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2000-2009 : Une décennie noire pour la condition humaine

« (...) De plus, le processus de transformation, même s’il apporte un changement révolutionnaire, risque d’être long, en l’absence de quelque événement catastrophique et catalyseur - tel qu’un nouveau Pearl Harbour. (...) »
Project for New American Century (Pnac)

Cette phrase tirée du document Pnac ; « Projet pour un nouveau siècle américain » mis en place par les néoconservateurs américains, explique à bien des égards, la situation mondiale actuelle et le président actuel est dans une grande mesure amené à suivre dans ses grandes lignes le « projet » peut-être avec des méthodes plus enveloppées- dans de beaux discours - et moins brutales que celles de son prédécesseur, le résultat final devant être toujours le même : la suprématie des Etats-Unis à tout prix. La vieille Europe n’étant là que pour suivre comme supplétif ce que décide le maître du monde. Il faut comprendre que l’impérialisme, ne peut dans l’absolu, perdurer que s’il s’appuie sur des situations conflictuelles permanentes qui lui donnent des raisons d’intervenir dans le sens de ses intérêts. Toute l’histoire de l’hégémonie américaine est jalonnée « d’incidents » qui furent le point de départ d’une guerre de conquête pour s’approprier des territoires ( Guerre avec le Mexique, l’Espagne) ou des marchés . Ainsi l’incident de Pearl Harbour a été programm é dit-on pour pousser à bout les Japonais qui sont alors tomés dans le piège qui leur a valu deux bombes atomiques malgré les offres de reddition. Ce fut aussi le cas de l’incident du Tonkin qui vit le demarrage de l’aventure vietnamienne. Beaucoup d’historiens font un lien entre les attentats du WTC et le besoin des Etats Unis de s’assurer une main mise définitive sur le Moyen Orient en vue d’en contrôler les ressources en hydrocarbures. Pour s’en convaincre, il suffit de suivre le tracé des pipes et les positions des puits de pétrole pour nous apercevoir sans surprise de l’inplantation des bases américaines…

Tout s’est accéléré il y a une vingtaine d’années. 1989, le mur de Berlin tombe. A l’automne1991, l’empire soviétique - l’empire du mal dans la doxa occidentale- n’est plus que l’ombre de lui-même ; il s’écroule en quelques semaines, le 25 décembre, il perd la moitié de sa population et une partie de son territoire au profit de Républiques dont le souci premier est de se déclarer indépendantes et s’arrimer à l’Occident. Le rouleau occidental ne s’arrête pas là , il n’eut de cesse d’attiser les rivalités dans le monde et les crises de la Russie avec l’Ukraine et surtout avec la Géorgie - crise de l’été 2008- participent de cette entreprise de déstabilisation planétaire de tout ce qui s’oppose à la « civilisation occidentale », elle seule habilitée à « dicter la norme ».

Dans ce cadre, elle a mis en place un véritable gouvernement mondial qui ne dit pas son nom. Un « gouvernement occidental du monde » qui a profondément structuré la décennie 2000-2009. C’est ainsi que graduellement, la mondialisation s’est emparée du monde, elle lamine les économies, casse les barrières douanières au profit des produits manufacturés de l’Occident. Pour cela l’OMC fut mise en place pour réguler le marché. Les prix des matières premières du Sud sont décidés au Nord dans des Bourses (New York, Londres, Rotterdam, Paris). Plus tard, suite à la crise financière 2007-2009 due à des manipulations boursières qui ont ruiné des millions de petits épargnants mais pas les banques qui se sont vues renflouées à coups de centaines de milliards de dollars, fut institué le G20 qui réunit les vingt principales économies mondiales où, pour la première fois, on intègre les pays émergents pour mieux les contrôler... en vain. Les organisations multilatérales ont de plus en plus un rôle marginal, c’est le cas des Nations unies, ce « grand machin » dont parlait de Gaulle avec un rôle aussi pâle que ne l’est le secrétaire général de l’ONU et de ses agences (Unesco, Fao, Unicef, Pnud). Tout se décide au niveau du Conseil de sécurité.

