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Forfaiture : le parlement européen encourage pour la 3ème fois la contre-révolution cubaine et récompense la trahison !

Le cubain Guillermo Farinas surnommé « El Coco » par ses pairs, traîtres à leur patrie, vit libre et confortablement installé à Santa Clara. Son père s’est battu auprès du Che pendant la crise du Congo en 1965. Lui, condamné de droit commun à plusieurs reprises pour violences à la personne, à la personnalité plus que fragile, confie facilement sa « vocation au martyre » !

C’est grâce à une première grève de la faim qu’il peut échapper à la justice de son pays. Puis, affirme-t-il, c’est après le procès Ochoa en 1989 qu’il se proclame contre-révolutionnaire. Mais bien trop isolé au coeur d’une population qui, en 2002, avec plus de 8 millions de signatures, a déclaré « intouchable » le caractère socialiste de la Révolution, sa démarche est vouée à l’échec. Devant l’indifférence amusée du peuple cubain, les acharnés anti-castristes et contre-révolutionnaires planqués aux E-U qui le stipendient, lui conseillent, pour se faire entendre, de recourir aux grèves de la faim, bien plus spectaculaires.

C’est alors qu’il les multiplie à outrance : 23 dont une qui a duré plus de 6 mois ! (en 1981, l’Irlandais Bobby Sands est mort au bout de 66 jours !). Sa revendication majeure : le retour de son pays aux temps « bénis » de la dictature de Battista ¹ ! Rien que ça ! Quel gouvernement accepterait de changer son régime politique parce qu’un illuminé l’exige ? Aucun, évidemment !

Dès que Farinas a su qu’on lui attribuait ce prix, il a osé s’écrier du fond de son canapé : « Le monde civilisé envoie un message aux dirigeants cubains ! » Cet individu qui ne veut pas quitter Cuba parce qu’il y est pris en charge et très bien soigné, insulte son propre pays qui reste pourtant, malgré les pires difficultés d’approvisionnement auxquelles il est confronté du fait de l’embargo criminel que les E-U lui font subir depuis 50 ans, l’un des pays les plus avancés en matière de recherche médicale, d’éducation, de droit social, d’accès gratuit aux soins, de prise en charge de ses anciens, de culture, de solidarité internationale, de protection de la nature et de résistance aux ravages des calamités climatiques. Question civilisation, Cuba n’a de leçon à recevoir de personne, bien au contraire. M. Farinas, avec de tels propos, vous montrez votre vrai visage, celui de l’imposture et de l’indignité. Vous ne méritez que notre mépris.

D’ailleurs, jamais, ni vous ni vos sponsors étatsuniens et européens, n’avez réclamé la libération de 5 de vos compatriotes, anti-terroristes, emprisonnés depuis 12 ans aux E-U. après un procès inique que même Amnesty International condamne ? Jamais vous n’avez protesté contre les tortures infligées sur votre propre sol, par les E-U, dans la prison à ciel ouvert qu’est devenue Guantanamo. Votre lutte pour les droits de l’homme est des plus sélectives et par conséquent dérisoire et malhonnête. Vous n’avez aucune légitimité pour vous exprimer au nom du peuple cubain. Lui sait bien que vous ne représentez rien. Il sait aussi que vous n’êtes qu’un instrument entre les mains de forces politiques réactionnaires, haineuses et revanchardes, obsédées par la peur de voir resurgir ou perdurer d’autres systèmes politiques et d’autres formes d’organisations sociales qui déconsidèrent la leur.
Plus que toutes les innombrables injustices et atteintes effroyables aux droits de l’homme qui se manifestent chaque jour dans le monde, c’est la lutte contre l’instauration du socialisme qui est prioritaire. Pour ces gens-là , la seule voie possible est celle dictée par le FMI. Et pour réussir contre la volonté des peuples, tous les coups bas sont permis. Le reste est accessoire. L’ONG israélienne « Breaking The Silence » ou l’Ethiopienne Mme Birtukan Mideska ² peuvent bien attendre, c’est d’abord Cuba, ce modèle de résistance au capitalisme, qu’il faut abattre ! La « Liberté de l’esprit » si chère à ceux qui délivrent le Prix Sakharov, n’est reconnue à Cuba qu’à ceux dont l’esprit est enchaîné à la promotion de ce système inégalitaire. Que l’écrasante majorité des citoyens veuille vivre autrement et le proclame, ne peut être à leurs yeux, que l’expression d’un peuple dévoyé ! Le parlement européen se prête une nouvelle fois à une bien triste mascarade. Mais que pouvait-on attendre de ces dirigeants européens qui se sont déjà arrogé le droit de changer le vote d’un peuple souverain ?

Ainsi, après Oswaldo José Payà Sardinas en 2002, ce réactionnaire dirigeant du Mouvement Chrétien de Libération qui, faut-il le rappeler, s’illustra en apportant publiquement son soutien au coup d’Etat perpétré contre Chavez au Vénézuela en 2002, après les « Dames en blanc » en 2005 salariées par les USA, protégées par la police cubaine, désavouées publiquement par les « Mères argentines de la place de mai » qui, elles, risquaient leurs vies tous les jours, la majorité de droite au parlement européen² ne désarme pas et, dans le secret du huis-clos de la Conférence des Présidents, a choisi d’attribuer pour la 3ème fois en 8 ans, le prix Sakharov à un imposteur que la propagande occidentale a transformé en « dissident » cubain. Du jamais vu !

Cet acharnement contre Cuba est plus que suspect. Le délire et la haine anti-castriste et anti-communiste n’a pas de limite. C’est à l’évidence un vote purement politique, obscène, anti-démocratique, d’une grande violence morale, qui déshonore ses auteurs². Par cette décision scandaleuse, le parlement européen approuve et encourage des ressortissants cubains à agir chez eux dans l’illégalité la plus totale ³, et à soutenir des groupuscules contre-révolutionnaires manipulés et financés par les E-U, pour déstabiliser le gouvernement de leur pays que tout un peuple, dans le respect de la constitution cubaine, a choisi.

C’est une pression, un chantage, qu’aucun pays au monde ne saurait tolérer.
Cuba ne le tolérera pas.

Vive Cuba Libre,
Vive Cuba socialiste

Michel Taupin
Cuba Si France

¹ "Ce n’est pas un prix pour Guillermo Fariñas, mais pour tout le peuple cubain, qui lutte depuis 50 ans pour sortir de cette dictature et dont nous, opposants pacifiques de l’intérieur, sommes la face la plus visible", estime Farinas.

² Le nom de Guillermo Fariñas avait été proposé par le Parti populaire européen (centre droit), le groupe le plus important au sein du Parlement, et par les conservateurs britanniques. Les socialistes ne se sont pas exprimés, mais n’ont pas applaudi à l’annonce du nom du lauréat.
Guillermo Fariñas a été choisi par un vote des chefs de file des groupes politiques du Parlement européen, au prorata du nombre d’élus face à deux autres finalistes, l’opposante éthiopienne Birtukan Mideksa et l’ONG israélienne Breaking the Silence, qui donne la parole à d’anciens soldats de Tsahal. La décision a été officiellement communiquée par le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, devant les députés réunis en plénière à Strasbourg. Le prix Sakharov sera officiellement remis le 15 décembre.

³ Guillermo Farinas est ancien dirigeant de l’Agence illégale « Cubanacan Press » et membre du Mouvement clandestin « Alliance démocratique Cubaine »

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