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La guerre cybernétique : mercenariat sur Internet

Pour les stratèges du Pentagone, le Commando cybernétique est une unité spéciale de guerriers cybernétiques, capables de faire face à tout ce qui pourrait être considéré comme une menace.

Poursuivant sa stratégie de subversion contre Cuba, le gouvernement des Etats-Unis met en oeuvre actuellement une variante de guerre cybernétique grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTCI)

Pour les stratèges étasuniens de la politique, il est évident que de nos jours celui qui aura la maîtrise de l’espace cybernétique sera assuré de l’hégémonie dans ce qu’ils considèrent comme le nouveau champ de bataille du 21e siècle.

Pour les stratèges du Pentagone, le Commando cybernétique est une unité spéciale de guerriers cybernétiques, capables de faire face à tout ce qui pourrait être considéré comme une menace.

Le fait qu’Arpanet, un réseau conçu par le Pentagone pour le transfert d’informations de ses institutions militaires et d’autres centres de recherches scientifiques, ait été le prédécesseur direct d’Internet n’est pas le fait du hasard. Cela met en évidence la relation étroite entre la Maison-Blanche et ce phénomène associé au développement des nouvelles technologies dans le domaine des communications.

Désormais pour un pays, selon les postulats actuels, il ne s’agit pas d’avoir une armée régulière composée des trois forces traditionnelles : mer, air et terre, mais de mettre sur pied une « quatrième armée », dont les armes parcourent l’espace virtuel de l’informatique et des télécommunications...

Pour signifier l’importance de cette question, le gouvernement des États-Unis a d’abord nommé Robert Elder jr., un général qui s’est toujours consacré à des questions d’Intelligence au sein des Forces armées, à la tête de cette « quatrième armée ».

Selon Elder « le changement culturel réside dans le fait que nous allons traiter Internet comme un champ de bataille ; nous allons nous y concentrer et lui donner la priorité pour des actions dans l’espace cybernétique et l’accompagner, si nécessaire, par des actions dans l’espace aérien et terrestre. Nous allons développer, avec les universités, des guerriers de l’espace cybernétique capables de réagir à toute menace vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept ».

Cette pensée résume toute une stratégie de gouvernement contenue dans un document tenu secret jusqu’en 2006 et signé en 2003 par le Secrétaire d’Etat de la Défense de l’époque, Donald Rumsfeld.

Barack Obama, le président élu grâce à Internet - il a conduit sa campagne électorale « monté » sur les réseaux sociaux - a prêté une attention toute particulière à cette question.

En 2009, il officialise la doctrine de la guerre irrégulière.

Le 29 mai de cette année, lors d’une comparution publique, il a annoncé la création d’une nouvelle figure dans la hiérarchie de l’establishment : le « ciberzar », un poste réservé à Howard Schmidt, qui avait occupé, entre autres, le poste de chef de la sécurité chez Microsoft et également sur le portail de vente Ebay.

Des mois plus tard, en octobre, ledit Commando cybernétique du Pentagone est entré en action. Il est situé à Fort Meade, dans le Maryland, et à partir de 2010, Obama a nommé le général Keith Alexander, chef de l’Agence de Sécurité nationale (NSA, pour ses sigles en anglais), à la tête de cette force spéciale.

Le Commando cybernétique dispose d’un effectif d’environ 90 000 hommes et femmes qui travaillent sur ordinateur, et son objectif est très clair : développer des outils technologiques pour déclencher des attaques dévastatrices contre des « réseaux ennemis ». A ces fins, le Pentagone lui a attribué environ 90 000 millions de dollars l’année dernière.

En fait, le Département de la Défense, qui prend comme prétexte la sécurité cybernétique pour se lancer à fond dans la guerre cybernétique, déclare que plus de 100 organisations d’Intelligence étrangères attaquent « activement » les 15 000 réseaux du gouvernement des États-Unis qui intègrent environ sept millions d’ordinateurs.

La guerre cybernétique est un modèle de conflit qui est apparu sur la scène des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), offrant un contexte de guerre différent où l’intangibilité de l’espace cybernétique permet, justement, ce type d’attaques asymétriques, silencieuses, qui peuvent circuler camouflées dans un virus pendant des jours, jusqu’à parvenir au « cerveau » d’un système informatique et l’endommager.

Par exemple, grâce à ces technologies on peut attaquer les serveurs qui contrôlent l’aviation sur une base aérienne : un procédé qui fut expérimenté en Irak avant de lancer le premier missile en mars 2003, au moment où les États-Unis et leurs alliés lançaient l’invasion et l’occupation de ce pays arabe.

