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Venezuela et Argentine : histoire de deux coups d’état

Le coup d’état mené par le patronat vénézuélien a échoué, alors que celui mené par la finance internationale en Argentine a réussi. Greg Palast nous raconte l’histoire de deux prises de pouvoir complètement différentes.

La révolte des blondes

Caracas - Le premier Mai, partant de l’Hôtel Hilton, 200,000 blondes ont marché vers l’est de la ville en suivant l’Avenue Casanova, la principale artère commerciale de Caracas. En même temps, un demi-million de petites brunes ont convergé vers elles depuis l’ouest. Tout cela aurait pu ne sembler qu’un carnaval de coiffeuses, si deux semaines plus tôt 16 personnes n’avaient pas été abattues quand les deux groupes se sont croisés.

Les petites brunes du premier Mai soutiennent le Président vénézuélien Hugo Chavez. Ils descendent des ranchos, véritables pustules de bungalows en briques rouges, empilés les un sur les autres le long des pentes raides et instables qui entourent cette ville de cinq millions d’habitants. Les briques de certains ranchos sont d’ailleurs neuves, amélioration récente par rapport à celles, fétides, des taudis vite bâtis où beaucoup s ’abritaient auparavant derrière des murs cartonnés. « Chavez leur donne des briques et du lait » me dit un journaliste d’une télévision locale, « et ils votent pour lui. »

Chavez est sombre et tout en rondeur, tel une noix de cola. Comme ses partisans, c’est « un Indien. » Mais les blonds, « les Espagnols », sont les propriétaires du Venezuela. Un groupe près de moi dans la marche blonde crie « out ! out ! » (dehors !) en anglais, exigeant la révocation du Président. Une cadre dans les huiles comestibles, du haut de ses talons, portant lunettes de marque et soutien-gorge renforcé, s’écarte un peu de la marche et dit : « Il faut se battre pour démocratie », avant d’ajouter : « nous essayerons de le faire institutionnellement. » Je n’ai compris cette phrase que lorsqu’une banquière au rouge à lèvre rose pâle m’a expliqué que, pour se débarrasser de Chavez, « nous ne pouvons pas attendre les prochaines élections. »

Pour les anti-Chavistes, démocratie ne rime pas avec vote. Alors que 80% de la population du Venezuela vit au-dessous du seuil de pauvreté, ce n’est pas pour les élections que les financiers se battent. Chavez a gagné celles de 1998 de manière éclatante, avec 58% du vote populaire et cela ne risque pas de changer à moins que l’on utilise la force. Le 12 avril, les patrons du Venezuela, avec l’aide de quelques généraux ’espagnols’, ont retourné leurs armes vers le palais présidentiel et enlevé Chavez.

Pedro Carmona, le chef de la Fedecamaras, la confédération nationale des affaires et de l’industrie, s’est autoproclamé Président. Ce coup d’état aura constitué la phase finale des pressions engagées par les entreprises. Dans les heures qui ont suivi, Carmonna a abrogé 49 lois promulguées par Chavez, tout particulièrement celles qui déplaisaient aux grands capitaines d’industrie, aux cadres des compagnies pétrolières étrangères et aux latifundiaires, les grands propriétaires terriens.

Le baiser des banquiers

Carmona s’est vêtu de ses plus beaux rubans pour la cérémonie organisée à l’occasion de sa prise de pouvoir. Dans la salle de bal de Miraflores, emplie de l’élite vénézuélienne, Ignazio Salvatierra, le président de l’Association des Banquiers, a contresigné l’auto proclamation de Carmona en l’assurant de ses meilleurs voeux de prospérité. Tous deux se sont étreints avec émotion pendant que l’auditoire applaudissait.

Pendant que les milieux d’affaire applaudissaient et chantaient, « Démocratie ! Démocratie ! », Carmona a décrété la dissolution du Congrès national et de la Cour suprême. J’ai aussi appris plus tard que le Cardinal de Caracas avait accompagné Carmona à travers le Palais Présidentiel, ajoutant ainsi une ultime touche de dérision digne de Genet à ce drame de la désillusion. Le rideau sera tombé « au champ du coq » m’a dit Chavez à sa manière si poétique.

Le ministre de Chavez, Miguel Bustamante-Madriz, qui avait échappé au coup d’état, avait mené 60,000 manifestants du Barrio Petare à Miraflores. Alors que des milliers de personnes manifestaient contre le coup d’état, les stations de télévision de Caracas, appartenant aux barons des médias qui avaient soutenu (et probablement organisé le coup) ne diffusaient que des feuilletons mélodramatiques. Les propriétaires espéraient que l’absence de couverture médiatique empêcherait la foule de Chavistes de croître ; mais elle a doublé de volume puis doublé à nouveau et encore doublé. Le 13 avril, ils étaient prêts à mourir pour Chavez.

