Vers l’unité du mouvement de libération nationale palestinien

Chronique d’un crime de guerre

Une fois l’entreprise israélienne de destruction de la bande de Gaza terminée, une fois le décompte macabre du massacre de la population palestinienne achevé, la Communauté Internationale avec à sa tête l’Union Européenne et les États-Unis, rivaliseront en bonnes intentions en faveur du peuple palestinien. De nouveau, la Communauté Internationale viendra au chevet d’une population palestinienne meurtrie et rédigera des rapports sur la situation matérielle et psychologique des enfants palestiniens. A coup de millions d’euros, les puissances occidentales, se donneront bonne conscience, feignant d’oublier leurs méfaits de la veille. En effet, puni d’avoir choisi démocratiquement le Hamas, le peuple palestinien a été soumis à un blocus économique et financier dont les conséquences dramatiques ont été, maintes fois signalées par les organisations humanitaires internationales. Raison invoquée pour justifier cette punition : le gouvernement d’union nationale palestinien, constitué au lendemain des élections, ne peut-être reconnu, car la composante Hamas est inscrite dans la liste des organisations terroristes et ne reconnaît pas l’État d’Israël. Piètre argument quand on sait que ces mêmes puissances ont exigé de l’Autorité palestinienne la tenue de ces élections en 2006, suite à l’élection en 2005 du Président de l’Autorité Nationale, Mahmoud Abbas. Une hypocrisie aux conséquences tragiques quand on sait que dans le programme gouvernementale de l’Union nationale palestinienne, la revendication d’un État Souverain palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale reconnaissait, de facto, l’existence de l’État d’Israël. Les puissances occidentales ont préféré emboîter le pas à l’État d’Israël et créer ainsi les conditions d’une confrontation inter-palestinienne. De nouveau, le peuple palestinien assistera à un ballet diplomatique animé par les plus puissants de ce monde avec la même litanie « droit à Israël de vivre en sécurité ». Poser le problème ainsi revient à considérer que le corollaire « Sécurité » n’est pas une conséquence du théorème « Justice ». La stérile controverse autour de l’interruption de la trêve relève de la mauvaise foi dans la mesure où durant la même période, l’État d’Israël continuait sa politique d’assassinats « ciblés » en Cisjordanie et à Gaza tout en consolidant la colonisation. Quand bien même la sécurité du peuple israélien est mise en danger par des roquettes, il n’en demeure pas moins que celle-ci n’est rien d’autre que le corollaire d’une injustice qui se nomme occupation, colonisation et blocus.

Il est évident qu’en posant comme condition préalable, la résolution de l’équation « sécurité = paix durable », l’État d’Israël aidée par les puissances occidentales a aiguisé les contradictions du mouvement de libération nationale palestinien conduisant la société palestinienne à une nouvelle tragédie. Au delà des destructions et des massacres, cette tragédie nourrit les conditions d’une potentielle fragmentation géographique, sociale et politique du peuple palestinien. Une à Gaza, liée à l’Egypte et contrôlée par elle, l’autre tournée vers la Jordanie. Vieux rêve des stratèges et idéologues israéliens qui devient une hypothèse de plus en plus plausible. La présence des chefs d’États européens à Jérusalem, le lendemain même du cessez le feu, légitime Israël dans sa posture d’État au-dessus des lois et reconnait implicitement Jérusalem comme capitale de cet Etat. Ce qui marginalise encore plus la voix du peuple palestinien sur la scène internationale, déjà fragilisée par les enjeux régionaux et les divisions arabes .

Pour comprendre l’évolution et la crise du mouvement de libération palestinien, un bref retour dans le passé est nécessaire.

D’Oslo à Annapolis : le marché de dupes

Deux évènements d’importance ont mis fin au processus de paix d’Oslo et déclenché la deuxième Intifada. En juin 2000, le refus d’ Y. Arafat de signer le Plan de Ehud Barak, actant le fait accompli colonial en Cisjordanie, suivi, le 28 septembre 2000, par la provocation de A. Sharon sur l’esplanade des Mosquées.

Libre de toute obligation Internationale, l’État d’Israël a trouvé dans les attentats ciblant des civils israéliens l’alibi pour mettre fin au processus d’Oslo et inverser la question coloniale : la liberté de l’occupé est subordonnée à la sécurité de l’occupant. Cette inversion a légitimé l’opération « Rempart » et la répression du soulèvement palestinien en Cisjordanie. L’objectif poursuivi est double : destruction des infrastructures de l’Autorité et vider la principale composante de l’OLP de ces forces vives en assassinant et en emprisonnant de nombreux cadres et militants du Fath dont Marwan Barghouti, potentiel successeur de Y. Arafat. Le quasi-emprisonnement de Y. Arafat, considéré comme un obstacle à la paix par l’État d’Israël, a clos l’épisode « processus d’Oslo ».
Mais il faut remonter aux accords d’Oslo ou Accord de Jéricho-Gaza (13 septembre 1993) et du processus de négociation pour déceler les causes de la tragédie que vient de vivre le peuple palstinien.

