« Nous sommes à deux doigts du règlement du problème » claironnait Alain Juppé mardi dernier à l’Assemblée nationale concernant la situation en Côte d’Ivoire. « C’est une question d’heures », affirmait le lendemain sur France Inter, le ministre de la Défense, Gérard Longuet. La réalité est différente : les troupes dites « républicaines » de M. Ouattara encadrées par des officiers français et armées par Paris font du sur place à Abidjan malgré un ambassadeur sarkoziste à la sauce coloniale jouant les Rambo et des forces « spéciales » très enclines à embarquer des équipes de télévision à bord de leurs hélicoptères. Ridicule.
En Libye, Sarkozy prédisait une opération « éclair ». Mirages et Rafales à la sophistication reconnue devaient anéantir en quelques jours les « mercenaires » pro-Kadhafi. Un jour, la météo est mauvaise, l’autre les bombes pleuvent sur les « rebelles », un autre sur des populations égarées. Ridicule.
Les nouveaux « chefs de guerre » français sont-ils des incapables ou plus simplement de simples furieux. Les deux mon général, assènerait le dernier des bidasses. Ils s’enlisent en Afghanistan, en Libye et en Côte d’Ivoire. Quelles que soient les issues à ces trois conflits, les gouvernants français auront gagné sur un seul point : la haine des peuples à leur égard.
José Fort