Ils n’eurent pas besoin de le faire. Carmona, à peine remis de ses fantaisies inaugurales, reçut un appel du chef d’un régiment de parachutistes Pro-Chavez basé à Maracay, à l’extérieur de la capitale. Pour éviter le carnage, Chavez avait accepté d’être arrêté et emmené par les putschistes, mais il n’avait pas prévenu les conjurés que plusieurs centaines de troupes loyales se trouvaient dans le Palais après avoir emprunté des passages secrets. Carmona, pris au piège, pouvait encore choisir de quelle manière il mourrait : par balles depuis l’intérieur du palais, par roquettes depuis le ciel ou démembré par la foule de ’ briques et de lait ’ qui l’encerclait. Il enleva les rubans de son costume et se rendit.

Contre les géants du pétrole

J’ai interviewé Carmona en me penchant de la fenêtre du quatrième étage d’un appartement dans l’Alombra, un complexe d’immeubles très hauts. Je me suis adressé à lui, en usant de mon mauvais espagnol. Il était dans son balcon quelques dizaines de mètres plus loin. L’ancien nabab de la pétrochimie, était assigné à résidence - chanceux, sans aucun doute. S’il avait essayé de renverser le Président du Kazakhstan (ou même celui des USA), il aurait à ce jour une balle dans le crâne. Chavez, en une gracieuse révérence rendue à l’autorité suprême des privilégiés s’est contenté d’enfermer Carmona dans son riche appartement.

En réponse à ma question sur ce qui lui avait donné l’autorité pour s’autoproclamer président, le leader des conjurés a répondu « la société civile. » Pour lui cela voulait dire, les banquiers, les patrons des compagnies pétrolières et tous ceux qui l’avaient porté.

Rien n’est plus révélateur que de voir lesquelles des lois promulguées par Chavez ont été abrogées par Carmona et les autres conjurés. Ils en voulaient tout particulièrement à la Ley de Tierras, la nouvelle loi agraire qui vise à donner la terre inutilisée aux sans terre, particulièrement les propriétés non exploitées par les latifundiaires depuis plus de deux ans.

Mais on n’aurait probablement pas menacé le mandat de Chavez s’il ne s’en était aussi pris aux géants internationaux du pétrole. Les crimes de Chavez contre les intérêts de l’industrie pétrolière comprennent aussi une loi qui a doublé les redevances payées par Exxon mobil et d’autres opérateurs pétroliers sur tout nouveau gisement exploité, les faisant passer d’environ 16% à grossièrement 30%. Il a aussi cherché à prendre le contrôle de la compagnie pétrolière nationale PDVSA. L’entreprise appartient nominalement au gouvernement, mais se trouve en fait sous la coupe des opérateurs étrangers.

Jusque là , Chavez avait presque à lui seul reconstruit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (l’OPEP) en engageant le Venezuela à respecter les quotas de ventes décrétés par l’OPEP. Les cours mondiaux du pétrole ont ainsi pu doubler pour atteindre plus de 20 $ le baril. C’est cet argent du pétrole, qui lui a permis de financer le programme « des briques et du lait » et qui l’a poussé à affronter Exxon mobil, le premier producteur de pétrole vénézuélien.

Ce n’était pas peu pour les USA. Le secrétaire général Ali Rodriguez de l’OPEP le reconnaît : « la dépendance des USA à l’égard du pétrole augmente progressivement. Le Venezuela est un des fournisseurs les plus importants des USA et la stabilité du Venezuela compte beaucoup pour [eux]. »

En 1973, c’est cette nation sud américaine qui avait contribué à briser l’embargo pétrolier arabe en augmentant sa production au-delà des quotas de l’OPEP et en puisant dans ses énormes réserves. Ali Rodriguez m’a appris que le coup d’état du 12 avril contre Chavez a été déclenché par les craintes américaines d’un nouvel embargo pétrolier arabe. L’Irak et la Libye poussaient l’OPEP à arrêter d’exporter du pétrole à destination des USA pour protester contre l’appui américain à Israël. L’accès américain au pétrole du Venezuela est soudain devenu vital.