Les trois principaux membres font ce qu’ils veulent sous la direction unique des Etats-Unis. Mieux, le bras armé du gouvernement mondial est l’Otan qui devait disparaître en principe avec la disparition du Pacte de Varsovie mais qui est toujours là est plus agressif que jamais. D’ailleurs le marché des armes ne s’est jamais aussi bien porté avec 1200 milliards de dollars. Les armes sont vendues par les pyromanes (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Russie Israël) qui jouent par la suite, s’agissant des Occidentaux, le rôle de pompiers dans le cadre du -droit d’ingérence humanitaire- concept forgé par un certain Dr Kouchner qui ne parle, lui aussi, que de guerre, de civilisation, de valeurs occidentales s’agissant de porter la démocratie aéroportée, c’est-à -dire imposer la mort, la misère au nom du magistère dixit de la Nouvelle Rome. Jacques Diouf, le directeur général de la Fao demande 50 milliards de dollars pour éradiquer la faim. Les promesses des Nations unies en 2000 pour éradiquer la faim dans le monde deviennent une vue de l’esprit.

Après la chute de l’Union soviétique, l’Occident s’est trouvé en l’Islam, un nouveau Satan de rechange selon la prophétie de Huntington. La civilisation confucéenne est « épargnée ». Le Pnac Project for New Age Century représente la doctrine autour de laquelle s’articule la politique mondiale des Etats-Unis, il faut s’assurer avant tout des sources d’approvisionnement pérenne en énergie. Peu importe le prix que les faibles auront à payer même s’ils se chiffrent par centaines de milliers. Si c"est le prix à payer pour faire partir Saddam Hussein, ce n’est pas cher payé, disait Madeleine Albright à propos des 500.000 enfants irakiens morts des suites du blocus.

Israël, toujours...

Pendant cette décennie, en dehors des morts palestiniens sous le feu israélien, nous avons vu par deux fois ces mêmes Israéliens détruire un pays et ses infrastructures en juillet 2006. On peut reprocher beaucoup de choses au mouvement Hizboullah sauf celui d’avoir, dans les faits, vaincu les Israéliens, ce que toutes les armées arabes guidées par l’Egypte n’ont jamais pu faire. Il en fut de même pendant trois semaines fin décembre 2008 janvier 2009. Toute la haine et le déluge de feu d’Israël s’est déversé sur la Bande de Ghaza. 1400 morts - dont 400 enfants - Plus tard, Israël est toujours aussi arrogant. Sous l’oeil complice de l’Occident, celui de Bush pendant huit ans, mais aussi celui d’Obama - dont on espérait qu’il arriverait à contrôler Israël. Peine perdue. Il ne peut pas et il ne veut pas. Pourquoi cette décennie est, le pensons- nous, noire pour l’humanité ? Il n’y a pas un conflit qui n’a pas eu des soubassements matériels ou idéologiques. C’est encore pire quand les deux paramètres sont croisés comme nous le verrons.

Le capitalisme sauvage et la mondialisation ont laminé les économies des pays vulnérables en rendant de plus en plus pauvres les pays qui n’arrivent pas à payer leur dette. Quand un enfant meurt toutes les cinq secondes, il y a quelque chose de pourri dans l’humanité. De la décennie, nous devons retenir la mort de milliers d’Irakiens et aussi l’invasion de l’Irak malgré le veto français. Souvenons nous : le 15 février, au moins 10 millions de personnes défilent dans plus de 600 villes du monde contre la guerre d’Irak. Le 9 avril : le régime de Saddam Hussein en Irak tombe. Prise du pouvoir par les Etats-Unis qui installent un proconsul. Le 13 décembre 2003 : arrestation de Saddam Hussein à Tikrit. La télévision insiste pour le démonétiser en le présentant hirsute avec les yeux hagards. Le 31 décembre 2006, Saddam Hussein fut digne lors de son exécution filmée le jour de l’Aïd el Adha comme s’il était le mouton du sacrifice.

Les Etats-Unis de Bush ont mis le plus grand soin à donner l’apparence d’une « justice » exclusivement irakienne (sachant que la majorité gouvernementale est chiite). L’exécution du « sunnite » Saddam Hussein par un gouvernement « chiite » le jour même d’Al Adha, le 31 décembre 2006, n’aurait eu, en définitive, qu’un but : exacerber les tensions confessionnelles et provoquer enfin cette guerre civile qui ne veut pas vraiment éclater malgré tous les efforts déployés. Cette guerre a éclaté vraiment, les troupes américaines se retireront d’Irak. Exactement comme les Britanniques avaient fait en Palestine en 1948 et les Israéliens en atomisant l’unité palestinienne.

