Pour votre droit à l'information voici le discours de Vladimir Poutine lors du défilé militaire de la Place Rouge du 9 mai 2024, jour de la Victoire sur l'Allemagne nazie. En complément trois vidéos, les deux première comprenant juste le discours (au choix en russe sous titré français ou doublé en français) et la dernière le discours (doublé en français) et le défilé militaire.
À la suite de l’adoption par le parlement de la Géorgie (pays du Caucase), le 1er mai dernier, de la loi sur les « agents étrangers », toute une avalanche de critiques, d’avertissements et de menaces directes et voilées s’est écroulée sur le gouvernement géorgien de la part des « défenseurs de la liberté, de la démocratie, de la libre parole et des droits de l’homme » composés de l’intégralité des pays du camp Occidental, les Etats-Unis d’Amérique en tête.
Plus l’Ukraine se rapproche de la défaite, plus la guerre devient incontrôlable. Incapable de réaliser des progrès sur le terrain, une Ukraine désespérée incite au terrorisme et attaque les raffineries de pétrole et les infrastructures en Russie, ainsi que la centrale nucléaire de Zaporizhe, sous contrôle russe.
Dans un discours devant le Conseil de l’Europe, le 6 juillet 1989, le Premier Secrétaire du Parti Communiste de l’Union soviétique, Mikhael Gorbachev, présentait son projet pour l’édification d’une « Maison commune européenne » qui inclurait la Russie, sans aucune alliance militaire hostile à l’intérieur (donc, ni le Pacte de Varsovie ni l’OTAN).
La pensée dominante occidentale raconte la crise géopolitique majeure actuelle et, probablement la perçoit effectivement, à travers un discours qui est, à nos yeux étonnés, un océan de contradictions.
(Logo : queue devant le consulat de Russieà Shanghaï le 17 mars 2024)
L’attentat politique le plus important d’après la fin de la guerre froide qui rend possible la redéfinition des rapports géopolitiques mondiaux. Les élections présidentielles russes qui se sont tenues entre le 15 et le 17 mars 2024 ont mobilisé 77% des électeurs inscrits, décrit comme un record de participation. Ce chiffre lui-même est plus édifiant que les 88% qui ont choisi de reconduire Vladimir Poutine à la tête de la Fédération de Russie.
Poutine a de nouveau remporté les élections, et son succès semble être une énigme pour de nombreux commentateurs. J'ai connu et visité plusieurs fois la Russie post-communiste, celle des années 1990. La Russie d'Eltsine : un État à l'agonie dont les plus grands architectes et bénéficiaires étaient les gouvernements occidentaux associés aux oligarques du style Khodorkovsky et Berezovsky. Un État en euthanasie, amoureusement assisté par la finance occidentale, qui avait saisi l'occasion de la chute du communisme pour bâtir une montagne d'argent sur lui. Ce sont les banques européennes et américaines qui ont accaparé l'argent des oligarques et contribué à mener un grand pays au bord de la faillite.
L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.