L’OLP reconnaît l’existence d’Israël sur 78% de la Palestine historique, en échange de quoi, engagement est pris par les deux parties de « mettre fin à des décennies d’affrontement et de conflit, de reconnaître leurs droits légitimes et politiques mutuels... » Pour y parvenir, elles s’engagent dans le cadre du processus de paix à « établir une autorité palestinienne intérimaire autonome, le Conseil élu (le « Conseil »), pour les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, pour une période transitoire n’excédant pas cinq ans... Il est entendu que les arrangements intérimaires font partie intégrante de l’ensemble du processus de paix et que les négociations sur le statut permanent aboutiront à l’application des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité. (1)

Cependant, durant la période intérimaire, l’Autorité palestinienne élue n’a pas droit aux chapitres « Jérusalem, les réfugiés, les implantations, les frontières… ». Ce point est capitale puisqu’il laisse à l’État d’Israël toute latitude pour continuer sa politique de colonisation telle qu’elle a été définie au lendemain de la guerre de juin 1967. Politique qui s’était accentuée à partir de 1977 avec l’arrivée de la droite au pouvoir. C’est ce qui a servi de cadre « légal » à l’’État d’Israël pour organiser la séparation physique et géographique des palestiniens entre eux et d’avec les colons. Les timides protestations de la Communauté internationale ne l’ont nullement dissuadé. En revanche, conformément aux accords d’Oslo, toute résistance palestinienne à cette politique était illégale puisque la responsabilité de la sécurité dans les territoires concernés incombait à l’Autorité. C’est ainsi que, durant la même période, l’État d’Israël a consolidé les implantations au nom de la « croissance naturelle » des colonies. En effet, le nombre de colons est passé de 124000 en 1993 à 400000 en 2008. La construction des « routes de contournement » assure la continuité géographique des blocs de colonies avec l’État d’Israël et préfigure l’annexion et le morcellement de la Cisjordanie. En terme de superficie, les blocs de colonies en Cisjordanie contrôlent 42% de ce territoire. Le désengagement de la bande de Gaza en 2005 et le démantèlement des 21 colonies décidés par A. Sharon, sans négociation avec l’Autorité palestinienne avait un prix : l’annexion de 42% des terres fertiles de Cisjordanie. Enfin, la construction du mur consacre cette séparation physique et géographique et dessine les nouvelles frontières de l’État d’Israël.

En acceptant comme seules compétences, l’éducation, la culture, la santé et la sécurité civile, les négociateurs palestiniens permirent, involontairement, à l’État d’Israël de se débarrasser de la gestion sociale d’une population occupée tout en conservant le pouvoir de reconfigurer son territoire. Contrairement à ce qu’affirment les commentateurs politiques, l’assassinat de Yitzhak Rabin en 1995 par un extrémiste israélien n’a pas desservi le processus d’Oslo mais plutôt dévoilé les dessous des accords et accéléré le plan d’annexion. Comme d’ailleurs, la disparition de Y. Arafat et l’affaiblissement du Fath ont mis en lumière les contradictions du mouvement de libération nationale. Pris en main par un groupe restreint autour de Mahmoud Abbas, l’OLP et le Fath se sont transformés en un appareil administratif et gestionnaire social au service d’une Autorité sous contrôle dont la modération n’est nullement payée en retour par l’occupant. Cette contradiction s’aggrava avec la mise en place de la « Feuille de route » puis de la Conférence d’Annapolis puisque la condition préalable à la création d’un État palestinien est dorénavant assujettie à la sacro-sainte sécurité de l’État d’Israël.

En acceptant les conditions de la Feuille de route puis de la Conférence d’Annapolis, l’Autorité a donné l’image d’un appareil de collaboration et a semé les germes d’une confrontation inter-palestinienne. Ainsi la voie est ouverte pour le Hamas de tirer un profit politique et d’apparaître comme la seule avant-garde de la résistance du peuple palestinien. Il va de soi que la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas est une erreur stratégique à double titre. Elle a accentué les divisions au sein du mouvement de libération nationale tout en donnant l’illusion que la bande de Gaza est libérée. Ce mouvement nationaliste, religieux (encouragé par Israël, début 1980, pour concurrencer le mouvement laïque incarné par l’OLP), a joué ainsi le jeu de l’occupant. Il est tombé dans le même piège que l’Autorité en exerçant un pouvoir « sans pouvoir » dans une véritable prison à ciel ouvert, tout en reléguant au second plan le fait colonial au profit de la « sécurité » du colonisateur.