Les Américains et leurs alliés qui ont envahi l’Irak sur la base d’un mensonge -les armes de destruction massive-, en utilisant bombes à phosphore, bombes à fragmentations, uranium appauvri ont tué, meurtri, saccagé, détruit une civilisation qui a connu l’enfance de l’humanité. Les premiers Gis ne sont pas allés protéger le musée de Baghdad unique en son genre mais plutôt le ministère du Pétrole. Massacrer les corps ne leur suffit pas, il faut aussi s’en prendre à ce que les êtres ont de plus intime comme ils l’ont fait à Abu Ghraïb, comme ils l’ont fait en photographiant, sans manquer de diffuser mondialement les images, comme ils l’ont fait en ce jour d’Aïd, Jour de trêve et de joie pour un milliard et demi de musulmans. La réponse fut dérisoire mais qui fit le tour du monde. Elle fut donnée par Montadher Az Zaïdi qui lança ses chaussures à l’assaut d’un Bush venu rendre visite en décembre 2008 à un Irak en lambeaux. Les « damnés de la terre » de par le monde eurent un rare moment de bonheur...

En tout cas, pas les potentats musulmans ont bien reçu le message : C’est la reddition en définitive en rase campagne, à commencer par El Gueddafi qui fait allégeance en sacrifiant tout ce qui lui reste de dignité. C’est aussi le cas des potentats du Golfe qui ont permis la démolition de l’Irak. C’est le cas de l’Egypte qui donne l’exemple d’un maton pour le compte d’Israël et suprême injure, à la dignité humaine : elle érige un mur de la honte pour empêcher des damnés de la terre de venir se ravitailler pour ne pas mourir des suites d’un blocus inhumain de Ghaza. Une fatwa du Conseil de recherche islamique d’Al Azhar, présidé par l’imam Mohamed Sayed Tantaoui, nommé par le président Hosni Moubarak, a qualifié de « légitime le droit de l’Egypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah ».

Comment expliquer « l’acharnement de l’Occident à dicter sa norme à des pays arabes en déshérence au nom de la lutte contre l’Islamisme ? ». Mérick Freedy Alagbe fait remonter les faits à la fin des années 90. Il écrit : « Dans l’euphorie ambiante, Francis Fukuyama publie La fin de l’histoire et le dernier homme qui traduit sa vision d’un monde marqué par la prééminence de la démocratie libérale occidentale. Pour lui, l’humanité a atteint le bout de sa fécondité idéologique et le modèle occidental s’impose comme la forme accomplie de gouvernement des humains. En l’absence d’alternative sérieuse, le monde ne pouvait désormais qu’être homogène. Condescendance ethnocentrique ou angélisme ? En tout cas, ce tableau pour rassurant qu’il soit, ne résistera pourtant pas aux vaticinations à la Cassandre de Samuel Huntington, qui y jettera une ombre d’inquiétude ».

« La fin des idéologies, loin de voir émerger un monde pacifique, avec l’universalisation des valeurs et principes d’organisation politique qu’épouse l’Occident chrétien, ouvre au contraire une nouvelle page de l’histoire, où les prodromes d’un "choc des civilisations" n’ont jamais été aussi prégnants. (...)Elle sera cependant pompeusement réhabilitée au lendemain des attentats du 11 Septembre 2001 et l’engagement militaire des Etats-Unis en Afghanistan et plus tard en Irak, sous le slogan de "Croisade" contre le terrorisme. (1)

En effet, dans la présentation synoptique que S. Huntington nous fournit sur les grandes lignes de fracture entre les différentes civilisations, deux grandes entités distinctes que tout semble opposer retiennent l’attention : l’Occident, imprégné de culture judéo-chrétienne et le Proche-Orient de tradition islamique. Les autres communautés, bouddhiste, taoïste, shintoïste, hindouiste...ayant subi aussi des risques d’anomie face à la montée en puissance de l’Occident chrétien - à la pointe de la technologie - ont su par moments se résigner à cette hégémonie tout en se préservant de la destruction. La tactique semble d’ailleurs payer aujourd’hui car dans leur capacité d’adaptation aux différentes mutations qui affectent le monde, ces nations recouvrent peu à peu leur dynamisme économique et leur prospérité d’antan. »