Cette stratégie a été utilisée bien avant, lors de la Première guerre du Golfe (1990-1991), avec la vente d’imprimantes au gouvernement irakien, qui furent livrées avec des programmes infectés de virus : le jour dit, ils lancèrent un Trojan qui empêcha l’aviation de Saddam Hussein de décoller de la base.

Même si les théoriciens persistent à penser que « la technologie n’a pas d’idéologie », on ne peut nier cette réalité : ceux qui la conçoivent et qui la contrôlent en ont bien une, et un de leur objectif pourrait bien être la guerre cybernétique.

« Nous parlons de l’utilisation d’Internet, non seulement comme un outil « de », mais comme une arme « pour », précise Carlos del Porto, spécialiste du bureau d’informatisation du ministère de l’Informatique et des Communications de Cuba. »

LES CYBERMERCENAIRES

Contre Cuba et d’autres pays considérés comme des ennemis des Etats-Unis, une autre variante a été mise au point : la promotion d’une « blogosphère » qui, bien qu’elle se prétende « indépendante », est totalement subordonnée aux ordres et aux intérêts de Washington.

C’est justement sur ce thème que s’est tenue une conférence à l’Institut George W. Bush, au Texas, en avril 2010, où se « concoctèrent » des théories concernant l’utilisation des outils d’Internet et des NTCI pour soutenir le travail de ces cybermercenaires.

Des soulèvements et de grandes manifestations dans le monde ont été encouragés par l’intermédiaire de blogueurs et de réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Ainsi en 1999, la Yougoslavie a été le premier pays à subir une guerre cybernétique, « lorsque l’armée des États-Unis est intervenue directement dans les réseaux de courrier électronique de ce pays », précise Rosa Miriam Elizalde, journaliste et éditrice du site internet Cubadebate.

De même, les événements en Égypte, la manipulation des faits en Libye pour préparer et justifier une attaque contre ce pays africain, et la tentative avortée de promouvoir depuis l’étranger un soulèvement populaire à Cuba en utilisant le réseau social Facebook, ne sont que quelques exemples parmi les plus récents.

Il convient de rappeler que quelques jours avant la prise de pouvoir de George W. Bush en 2001, des représentants de l’espionnage étasunien, dont George Tenet, directeur de la CIA entre 1997 et 2004, et de hauts officiers de l’Agence d’Intelligence pour la Défense déclarèrent que notre pays représentait une « menace asymétrique » pour la sécurité nationale parce que celui-ci possédait la capacité de déclencher des attaques cybernétiques.

Il ne fait pas de doute que l’aile ultraconservatrice yankee commençait à échafauder de nouveaux prétextes et des scènes de confrontation pour calomnier la Révolution et favoriser ce que la politique de Washington n’a pas écarté concernant Cuba : une éventuelle agression militaire.

Cependant, ces hauts fonctionnaires ont passé sous silence qu’en juin 1995, l’Université nationale de la Défense des États-Unis a diplômé ses 16 premiers spécialistes en « guerre informatique », formés à l’utilisation des bienfaits des technologies des communications comme champ de bataille.

Même si Cuba est entourée de câbles sous-marins, le blocus des États-Unis contre l’île l’empêche d’y avoir accès.

CUBA : SUBVERSION, WIKILEAKS ET INTERNET

Le 14 février 2006, Condoleezza Rice, qui précédait Hillary Clinton au Secrétariat d’État des États-Unis, a constitué un groupe de travail chargé de surveiller l’utilisation d’Internet en Chine, en Iran et à Cuba.

L’actuelle administration nord-américaine, sans s’écarter des principes qui sous-tendent cette stratégie, encourage aujourd’hui la doctrine dite du « smart power » (pouvoir intelligent ), ratifiée par Clinton dès son entrée en fonction.

« Il est nécessaire d’utiliser le pouvoir d’Internet contre les pays que les médias de communication étasuniens combattent, notamment en utilisant Facebook, Youtube, Flicker et Twitter », a-t-elle déclaré.

« Il s’agit donc, a commenté Carlos del Porto, de s’employer d’abord à subvertir l’ordre, les valeurs et la société, et c’est seulement si cela ne fonctionne pas que les Marines interviennent. »

Il est hors de doute que dans la subversion à Cuba, on utilise à fond les nouvelles technologies, en misant sur la « guerre cybernétique » et un « cybermercenariat », qu’on s’efforce en plus de soutenir en créant une infrastructure technologique sans contrôle légal.

Dans ce scénario de subversion, on cherche à renforcer les soi disant « blogueurs indépendants » afin de diaboliser Cuba aux yeux de l’opinion publique internationale, et de situer ces blogueurs dans un cyberespace qui représenterait le monde unique et réel d’où il est possible de parler et d’agir.

