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Du 3ème Reich au Grand Israël

De chez eux, les villageois allemands qui vivaient à proximité des camps de concentration voyaient monter les fumées et ils sentaient l’odeur des chairs brûlées. Mais rien de visuel. L’extermination était abstraite. En libérant les camps, les Alliés organisèrent à leur intention des visites obligatoires. Ils découvrirent, horrifiés, les chambres à gaz, les fours crématoires, les charrettes de cadavres, les fosses communes.
Par contre, l’extermination des Palestiniens par l’armée israélienne est connue du monde entier, y compris des civils israéliens. On a même vu des séances de spectacles organisées avec fauteuils, jumelles, pour que le public puisse assister en direct et dans la joie à la pulvérisation de bâtiments, immeubles, écoles, hôpitaux avec les Palestiniens qui s’y trouvaient : hommes, femmes, enfants, malades.
Le sondage qui illustre mon billet tend à prouver, hélas, qu’une grande partie du peuple israélien est pire que le peuple allemand. Il savait, il veut y assister, il en redemande !
Ô dirigeants d’Israël, qu’avez-vous fait pour que tous les juifs, y compris ceux qui vous désapprouvent à travers le monde, soient désormais et pour longtemps exposés à un antisémitisme réactivé ?
Théophraste R. Auteur de l’essai (en cours) : « Quelle est la différence entre le Machia’h de la Torah et l’Arlésienne d’Alphonse Daudet ? » (1)
Note (1) Dans la pièce de théâtre "L’Arlésienne" inspirée d’une nouvelle d’Alphonse Daudet « Les lettres de mon moulin », le personnage central est une jeune Arlésienne qu’on ne voit jamais. Depuis, on appelle Arlésienne une personne dont on attend en vain l’apparition. Comme le Machia’h juif dont l’arrivée est attendue pour justifier tous les crimes passés et en permettre d’autres.