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Un « Genevagate » menace Mme Bettencourt et les Woerth / Woerth, et ça continue !

"les langues se délient à Genève, et pour cause ! Les gérants de fortune de la place financière genevoise n’en veulent pas tellement à l’héritière de L’Oréal ... ils en veulent à Eric Woerth, aujourd’hui ministre français du Travail, mais qui fut, il y a quelques mois encore ministre du Budget, n’hésitant pas à brandir la liste des 3000 noms de citoyens français, volée par Hervé Falciani en 2009 chez HSBC Private Bank Suisse à Genève. L’un d’eux, spécialiste des « family offices » (sorte de banques privées pour très grandes fortunes) tempête : « Eric Woerth, qui avait fait de l’évasion fiscale sa priorité, nous a longtemps fustigés comme les ennemis numéro un. C’est lui aussi qui, avec Peer Steinbrück, alors ministre allemand de l’Economie, nous a conduits sur la liste grise de l’OCDE, celle des paradis fiscaux non coopératifs. Mais savez-vous qu’au même moment, sa femme Florence ... était vue très souvent dans le « family office » de la milliardaire française, qui se situe à deux pas de l’Hôtel d’Angleterre ? » ...

Cette entité de gestion de fortune genevoise fait partie de la holding Téthys qui gère les actifs de l’héritière, à savoir principalement les dividendes de son paquet d’actions chez L’Oréal et chez Nestlé, ainsi que ses biens immobiliers. Elle travaille main dans la main, mais depuis la Suisse (!), avec la société financière française Clymène, dirigée par l’homme de confiance Patrice de Maistre et employeur, depuis 2007, de Florence Woerth, épouse de l’ex-ministre du Budget. Et notre financier fâché d’ajouter : « Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n’était certainement pas pour voir son Jet d’eau ! »... Les enregistrements illicites ... ont déjà mis au jour deux comptes bancaires, l’un à Vevey ... l’autre à Genève ... ces deux comptes sont tellement réels que Liliane Bettencourt et son gérant de fortune Patrice de Maistre les ont déplacés au mois d’avril dernier, selon les dernières informations, non plus à Singapour ou Hongkong, mais dans une assurance-vie en France au profit du petit-fils de Liliane et fils de Françoise, aujourd’hui en procès avec sa mère (voir ci-contre).

En 2009 et 2010, le directeur de la société financière Clymène a donc fait, de son propre aveu, de très nombreux aller-retour à Genève et dans l’arc lémanique, pour « qu’on enlève ces comptes ». Autre fait avéré des liens entre Clymène et Genève est le transfert, il y a quelque deux ans, de 280 millions d’euros des comptes français de Liliane Bettencourt chez UBS Genève". 

http://www.tdg.ch/actu/economie/genevagate-menace-bettencourt-woerth-2010-07-01

 
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Ca va mal en France http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7a24ab70-861a-11df-bc53-3c8e350f1a29/%...
 
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http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/woerth-et-ca-continue-77855

Woerth, et ça continue ! 
Maistre avait conseillé à la fortunée dame de ne pas régulariser son île car on risquait de tirer le fil qui déroulerait toute la pelote. Et ce fil est celui antithétique d’Ariane. Il ne permet pas de sortir du labyrinthe mais au contraire d’aller en son coeur retrouver le veau d’or à la place du Minotaure. Ces enregistrements ont ouvert la boîte de Pandore et les effluves qui s’en échappent sont malodorants.
 
 C’est comme aux Galeries Lafayette, tous les jours on en apprend une nouvelle, et chacune enfonce un peu plus l’immaculé Eric dans une fange peu ragoutante.
 
On apprend par exemple que l’immaculé Eric avait déjà eu des soucis avec des comptes (Rue89) :
Par un arrêt du 26 janvier 1990, le Conseil d’Etat annule son élection. En cause, l’incompatibilité avec sa fonction de directeur général de l’ADO. ADO, trois lettres pour «  Agence de développement de l’Oise », trois lettres qui auraient pu causer sa perte dès l’entame de sa carrière politique.
 
«  L’ADO exécute ses missions sans titre légal »
 
L’Agence et son directeur général se sont faits vertement épingler le 12 novembre 1992 dans un rapport définitif de la chambre régionale des comptes de Picardie, que Rue89 s’est procuré, comme Mediapart et Le Canard Enchaîné.
 