Dans le cas de Cuba, il existe un plan lié à un contexte historique particulier : dès le début, le blocus imposé par les États-Unis, a interdit à Cuba d’accéder au réseau international.

Cuba s’est donc vue refuser la possibilité d’obtenir les services, les logiciels, les outils technologiques et l’utilisation des câbles sous-marins dont elle est entourée… ce que taisent les détracteurs de l’île qui la présentent comme une adversaire d’Internet.

Sans mentionner les véritables causes du problème, ces nouveaux visages de la contre-révolution jouent le jeu de la stratégie de la subversion sur Internet en utilisant délibérément l’omission, la manipulation et le mensonge.

Ces blogueurs se sont taillés des espaces dans les soi-disant blogues contestataires sur les différentes plates-formes d’Internet et, grâce au soutien de l’étranger, se présentent comme les défenseurs de la liberté d’expression dans le cyberespace. Cela, tout en maintenant une relation permanente avec la Section des intérêts étasuniens et d’autres sièges diplomatiques accrédités à La Havane, particulièrement certaines ambassades européennes qu’ils fréquentent à titre personnel et où ils ont leurs entrées assidues.

Les textes que publient la plupart de ces blogueurs contre-révolutionnaires véhiculent l’image chaotique qu’ils veulent donner de Cuba et sont parfois traduits en 20 langues, bien plus que le site web de la Maison-Banche elle-même.

Ce n’est pas en vain que la SINA a montré une constante sollicitude à leur égard, comme le montrent les communications secrètes entre la SINA et le département d’État révélées par WikiLeaks.

Selon ces messages, une étude réalisée par Jonathan Farrar, responsable actuel de la SINA, admet que la Maison Blanche mise sur les soi-disant « blogueurs indépendants »

D’autres révélations, datant de septembre 2009, font état du caractère servile et dépendant de ces cybermercenaires : Yoani Sanchez a demandé à Bisa Williams, qui était alors sous-secrétaire adjoint des Etats-Unis, pendant une visite à la Havane, l’accès aux divers services offerts sur Internet comme le paiement des achats par carte de crédit, la possibilité de recevoir des dons par cette voie grâce à l’utilisation du paiement électronique PayPal.

« Vous ne vous rendez pas compte que nous pourrions faire bien plus si nous pouvions acheter sur Internet avec une carte de crédit », s’est plainte la contre-révolutionnaire à ses maîtres.

Certains spécialistes affirment que plus de 1 300 éditeurs de medias internationaux ont ordre de suivre les messages sur Twitter et les mises à jour du blogue de la mercenaire. Fabriqué à l’étranger et conforme à la politique agressive contre notre pays, on lui consacre des milliers de dollars et d’euros.

Par ailleurs, ces cybermercenaires ont des relations avec des personnages louches dont les liens avec la CIA sont évidents, notamment Marc Wachtenheim, directeur du Programme Cuba de la Fondation panaméricaine de développement (FUPAD) jusqu’en 2010, dont on sait qu’il a réalisé plusieurs voyages à Cuba pendant lesquels il a contacté des éléments contre-révolutionnaires, surtout ceux de la « blogosphère indépendante ».

Wachtenheim a publié en avril un article intitulé La véritable révolution en Amérique latine dans lequel il montrait comment lnternet peut servir à « renverser des gouvernements » avec des plans explicites prenant en compte le cybermercenariat, qualifié de partie intégrante de ces « nouvelles générations latino-américaines » que Washington a dans sa ligne de mire.

Robert Guerra, un autre individu lié à la CIA et mentionné dans l’article Opération Surf, publié dans la série Les raisons de Cuba, pour son implication dans le projet d’introduire des antennes satellites à Cuba afin de créer des réseaux illégaux d’accès à Internet, a été identifié en juin 2008 comme « ami » de la blogueuse contre-révolutionnaire dans le site de la journaliste espagnole Rosa Jiménez Cano.

En octobre 2010, Guerra lui a demandé de l’aide, par le biais d’un message à @KatieS, pseudonyme sur Twitter de Katie Jacobs Stanton, membre de l’équipe Internet de Obama, parce que la cybermercenaire aurait eu des problèmes avec son compte sur ce réseau social.

Stanton est à la tête de la stratégie internationale des Etats-Unis sur Twitter. De plus, depuis l’an dernier, elle est conseillère spéciale du Bureau d’innovation du Département d’Etat. Curieusement, elle s’occupe aussi de développer des outils pour la recherche et le positionnement des blogs sur Google.

