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République Moldave : ce n’est pas la constitution qu’il faut changer mais le gouvernement

Dimanche dernier se tenait un référendum pour décider si oui ou non le président moldave sera élu au suffrage universel.

Introduction par Jose Luis Forneo

Ainsi s’intitule un article de Leonov dans la "Gazeta Pravda", où il analyse le fiasco du gouvernement néolibéral moldave dans son intention de tromper les moldaves à travers d’un référendum où ils prétendaient, comme ils ont fait auparavant, réussir à neutraliser la majorité communiste par n’importe quel moyen.

Au contraire le référendum populaire, où le Parti des communistes de la République Moldave appelaient au boycott, a échoué, et la majorité des moldaves ont de nouveau appuyer la proposition du parti majoritaire, le communiste. Ceci malgré le frauduleux changement de la loi électorale qui a réduit le pourcentage minimum de participation de 60% à 33,33% pour qu’il fut valide. Les communistes étaient proche de tomber dans le piège mais même ainsi le peuple moldaves les appuya.

L’article de Lev Leonov relate tout le processus de convocation et de la tenue du référendum, toutes les malversation utilisé et la victoire finale du boycott et de la souveraineté du peuple indépendant de la République Moldave. Le plus éclatant est que même pour les bureaux de vote à l’étranger où s’espérait des milliers de votes d’appuis au référendum, les moldaves ne se sont pas non plus présenté aux urnes. Pas même à Bucarest !

En définitive, et étant complètement d’accord avec le titre de l’article de Leonov, l’important est que le propre peuple souverain moldave qui a décidé librement, sans que les intérêts des oligarques nationaux et des pays voisins plantent leurs griffes dans les intérêts des travailleurs. Et sa décision est plus que claire.

moldavie

Article de Lev Leonov

D’après des données provisoires, la participation au référendum a été proche de 31%. Pour être valide la participation minimum doit être de 33,33% des inscrits.

Derrière ces deux chiffres se cache le drame de la lutte politique avec tout ses questions. Une question fondamentale est en jeu :
Quel chemin prend la Moldavie ? Le peuple pourra il remettre à sa place ces politicards arrivistes, avec une claire orientation pro-roumaine et pro-OTAN, est que que vaincra le sentiment commun et les tradition séculaires d’un peuple travailleur et ami de la Russie ?

Tant la préparation que la tenue du référendum paraissent faire partie d’un roman policier avec une trame compliquée.

Le référendum a été "inventé" par ce groupe d’ultra-libéraux droitistes des parti de "l’Alliance pour l’intégration européenne" hisser au pouvoir, avec l’objectif de contourner les normes de la constitution et de ne pas convoquer des élection anticipées, où ces partis se verront indéfectiblement réduit à l’inexistence.

Le référendum proposait l’élection du président au suffrage universel, d’après la constitution actuelle le président est élu par les parlementaire et au cas ou ils ne se mettent pas d’accord le parlement se dissout et de nouvelle élections ont lieux. La droite veut que le peuple se prononce au référendum en faveur de l’élection du président par un vote populaire direct. Dans ce cas, indépendamment de qui est élu président, le motif pour convoquer des élections générales anticipées disparait. Il s’agit donc d’un stratagème qui permet de la poursuite du pouvoir des roumanophiles au parlement. Les communistes de Moldavie ne tardèrent pas a trouver le véritable objectif de ce référendum et appelèrent le peuple à boycotter le référendum.

Convaincre
le peuple de la nécessite du boycott n’est pas une tâche facile car les organisateur du référendum usèrent de démagogie, car ils présentèrent l’élection du président au suffrage universel comme la véritable démocratie, etc. Ils n’économisèrent pas les flatteries.Il n’était pas facile de voir le véritable objectif du référendum.

De plus durant la préparation et durant la tenue du référendum le gouvernement commis des violations sans précédent de la loi tentant "d’ouvrir le passage" à leur idée.