Dès sa création en juillet 1986, son poids dans le département a immédiatement été important. Par une décision du 13 octobre de la même année, le conseil général de l’Oise confie à l’ADO «  l’impulsion, la coordination et la cohérence de toutes les actions concourant au développement départemental », et en même temps l’ensemble des crédits d’interventions économiques de la collectivité locale.
 
Illégal, tonne le tribunal administratif d’Amiens le 1er décembre 1987 : il est interdit de confier de telles attributions à une association régie par la loi de 1901. Attributions alors légèrement modifiées par le conseil général, mais insuffisamment. Ce que la chambre régionale des comptes ne manque pas de souligner :
 
«  C’est sans titre légal que, depuis la décision du tribunal administratif d’Amiens, l’ADO exécute les missions qu’elle remplit pour le compte du département et pour lesquelles elle reçoit une subvention du conseil général. »
 
«  La gestion de l’ADO a été dispendieuse »
 
Cette subvention «  représente plus de 80% des ressources totales » de l’ADO, note encore la chambre. Et elle ne semble pas approuver la façon dont l’Agence dépensait l’argent public :
 
«  La chambre a en effet relevé que la gestion de l’ADO au cours de la période examinée avait été dispendieuse, pour des actions dont l’intérêt, dans le cadre de l’action économique du département, était souvent discutable, et dont la mise en oeuvre était parfois improvisée. »

[…]«  Après deux augmentations de 25,7% et 18,9% intervenues en juillet 1987 et janvier 1989, le salaire brut mensuel de monsieur Eric Woerth a été porté de 23 400 francs en juin 1986, date de son recrutement, à 35 000 francs en janvier 1989. […]
 
A cette rémunération mensuelle, il convient d’ajouter les trois primes de fin d’année de 23 400 francs, 29 418 francs et 29 418 francs, qui lui ont été versées au titre des exercices 1986, 1987 et 1988. Monsieur Eric Woerth disposait également d’une voiture de fonction, ce qui n’était pas prévu dans son contrat de travail. » […]«  Après l’arrêt du Conseil d’Etat, ci-dessus mentionné, annulant son élection au conseil municipal de Chantilly, monsieur Eric Woerth, craignant à juste titre d’être également déclaré inéligible au conseil régional dont il était aussi membre, informait le président de l’ADO de son intention de résilier son contrat d’engagement et d’abandonner son emploi dès le 8 février 1990.
 
Le président a accepté que monsieur Eric Woerth n’exécute aucun préavis et l’a ainsi libéré sans délai de toute obligation contractuelle. En outre, "eu égard aux excellents résultats de l’ADO sous sa direction" , selon ses propres termes, il a décidé de lui octroyer une prime de fin de contrat d’un montant égal à cinq mois de salaire, soit 175 000 francs. »
 
Médiapart soulève de beaux lièvres comme ceux-ci :

Ce n’est pas tout. «  Monsieur Eric Woerth disposait également d’une voiture de fonction, ce qui n’était pas prévu dans son contrat de travail, et comme son domicile, situé à Chantilly, est éloigné du siège de l’Agence, les frais d’essence pris en charge par l’ADO ont été coûteux pour les finances de celles-ci. En 1988, par exemple, leur montant a été de 15.060 F. La chambre a également relevé qu’en stricte application de son contrat, Monsieur Eric Woerth aurait dû percevoir au titre de l’exercice 1986, compte tenu de la date de son recrutement, une prime au plus égale à la moitié de celle dont il a bénéficié, qui s’est élevée à 23.400 F. »

A ces observations, reprises dans le rapport définitif de la chambre régionale de Picardie, Jean-François Mancel a répondu en soutenant que le salaire du directeur de l’ADO était «  peu différent des salaires des fonctionnaires territoriaux » occupant de tels postes de responsabilité. Mais l’argument n’a pas convaincu les magistrats : «  La chambre conteste cette évaluation qui cumule abusivement les régimes indemnitaires de périodes différentes » et maintient que «  la rémunération nette dont bénéficiait le directeur de l’ADO en 1990, soit 400.000 F, était très nettement supérieure » à celles des fonctionnaires évoqués.

Autre mélange des genres, avec les frais d’avocat. «  La chambre a également relevé que les frais d’avocat de M. Eric Woerth dans l’affaire » devant le Conseil d’Etat (9.000 F) ont été «  pris en charge indûment par l’ADO ». Or «  cette affaire avait en effet un caractère éminemment personnel puisqu’elle portait sur l’éligibilité de M. Eric Woerth au conseil municipal de Chantilly ».
 