DES ALLIES A LA CARTE

Ces blogueurs sont des personnes qui, dans des interviews, ont exhorté à la révolte à Cuba, ils ont également incité à la violence et soutenu la Loi d’Ajustement Cubain. Ils justifient le blocus, nient que le secteur le plus réactionnaire de l’exil à Miami soit un ennemi du peuple cubain, prétendent aussi que l’affaire du terroriste Luis Posada Carriles est un rideau de fumée, et vont jusqu’à envisager le changement du système politique, comme en témoigne une interview accordée par la cybermercenaire Yoani Sanchez au chercheur français Salim Lamrani.

Ceux qui font la promotion de ces blogueurs contre-révolutionnaires ne ménagent pas leurs efforts pour faciliter et même encourager la remise de prix, non pas précisément pour les mérites littéraires des notes qu’ils publient, mais pour la position servile qu’ils exigent, comme par exemple les 500 000 dollars reçus par la mercenaire préférée de Washington au cours de ces trois dernières années.

C’est ainsi que le gouvernement des Etats-Unis paye les services de ses blogueurs fabriqués de toutes pièces, qu’ils tentent de présenter comme les nouveaux visages de ladite opposition du fait de l’absence de crédit et de l’usure d’une contre-révolution traditionnelle, dépourvue de la moindre reconnaissance au sein de la société cubaine.

Le 8 mars dernier, la secrétaire d’État, Hillary Clinton, a fait l’éloge de la contre-révolutionnaire en annonçant le prix Women of Courage (Femmes de courage), et elle a justifié le recours à la « technologie pour encourager un changement positif ».

Le peuple de Cuba, qui conserve bien fraîche sa mémoire historique, sait exactement que le « changement positif » en question n’est autre, pour Clinton, que le renversement de la Révolution et la tentative de nous annexer pour faire de nous une étoile de plus sur le drapeau étasunien.

Le jeudi 10 mars, deux jours après ce qui s’était passé à Washington, les hommages ont continué dans la résidence du Chef de la Section des Intérêts.

Mais le soutien ne vient pas seulement de la SINA et de la Secrétaire d’État. Obama en personne a répondu à un questionnaire envoyé par la cybermercenaire, et les réponses avaient été largement diffusées par les médias internationaux. Ce fait établi une connexion irréfutable et démontre l’usage que font l’empire et ses alliés de ces individus, alignés sur les plans d’agression contre l’île.

POUR UNE INFORMATION SOLIDAIRE

Cuba est plongée dans les nouvelles technologies auxquelles elle ne renoncera jamais. C’est une politique qui est suivie depuis les premières années du triomphe de la Révolution.

Le processus de transformations démarrait à peine qu’en 1961, on annonçait à Cuba une campagne d’alphabétisation dont le principal promoteur était le commandant en chef, Fidel Castro. Depuis ce moment-là , la porte de l’ignorance s’est fermée à Cuba et celle du développement de l’intelligence des Cubains a été ouverte.

Fidel, avec cette vision du futur qui le caractérise, avait prévu que notre avenir devait être celui d’hommes de sciences, et cette science ne pourra jamais être séparée de la conquête de nouvelles technologies.

Aujourd’hui, malgré la condition de notre pays, victime d’un blocus depuis plus de cinquante ans de la part de la principale puissance impérialiste, nous avons donné des leçons au monde dans des termes que même nos détracteurs ne pourront pas nier : des statistiques en matière de santé seulement comparables avec celles des pays industrialisés, plus d’un million de diplômés universitaires et des progrès en matière de biotechnologie, sont seulement trois exemples qui s’ajoutent à d’autres réalisations concrètes.

Actuellement, Cuba dispose de plus de 600 Clubs d’informatique junior ; on compte plus de 724 000 ordinateurs, 1,7 million d’utilisateurs d’Internet, 454 000 d’entre eux disposant de la liberté totale de naviguer, 136 pages web de médias cubains et plus de 200 blogs ont été créés dans l’île et sont gérés par des professionnels de diverses branches, qui doivent supporter les calomnies et les informations biaisées et mensongères des cybermercenaires.

Par ailleurs, Cuba assure la formation de quelque 8 900 étudiants à l’Université des Sciences Informatiques, dont 900 inscrits dans trois facultés régionales dans les départements de Granma, d’Artemisa et de Ciego de Avila.

Ce centre, rêvé un jour par Fidel, a déjà diplômé environ 6 492 étudiants. Tout un capital humain spécialisé, qui fait des recherches et qui fabrique des logiciels et des services informatiques pour satisfaire les besoins du pays et d’autres endroits de la planète, une manière de travailler pour arriver à ce monde meilleur auquel nous aspirons, auquel nous ne renonçons pas et qui devra s’édifier sur la base d’une société de l’information solidaire.

Deisy Francis Mexidor

SOURCE : http://www.granma.cu/frances/cuba-f/24marz-cybernetique.html

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