C’est le cas de la Chine, du Japon, et de l’Inde dont le dynamisme économique durant la décennie fait rêver l’Occident. En effet, entre 1999 et 2009, l’économie mondiale a connu de grands bouleversements. Leur point commun : la vitesse à laquelle ils se sont produits. Dans le même temps, un autre facteur marque tout autant : l’accélération du rythme de ces changements. Accélération tout d’abord chinoise. Avec un taux de croissance annuelle de 10%, la Chine double son produit intérieur brut tous les 7 ans et demi. Il avait fallu 58 ans au Royaume-Uni, pour doubler son revenu par tête à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles ; 47 ans aux Etats-Unis, entre 1839 et 1886 ; 34 ans au Japon entre 1885 et 1919. La Chine l’a fait plus de trois fois depuis 1978. En 1999, elle occupait la 7e place mondiale, derrière l’Italie. L’an prochain, elle devrait être numéro deux, derrière les Etats-Unis. (2)

Les uns et les autres

« Mais la réaction des communautés musulmanes, poursuit Alagbe, essentiellement concentrées dans le Golfe arabo-persique et en Afrique du Nord, ne sera pas identique. La résistance à la suprématie occidentale et à ses éclaboussures culturelles, tourne parfois à l’affrontement ouvert, souvent illustré par des actes terroristes. On pouvait entendre A. Meddeb décrire cette situation en ces termes : "Depuis la fin du XVIIIe siècle, l’Islam n’a pas trouvé les moyens de riposter à l’hégémonie occidentale. De nos jours, nombreux sont ceux qui se sentent tellement impuissants face à l’hyperpuissance américaine que la violence sacrificielle leur apparaît comme la seule réponse." (...) Alors que prévaut en Occident le constitutionnalisme qui pose les normes d’acquisition du pouvoir et son usage, et la démocratie libérale avec toutes les libertés qu’elle implique, de l’autre côté du Bosphore et en Afrique du Nord, les monarchies héréditaires, les pouvoirs autocratiques, les dictatures...ont encore de beaux jours devant eux (...). » (1)

On l’aura compris, le refus de l’alternance est une des causes de l’arriération de ces pays qui sont peut être riches d’une rente imméritée mais pas développés. S’agissant par contre des pays asiatiques qui talonnent l’Occident, selon le diplomate Mahbubani, pendant des siècles, les Asiatiques ont eu le sentiment d’avoir été exclus de l’histoire mondiale. Aujourd’hui, ils sont prêts à devenir des acteurs à part entière, après avoir intégré les « bonnes pratiques » de l’Occident - l’économie de marché, les sciences et les technologies, la méritocratie, l’Etat de droit, le pragmatisme, la culture de la paix et le développement de l’éducation. Tels sont, selon Kishore Mahbubani, les « sept piliers de la sagesse occidentale » dont se sont inspirés les pays asiatiques pour avancer à grands pas.

L’Occident saura-t-il résister à l’ascension économique vertigineuse de l’Asie ? L’Asie n’a nulle intention de dominer l’Occident, elle y puise simplement les solutions qui lui permettront de tourner définitivement la page de la pauvreté. Mais elle nous met aussi en garde : l’Occident devra à son tour renoncer à sa domination, notamment sur les institutions internationales. (3) L’Occident deviendra alors une simple « province du monde », selon J.-C. Guillebaud avec seulement 9% de la population mondiale en 2025. Le permettra-t-il ? Cette nouvelle décennie nous donnera la réponse.

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp-edu.dz

1.Mérick Freedy Alagbe : L’impensé du Choc des civilisations.Agoravox 2 janvier 2010

2.Frédéric Lelièvre : Accélération, mot-clé de la décennie. LeTemps.ch. 23 décembre 2009

3.Kishore Mahbubani : Le défi asiatique. Editions Fayard 2008

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"A travers le monde, chaque jour, un homme, une femme ou un enfant sera déplacé, torturé, assassiné ou "porté disparu", entre les mains de gouvernements ou de groupes politiques armés. Et la plupart du temps, les Etats-Unis en sont complices. "

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