Si un explorateur, au retour d’une terre inconnue (« où la main de l’homme n’a jamais mis les pieds ») réussit à publier dans un journal réputé sérieux que, là -bas, dans la forêt profonde, l’eau boue à 80°, que les mygales s’accouplent avec les serpents et que les sauvages mangent un de leurs bébés sur deux, ces bobards seront ensuite repris mille fois dans les autres médias. Ils convaincront, non parce qu’ils sont crédibles, mais parce qu’ils seront par tous et partout répétés.
Quiconque les dénoncera passera pour un esprit étroit, un passéiste, un (tenez-vous bien !) militant aussi borné que ce farceur de Galilée soutenant à la fois que la terre est ronde et que les Chinois ne tombent pas pour autant dans le ciel.
Coup de fatigue, tiens...
Théophraste R. (esprit borné qui étale son passéisme sur legrandsoir.info).