Au sein de la vaste étendue bureaucratique du Pentagone, il existe un groupe chargé de surveiller l’état général du complexe militaro-industriel et sa capacité continue à répondre aux exigences de la stratégie de défense nationale. Le Bureau de l’acquisition et de la maintenance et le Bureau de la politique industrielle dépensent quelque 100 000 $ par année pour produire un rapport annuel au Congrès. Il est accessible au grand public. Il est même accessible au grand public en Russie, et les experts russes se sont vraiment bien amusés à l’examiner en détails.
Les premiers sont déjà coupés, les autres marqués à la peinture : ce sont 937 arbres qu’on abat dans l’aire naturelle “protégée” du Parc Régional de San Rossore entre Pise et Livourne.
Moscou vient de vendre des Systèmes de défense aériens S-400 à la Turquie et à l’Arabie saoudite. Dans le premier cas un paiement préalable aurait apparemment été réalisé alors que dans le second cas l’intention en aurait été rendue publique.
Intervention sans mandat, bombardements de civils, utilisation d’armes illégales au phosphore et à l’uranium appauvri, de nouveaux crimes de guerre viennent s’ajouter à une liste déjà très longue. La guerre menée par les États-Unis et leurs alliés est, comme en Irak en 1991, une « sale guerre » qui ne dit pas son nom.
Pendant des années, AFRICOM a vendu la fiction que Djibouti est le site de sa seule « base » en Afrique. Alors que les États-Unis maintiennent un vaste réseau d’installations militaires dans le monde entier, avec des complexes militaires énormes et difficiles à ne pas voir en Europe et en Asie, les bases d’Afrique ont été mieux dissimulées.
Le capitalisme fabrique des monstres (hier Ben Laden, aujourd’hui Daech), qui lui servent ensuite à étendre sa domination, à s’accaparer les richesses mondiales, à dicter son « ordre » (devenu chaotique), à diviser et exploiter les peuples jusqu’à la dernière goutte de sang et de sueur, à prôner « l’union sacrée »...