Unité du Mouvement de libération Nationale : dissoudre l’Autorité

De ces constats et des expériences des 15 dernières années, l’unité du mouvement de libération doit être de nouveau au centre des préoccupations de toutes les forces politiques palestiniennes afin que le peuple ait un Porte parole indépendant de l’Autorité et des pays arabes de la région. Unité dont l’objectif stratégique est la création d’un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale. Ce qui implique le démantèlement des colonies de Cisjordanie et la reconnaissance par Israël du droit au retour des réfugiés... Ou alors un État bi-national. Tout en n’excluant pas le principe de la résistance armée, d’autres modes d’actions non armées de masse doit être privilégiées. Un tel choix a l’avantage d’associer certaines organisations de solidarité israéliennes. Il peut aboutir à la dissolution de l’Autorité laissant ainsi à la puissance occupante la charge sociale de la population occupée.

A chacun son rôle, une puissance coloniale colonise. Un mouvement de libération nationale libère. Quant au droit des peuples à disposer d’eux mêmes, c’est à la Communauté internationale de le garantir.

M. El Bachir

19 janvier 2009

COMMENTAIRES  

23/01/2009 13:20 par furio

"Les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont eu un "caractère sans aucun doute inhumain" qui évoque "le spectre de crimes de guerre systématiques", a affirmé jeudi le rapporteur spécial de l’ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk.
"Des cibles illégales ont été sélectionnées", a estimé M. Falk, en parlant d’"intention criminelle".

"Il n’y a aucun doute sur le caractère inhumain d’une opération militaire à grande échelle du type de celle qu’Israël a engagé le 27 décembre contre une population essentiellement sans défense", a déclaré le rapporteur de l’ONU depuis la Californie lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes à Genève.
M. Falk a dénoncé le confinement "dans la zone de guerre active" de la population, empêchée de s’enfuir et d’accéder ainsi à la protection du statut de réfugié. "C’est sans précédent", a-t-il assuré. "Aucun enfant, aucune femme, aucun malade ou handicapé de la population de Gaza n’a été autorisé à quitter la zone de guerre", s’est-il indigné." LE MONDE

DONC FAIRE RECONNAITRE LES CRIMES DE GUERRE !! C’est pratiquement acquis avec l’utilisation d’ADM sur des civils....des enfants !!!!

...et ensuite rapidement passer au décompte final de cette barbarie sur un peuple sans défense et vous verrez sous vos yeux horrifiés que les chiffres vont s’emballer pour dépasser les

100 000 VICTIMES !

Vous ne croyez tout de même pas que les génocideurs iSraéliteS se seraient déplacés pour massacrer 50 palestiniens par jour !! 50 morts c’est une SEULE BOMBE !!!

....Puis la liste des faits relevant de crimes de guerre, bombardements constants des populations civiles (églises, écoles, habitations, etc..), utilisation d’armes de destructions massives, peut-être chimiques ( phosphore blanc), enfermements des populations pour mieux les exterminer, osbstructions à l’alimentation des civils. Bombardements des hopitaux ...et des ambulances !

...puis la liste des intervenants, dont olmert accusé aussi d’avoir perçu des enveloppes, livni, le ministre de la guerre barak, et les officiers qui ont mené ce carnage sanglant sur un peuple en guenilles.
( d’ailluers vous noterez que livni était à Paris !!! il suffisait d’arrêter cette criminelle de guerre ! Et la traîner devant un TPI !

...et enfin inscrire GAZA en tête de la liste des VILLES MARTYRS.

...et exiger l’indemnisation de ce peuple qui a vécu 20 jours en enfer !! ( c’est peut-être le point qui va fâcher car TOUT le PAYS est détruit !!! dommages de guerre+indemnisation des victimes ).

24/01/2009 16:54 par Mouchriq

Merci pour cet article

25/01/2009 14:23 par A fly on the wall

Nicolas Sarközy y Nagui Bocsa
Président de la République Française
Palais de l’Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Le 29 janvier 2009

Objet : Le Germinal au Proche-Orient

Citoyen Sarközy y Nagui Bocsa,

Depuis que vous êtes rentré au gouvernement en tant que Ministre de l’Intérieur, les Français ont eu à endurer plus qu’ils n’étaient, et ne sont, légitimement préparés à endurer. C’est pire depuis que vous êtes président. Si la patience est une vertu, toute vertu a ses limites.