 
N’y avait-il pas là , déjà en 1992, un conflit d’intérêt ? Il faudrait poser la question à l’immaculé Eric. On remarque aussi surtout que l’immaculé Eric est très loin d’être l’ennemi de ses intérêts, intérêts qui coûtent chers à la collectivité.
 
On apprend que les 7 500 € versés par la fortunée dame ont abouti sur le compte d’un microscopique parti (NouvelObs) :

 "Madame Bettencourt a aussi versé 7.500 euros à l’association de financement de l’association de soutien à l’action d’Eric Woerth (AFASAEW) en mars 2010", reconnaît-on dans l’entourage de Patrice de Maistre. Valérie Pécresse et l’UMP étaient en campagne pour les régionales. Pas l’ex-ministre du budget. Comme révélé par Mediapart, il existe bien en Picardie une "association de soutien à l’action" d’Eric Woerth, (voir la déclaration au Journal Officiel) un parti intégralement dévoué au ministre du budget puis du travail, qui n’a touché aucune cotisation en 2008 (donc sans adhérent apparent à l’époque), d’après les derniers bilans comptables rendus publics sur le site.

et Le Figaro complète : 

Autre information : l’«  Association » a également bénéficié au fil du temps de quatre versements de la part de l’UMP. Un point qui pourrait envenimer la situation dans laquelle se trouve actuellement le ministre du Travail. Car ce dernier, également trésorier du parti présidentiel, pourrait être à nouveau accusé de confusion des genres, en étant lui-même à l’origine des subventions de l’UMP vers son parti.

suivi par Le Monde : 

Ce parti aurait bénéficié de quatre versements de la part de l’UMP pour un montant de plus de 60 000 euros. De quoi payer des frais de réceptions qui s’élevaient à plus de 15 000 euros rien qu’en 2008...
 
 
N’y avait-il pas là un conflit d’intérêt ? Il faudrait poser la question à l’immaculé Eric.
 
Vous voyez le truc, un parti sans adhérent, qui reçoit des subventions, y compris de l’UMP, c’est après ma Mythologie, la Bible : charité bien ordonnée commence par soi-même (je ne suis pas sûr que ce soit dans la Bible, mais bon, je suis comme Jeanne d’Arc j’entends des voix). Mais il faut aussi se demander si ce n’est pas un travestissement de la loi que de créer un pari sans adhérent à vocation ultralocale et personnelle afin de toucher «  légalement » des subventions.
 
Mais nos surprises ne s’arrêtent pas là . Le Monde, qui a manqué passer dans l’escarcelle des proches de Sarkozy (Olivennes et Richard), révèle que l’immaculé Eric a dîné avec la fortunée dame, lui qui déclarait ne pas la connaître, tout comme il ne connaît Maistre que de vue, bien qu’il chassât le gros gibier avec lui et lui accrochât un ruban à la boutonnière :
 Un simple scellé, dans les centaines de documents judiciaires liés à l’affaire Bettencourt. Il s’agit du journal intime de Martin d’Orgeval, un photographe, très proche de François-Marie Banier, et donc de Liliane Bettencourt. Une date y est consignée : "30-01-08 : Liliane reçoit le ministre du budget à dîner Eric Woerth".
 
"Liliane", c’est donc Mme Bettencourt, première contribuable française, qui doit recevoir, ce 30 janvier 2008, dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine, Eric Woerth. Sept jours plus tôt, le 23 janvier 2008, celui-ci a remis, à Bercy, les insignes de la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt. M. de Maistre n’est autre, à l’époque, que l’employeur de Florence Woerth.
 
Interrogé par Le Monde, le cabinet de M. Woerth a confirmé l’existence de ce dîner.
 
Les coïncidences de dates sont troublantes comme le dîner avec Peugeot juste après son cambriolage. Il aime les dîners l’immaculé Eric, en Suisse (mars 2007) pour récolter des fonds, fonds de ces banques qui aident à la fraude fiscale, au Bristol pour remercier les donateurs de l’UMP en présence de Nicolas Sarkozy, alors Président de la République (mélange absolu des genres) ou encore dans des locaux de son ministère (comment peut-on utiliser des bâtiments publics pour des fins privés ? A-t-il payé le loyer équivalent ?).
 
N’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt ? Il faudra demander à l’immaculé Eric ?
 
