1er mars 2024 : "Poser un « dilemme stratégique » à la Russie (par) la présence de forces conventionnelles françaises en Ukraine, en uniforme ou pas" (Le Monde) 5 mars 2024 : "A Prague, Macron "assume" ses positions sur l'Ukraine" (France 24) 6 mars 2024 : "Volodymyr Zelensky "n'a jamais demandé" le renfort de troupes étrangères, rappelle Washington" (RTBF) 9 mars 2024 : "Envoyer "des troupes de l’Otan en Ukraine n’est pas impensable", pour le chef de la diplomatie polonaise" (La Libre) 11 mars 2024 : "Volodymyr Zelensky : "On ne parle que de formations, de personnel technique (...) Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine" (Le Monde) 14 mars 2023 : "Macron s'adresse à la nation" il "assume ses propos" et persiste... Tandis qu'à Gaza le génocide se poursuit impunément, de même pour les autres crimes contre l’humanité commis au Congo et ailleurs. Qui ne dit mot (...) Lire la suite »

Un employé du bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire a été tué à Dnepropetrovsk

Top War.
L'autre jour, à Dnepropetrovsk (Dnipro), un militaire ukrainien a été tué. L'une des chaînes locales de TG écrit à ce sujet. Le document indique que le corps ensanglanté d'un homme en uniforme de militaire des forces armées ukrainiennes a été retrouvé la veille dans un bâtiment abandonné de la rue Rabochaya. Les auteurs de la chaîne, citant des informations provenant des forces de l'ordre, écrivent que des inconnus s'en sont brutalement pris au militaire. Dans plusieurs pages rendues publiques, ils écrivent que la personne tuée était un employé du bureau local d'enregistrement et d'enrôlement militaire. Il délivrait des convocations ou s'occupait de « capturer » des hommes en âge de servir dans l'armée pour reconstituer d'urgence les rangs de l'armée ukrainienne. En fait, si les informations ci-dessus sont officiellement confirmées, elles ne surprendront pas beaucoup. Tôt ou tard, cela devait arriver. Rappelons que la mobilisation totale se poursuit en Ukraine. Dans le même temps, les autorités de Kiev (...) Lire la suite »

L’Axe de la Résistance : du Dombass à Gaza

Pepe ESCOBAR
Au cours de mon récent voyage vertigineux dans le Donbass à la poursuite des bataillons chrétiens orthodoxes défendant leur terre, Novorossiya, il est devenu évident que la résistance dans ces républiques russes nouvellement libérées mène à peu près la même bataille que ses homologues d’Asie occidentale. Près de dix ans après Maïdan à Kiev et deux ans après le début de l’opération militaire spéciale (OMS) russe en Ukraine, la détermination de la résistance n’a fait que s’approfondir. Il est impossible de rendre pleinement justice à la force, à la résilience et à la foi de la population du Donbass, qui se trouve en première ligne dans la guerre par procuration des États-Unis contre la Russie. La bataille qu’ils mènent depuis 2014 a désormais visiblement perdu sa couverture et s’est révélée être, fondamentalement, une guerre cosmique de l’Occident collectif contre la civilisation russe. Comme l’a dit très clairement le président russe Vladimir Poutine lors de son interview avec Tucker Carlson vue par un milliard de (...) Lire la suite »

Ukraine, deux ans déjà…

Robert GIL
Dès le 24 février 2022, les occidentaux ont écrit le récit selon lequel les forces russes voulaient rapidement conquérir Kiev et renverser le gouvernement en place, alors que la priorité de l’Opération Militaire Spéciale était de protéger les habitants du Donbass, de dénazifier l’Etat et l’armée ukrainienne, et d’en faire un pays neutre comme l’Autriche ou la Suisse pour empêcher l’OTAN d’y déployer des bases militaires. Les Russes n’ont jamais mis en œuvre les effectifs nécessaires pour prendre Kiev qui compte environ 3 millions d’habitants. La prise et le maintien de la ville auraient nécessité prés de 80 000 soldats, alors que les forces déployées autour de la ville n’ont jamais dépassées plus de 40 000 hommes. L’objectif militaire n’était donc pas de prendre la ville. Il s’agissait d’exercer une pression pour atteindre un objectif politique. Et cela a failli réussir. Immédiatement après le début de la guerre, le gouvernement ukrainien a accepté d’organiser des pourparlers de paix. Au cours des semaines (...) Lire la suite »
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