Ce n’est pas mon propos dans cette lettre d’énumérer vos nombreuses bévues et inconsistances, vos nombreuses trahisons, ni même votre coup d’ État de juillet 2008, mais de m’insurger contre la présence du Germinal dans les eaux internationales du large de la Bande de Gaza car sa seule présence "”puisqu’il s’agit d’un navire de guerre sans aucune « option humanitaire » et ayant pour but d’empêcher l’approvisionnement d’armes à une population exterminée et sans défense"” représente une complicité de crime contre l’humanité à laquelle, moi, Française, ne veux pas prendre part et à laquelle je refuse que vous vous adonniez lâchement et abusivement en mon nom.

Je ne vais même pas vous faire la leçon, à savoir qu’il fallait plutôt envoyer des navires-hôpitaux et de l’aide humanitaire, etc. à cette population afin d’alléger ses souffrances à un moment de grand besoin et de grande vulnérabilité. Si vous êtes à la tête de l’État c’est pour penser. Si vous êtes incapable de penser, vous n’êtes donc pas à votre place. Les leçons sont inutiles.

Je ne me sens pas tenue d’accepter qu’en tant que Président de la République française, quoique juif, vous ne souteniez que les intérêts de la puissance étrangère juive, l’État d’Israël, un État terroriste et voyou qui vient de démontrer à la Terre entière son inhumanité et ses desseins génocidaires, plutôt que de vous intéresser aux intérêts de la France et des Français qui mordent la poussière davantage chaque jour alors que votre prospérité personnelle et celle de vos amis et sbires ne cesse d’augmenter. Si vous ne pouvez être juif ET Président des Français à la fois, alors j’attends votre démission. Personne dans ce pays ne vous a élu pour que vous souteniez un crime contre l’humanité et les intérêts bien compris d’une puissance étrangère criminelle "”fût-elle la terre de vos ancêtres"” au détriment de ceux de la France.

Vous avez commis suffisamment de dégâts dans ce pays, dont la plupart sont irréparables et pour l’image de notre pays que pour son fonctionnement et sa souveraineté pour espérer terminer votre mandat comme si de rien n’était ; la seule porte de sortie décente qu’il vous reste, encore, est de tirer votre révérence le plus rapidement possible et pendant qu’il est encore temps. De toute façon, il n’est pas invraisemblable ni impossible que vous soyez poursuivi en justice pour complicité de crime contre l’humanité. Je l’espère ardemment ! Ce serait pleinement mérité, d’une part, et la France serait débarrassée de vous, d’autre part.

Ce sont les gens tels que vous et vos complices israéliens que vous n’avez cessé de couvrir et de favoriser depuis le début de l’Holocauste des Palestiniens qui devraient se retrouver à Guantanamo. D’ailleurs, je crois que c’est une erreur de Barak Obama de fermer cette prison. Je crois qu’il devrait la vider de tous les innocents qui y sont incarcérés "”puisqu’il est prouvé que ce ne sont pas les islamistes qui ont fait le coup du 11 septembre mais le Mossad et la CIA"” et dont le seul crime est d’être musulman et/ou arabe afin d’accueillir les vrais criminels de cette planète : vous, les dirigeants européens qui tous ont couvert cet effroyable crime contre une population de civils, et les dirigeants israéliens qui ont perpétré ce génocide ainsi que les personnalités étatsuniennes et françaises qui ne cessent de fournir des armes à Israël alors même qu’elles tentent par tout les moyens, dont le Germinal, d’empêcher la population de Gaza d’acquérir des armes pour sa défense et donc la condamnent à périr misérablement acculée, encerclée, assiégée, affamée, blessée…

C’est vous et vous comparses que j’ai nommés qui devriez vous retrouver dans cet univers sordide, taillé sur mesure pour les gens tels que vous : ceux qui abusent de leurs pouvoirs et de leurs peuples. Je crois que Fidel Castro pourrait même revenir sur sa décision de reprendre le contrôle de cette parcelle de terre cubaine s’il était certain que seuls les vrais criminels y seraient accueillis. Il vous y déroulera le tapis orange.

Croyez-moi, Cher Monsieur, usurpateur de l’autorité suprême en France, porté au pouvoir par trucage d’élection, par machines à voter truquées et propagande digne de Goebbels "”et par satanisme on n’en doute pas"” tous ces Français que vous prenez pour des "pôv’cons" ne seront pas toujours si tolérants et compréhensifs à votre égard et à celle de votre cour obséquieuse de lèche-bottes et de ramasse-miettes. N’oubliez pas que le peuple « pète, rote et rouspète » comme disait l’autre, et qu’il peut aussi avoir de très mauvaises manières à l’occasion !!!

Je ne salue ni les criminels ni leurs complices.

Une citoyenne
qui dit STOP à votre incompétence, vos gesticulations puériles et votre foutage de gueule permanent
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