Ce n’est pas tout. Médiapart, une sorte de mastif qui ronge l’os jusqu’à la moelle et creuse ce puits sans fond, découvre qu’en 2008 avec une très grande célérité rembourse pour 30 millions d’euros à la fortunée dame et qu’il n’y aurait eu aucun contrôle fiscal depuis 15 ans de la fortunée dame au contraire des affirmations de Baroin déclarant qu’avec cette catégorie de particuliers c’est tous les trois ans que l’on contrôle : 

Liliane Bettencourt a reçu de l’Etat, en mars 2008, une somme de 30 millions d’euros au titre du bouclier fiscal. Un virement effectué avec l’aval du ministre du budget de l’époque, Eric Woerth, dont la femme gérait la fortune de la milliardaire.

D’autre part, Mediapart peut révéler qu’aucune enquête fiscale n’a visé l’héritière de L’Oréal depuis au moins quinze ans.
 
Il est évident que si l’on fait un chèque de 30 millions d’euros on prend la peine de vérifier un peu et alors on découvre les comptes en Suisse et évidemment non seulement on ne donne pas ces 30 millions mais on colle une amende.
 
 
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Nicolas Sarkozy, en pleine crise d’autosatisfaction et de dénigrement tous azimuts (de ses ministres choisis par lui-même, déclarés par lui-même comme les meilleurs), s’est flatté que l’UMP n’avait pas de casserole (oubliant un peu vite son ami Aeschlimann, ses proches Balkani et d’autres) comme le RPR et a pris une vigoureuse défense de l’immaculé Eric. Il a une mémoire très courte. Il a été un membre très influent de ce même RPR, mais surtout qui a eu pour adjointe Louise-Yvonne Casetta, appelée la cassette, aux ordres du RPR et condamnée ? Et qui a été l’adjoint de Louise-Yvonne Casetta au RPR ? Mais avant écoutant cette édifiante déclaration de cette femme qui a tout pris sur elle car on y voit ce que sont ces immaculés hommes politiques (Le Point) : 
«  Mme Casetta, qu’attendez-vous de ce procès ? » interroge la juge Catherine Bretagne. La question la cueille par surprise. «  Qu’on reconnaisse que j’avais un rôle d’exécutante , lâche-t-elle, qu’il y avait des hommes politiques au-dessus de moi et qu’aujourd’hui ces hommes politiques ne me parlent plus, ne me regardent plus, qu’ils ont la lâcheté de me laisser toute seule. Que j’ai même été interdite d’entrée dans une soirée électorale et que... j’ai été cassée. Voilà  » , achève-t-elle, la gorge nouée.
 
Quels hommes politiques ?
 
«  Les trésoriers du RPR, les secrétaires généraux, les secrétaires nationaux, tous ceux qui donnaient des ordres » , ajoute-t-elle. Pas un nom n’est cité, mais les oreilles d’Alain Juppé, Robert Galley, Jacques Boyon, Jacques Toubon, Jean-Louis Debré, qui ont occupé ces hautes fonctions à la tête du parti ces années-là , ont dû siffler. Dans la salle, le message passe.
 
Quels étaient les rapport entre l’immaculé Eric et Louise-Yvonne Casetta ? Le Monde, avec d’autres, nous apprend ceci : 
Autre activité méconnue d’Eric Woerth, la direction de l’Agence de développement de l’Oise (ADO). Au début des années 1990, avec deux personnalités importantes du RPR - l’ancien secrétaire général Jean-François Mancel et Louise-Yvonne Casetta, la "banquière" du parti chiraquien -, M. Woerth s’était attaché à mieux faire connaître son département.
 
 Mais lors du procès d’Alain Juppé on apprend aussi ceci (L’Express) : 
Alain Juppé passe des moments fort inconfortables, mais se défend bec et ongles, affirmant, par exemple, avoir ignoré jusqu’en 1993 le système des emplois fictifs. «  A cette date, dit-il au tribunal, j’ai recruté un nouveau directeur administratif et financier, Eric Woerth, venu du privé, pour régulariser la situation. » C’est ce dernier, ajoute Alain Juppé, qui a révélé que, «  à côté des 155 salariés du RPR, il y avait une quinzaine de personnes dont les salaires étaient pris en charge par des entreprises privées ». Pourtant, après 1993, il n’est pas mis un terme à la pratique des emplois fictifs.
 
L’immaculé Eric va donc nous expliquer qu’aussi au RPR il y avait une compartimentation totale et que la main droite ignorait ce que faisait la main gauche, tout comme il nous explique la très grande compétence de son épouse, ce que ne semble pas confirmer Bakchich : 
Mais revenons aux qualités de Florence, la fidèle épouse de l’ex-comptable de Chirac… Si on peut affirmer qu’elle n’a pas de chance en affaires, c’est en raison de sa carrière manquée à la banque Rothschild. Entrée dans ce précieux temple de l’argent en 1997, au moment où Eric commence à se faire un petit nom en politique, assez vite Florence fait florès à la tête d’une unité qui place du fric dans les nouvelles technologies.
 