Ce qu’ils nommèrent référendum n’en était pas un classique mais un modifié, la loi fut changée pour abaisser la participation minimale de 60% à 33,33% des inscrits. Créant les conditions propices pour falsifier les résultat à l’étranger, modifiant le processus de vote, augmentant le nombre d’inscrits sur les listes électorales.

Le jour du vote non seulement ils ne retirèrent pas la propagande mais ils continuèrent de faire campagne pour le vote dans tout le pays, y compris avec de la publicité télévisée, pour tenter d’influer sur les résultat du plébiscite.

Quand commencèrent a arriver les premiers résultats désespérants sur la participation (à 10 heure du matin seul 2% des inscrits avaient votés) le Conseil électoral central (JEC) de Moldavie, informa d’un bug dans le serveur qui interdisait d’accéder à son site internet. Posant ainsi les bases pour une altération des résultats. Ils était impossible d’étudier la tendance de participation, et de surprendre les promoteurs du scrutin orchestrant un soudain et massif flux de votants maintenant que l’ordinateur était hors service.

Pour la Moldavie ces "jeux électroniques" ne sont pas nouveaux. En 1999 et 2003 c’est ainsi que s’imposa l’ancien maire de ChiÅŸinău, qui est aujourd’hui une des dirigeants de l’Alliance de droite, Serafim Urechean. Juste au moment critique de son imminent échec il y eu une coupure électrique à ChiÅŸinău, on passa alors au scrutin manuel qui déclara vainqueur de nouveau Urechean. Durant cette intervalle de deux heures que dura la panne électrique, l’assistance cru brusquement de 10%, et seulement avec les protestation irritées des communistes cessèrent ces manoeuvres.

En de nombreux endroits des observateurs dénoncèrent une obligation de voter.
Les médecins, dirigés par un des dirigeants de l’Alliance, le ministre de la santé Vladimir Hotineanu, furent ceux qui y démontrèrent le plus d’acharnement. Dans l’hôpital clinique républicain, dans les services de maternité et de cancérologie, ils firent pression sur les patients, accordant les oins contre une participation au référendum.

Il y eu des cas où des électeurs votèrent dans différents lieux. Quelque chose où insistèrent les zélés et diligents administrateurs locaux.

Les communistes s’opposèrent activement aux tentatives de falsifier les résultats du référendum. Souvent leurs dénonciation de violation des normes ne furent pas acceptées. Ils y arrivèrent en invitant des juristes et avec l’aide d’observateurs indépendants. La présidente du collège électoral n°154 du secteur de Ciocana appela en deux occasions la police car l’observateur du PCRM avait détecté des irrégularités de sa part durant le scrutin. Les agents lui imposèrent une amendes de 200 leus, et lui interdire d’accéder au bureau de vote durant plus d’une heure. Mais les communistes ont noté jusqu’à l’ultime irrégularité et peuvent dire avec raison qu’il ont l’information la plus complète sur la tenue et le résultat du vote.

A l’heure de la fermeture des bureaux de vote, la page de la JEC de Moldavie fut de nouveau indisponible pour qu’il soit impossible de savoir les résultats. Malgré sa promesse de publier les résultats à 21 heures, la JEC se refusa à la faire. Son porte parole renvoya le tout à une conférence de presse pour le 6 septembre. Il s’agissait d’une ultime tentative de falsifier les résultats, utilisant le vote à l’étranger. Pour cela 131 000 furent envoyé à l’étranger, quasi 5% des inscrits. Ils étaient tant nécessaires à ce moment.

Pourtant toutes les espérances des fraudeurs de dissipèrent avec les résultats provisoires qui arrivèrent de l’étranger. Ainsi par exemple à Odessa où vient et travaillent des milliers de citoyens moldaves (il y a des centaines d’étudiants) à midi seul 10 personnes avaient exercés leur droit de vote. Dans deux centre de Milan ont voté respectivement 103 et 98 personnes, à Chypre 43 et à Barcelone 74. Même à Bucarest dans les bureaux disponible il y eu 203 et 178 électeurs. Et ils en attendaient des milliers !

Source : Un vallekano en Rumania

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