Tout marche si bien que de fortes sommes, extraites de la fortune «  privée » des Rothschild, sont confiées à la sagacité de Florence. Las, c’est si bien la catastrophe que les patrons de la banque envisagent de se priver des services de Florence. Ce qui serait une erreur politique. La femme de Woerth est donc évacuée vers la com’ du groupe, où ça craint moins pour la prospérité des tas d’euros.
 
L’immaculé Eric semble surtout défendre malicieusement ses intérêts et suivre le vent : Ce préambule pour indiquer que le bon Eric, expert en argent politique, n’est pas exactement l’oie blanche qu’il veut nous montrer. Ce vertueux n’a-t-il pas créé le «  Club de la boussole » dont la charte était «  la fidélité à Jacques Chirac », pour mieux le trahir.
 
Ce qui ressort de cette histoire c’est qu’il y a toujours et partout de l’argent, que Woerth passe entre les gouttes, que la compétence de sa femme ne semble pas à la hauteur, que les mensonges sont légion, qu’il n’y a pas de réponses aux questions :
- Pourquoi engager Florence Woerth dont la compétence n’est pas avérée et alors qu’il y a un gestionnaire en place depuis 7 ans sans que cela soit utile ?
- Pourquoi la société Clymène a-t-elle fait faire un bond de lus d’un millions d’euros dans la masse totale des rémunérations de 2007 à 2008 ?
- Pourquoi aucun contrôle fiscal n’a-t-il été lancé à la suite de la révélation des comptes du photographe au Lichtenstein ni contre ce même photographe (à propos de ces comptes car il y en a eu à propos de dons) ni contre celle qui lui a donné ces fonds ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas eu de contrôle fiscal lancé contre la fortunée dame en 2009 après les informations fournies par le juge Courroye ?
- Pourquoi tant de personnes ont-elles reçu des légions d’honneur de la part d’Eric l’immaculé ?
- Jean-François Kahn a-t-il raison quand il parle de trafic de décorations ?
- Qui a payé la salle du ministère du budget pour recevoir les plus gros donateurs de l’UMP ?
- Des vérifications ont-elles été faites des sommes récoltées en Suisse par Eric Woerth, notamment en mars 2007, afin de savoir s’il n’y avait pas dedans de l’argent frauduleux ?
- Pourquoi Woerth nous dit-il qu’il connaît à peine Maistre avec qui il chasse et à qui il offre la breloque, ainsi qu’il dit ne pas connaître la fortunée dame chez qui il dîne ?
- Pourquoi Woerth nous dit-il qu’il y a le secret fiscal afin de ne pas révéler si la fortunée dame faisait partie de la liste des 3 000 alors qu’il dévoile le contrôle fiscal du photographe ?
- Pourquoi Woerth dit-il qu’il n’a jamais donné d’ordre pour lancer ou ne pas lancer de contrôle fiscal en affirmant ensuite qu’il a autorisé le contrôle du photographe ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas eu de contrôle de la fortunée dame quand la fortunée dame a demandé un remboursement de 30 millions d’euros et que cette somme a été versée avec célérité ?
- Pourquoi Maistre mentirait-il quand il déclare que c’est Woerth qui lui a demandé d’engager son épouse dans une conversation qu’il ne sait pas enregistrée ?
- Pourquoi dire que l’on a pas une tête à … serait-ce un argument valide ?
- En quoi sa probité absolue est-elle confirmée par son action dans l’Oise et notamment son invalidation électorale, sa mise en cause par la chambre régionale des comptes ?
- Va-t-il nos dire qu’il ne connaissait pas Louise-Yvonne Casetta ?
- Va-t-il nous prouver qu’il ignorait tout des emplois fictifs du TRPR qui ont perduré après 1993 date à laquelle il avait été nommé pour y mettre de l’ordre ?
- Va-t-il nous prouver qu’il ne savait rien de ce que savait Louise-Yvonne Casetta ?
- Va-t-il nous dire qu’il ignorait tout des ennuis judiciaires de Jean-François Mancel et de ce qui les a créé ?
- Va-t-il nous expliquer quelle est la validité de son microparti sans adhérent ?
 

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