Dans le cours d’un entretien Chavez m’a dit : « j’ai la preuve écrite, j’ai l’heure des entrées et des sorties des deux officiers militaires des Etats-Unis dans le quartier général des conjurés - j’ai leurs noms, je sais qui ils ont rencontré, j’ai un enregistrement vidéo de ce qu’ils ont dit et il y a en plus des photographies. » Et d’ajouter de nouveaux détails : « J’ai dans mes mains l’image radar d’un navire militaire qui est entré dans les eaux vénézuéliennes le 13 avril. J’ai les images radar d’un hélicoptère qui décolle de ce bateau et vole vers le Venezuela ainsi que celles d’autres avions qui ont violé l’espace aérien vénézuélien. ’

Avec des ennemis si puissants, il est peu probable que les tentatives de se débarrasser de Chavez s’arrêtent là .

Exception au nouvel ordre mondial

Les griefs de l’administration de Bush ne s’expliquent pas seulement par la panique qu’a généré la perspective d’un embargo pétrolier. Ils sont beaucoup plus profonds. Miguel Bustamante-Madriz, un membre du cabinet de Chavez, décrit un conflit plus grand avec l’ordre du jour global : « l’Amérique ne peut pas nous laisser au pouvoir. Nous sommes l’exception au nouvel ordre de la globalisation. Si nous réussissons, nous serons un exemple pour toutes les Amériques. »

Bien loin des prétendus « Chavez a ’ruiné’ l’économie du Venezuela », proférés par les médias européens et américains, en fait, l’année dernière, le Produit intérieur brut du Venezuela a augmenté de 2.8%. Et ce n’était pas seulement du à l’amélioration des prix du pétrole. Si l’on retire le brut, l’activité économique a fait un bond de 4%. Comparez l’économie vénézuélienne ’ruinée’ à celle de l’Argentine... La tête de pont du néolibéralisme a fini l’année dernière dans une profonde dépression qui s’est depuis métamorphosée en spirale économique mortelle.

Chavez est un réformateur social démocrate à l’ancienne : la terre pour les sans terre, augmentation de l’investissement dans le logement et dans les infrastructures, contrôle des prix d’exportation des marchandises. Mais depuis que le Marxisme a été discrédité parce que philosophie ’des perdants’ de la Guerre froide, Le Chavisme passerait presque pour radical. Ce réformisme fondé sur la redistribution présente malgré tout une alternative crédible et opératoire aux prescriptions libérales ordonnées par les entreprises libérales se disant soucieuses du bien commun. Il suffit de rappeler les conséquences de leur application en Argentine par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

Depuis 1980, la Banque mondiale et le FMI colportent un agenda du libéralisme en quatre parties : libre-échange, flexibilisation, privatisation, réduction des budgets des gouvernements et dérégulation. Chavez rejette le tout en bloc, à commencer par l’ordre du jour commercial tel qu’il est promu par l’Organisation Mondiale du Commerce (l’OMC) et l’Accord de Libre-échange nord-américain (que les USA veulent étendre à l’Amérique du sud sous l’égide de l’accord de Libre-échange des Amériques.)

Le commerce conformément aux termes de ces accords n’a de libre que le nom en ce qui concerne les peuples de l’Hémisphère sud. Chavez appelle au contraire à un changement dans les termes du rapport commercial entre le Nord et le Sud, invitant à augmenter la valeur des matières premières exportées en Europe et en Amérique. La politique de reconstruction de l’OPEP et d’imposition de tarifs plus élevés sur le pétrole qu’il mène, doit être comprise à long terme comme une volonté de briser le cercle des relations économiques inéquitables incarnées par l’OMC.

La Banque mondiale et les règles de OMC ont ainsi forcé des nations comme l’Argentine à vendre leurs banques publiques ainsi que leurs sociétés d’assurance locales aux géants financiers étrangers comme Citibank ou Banco Santander (Espagne). Ceux-ci ont vite fait de vider les réserves en devise forte du pays, l’exposant à la banqueroute aux premiers soupçons de panique monétaire déclenchés par des spéculateurs.

L’Anti-Argentine

L’Argentine a ingurgité les remèdes économiques en quatre phases proposés par la Banque mondiale avec une jubilation fatale. Il faut reconnaître qu’ils n’ont pas vraiment eu le choix. J’ai obtenu en juin 2001 le compte rendu secret du rapport de la Banque mondiale sur la « Stratégie d’Aide aux Pays », ordonnant à l’Argentine de sortir de sa dépression économique en augmentant « la flexibilité de la main-d’oeuvre. » Cela signifiait tailler dans les programmes d’aide au travail, briser les réglementations syndicales et diminuer les salaires réels. Exactement le contraire de ce que Chavez a fait après la déroute des conspirateurs : il a annoncé une augmentation de 20 pour cent du salaire minimal. Sa façon de soutenir l’économie en augmentant le pouvoir d’achat des ouvriers les plus mal payé, plutôt qu’en réduisant les salaires est vouée aux gémonies par les mondialistes.

Son Venezuela est une anti-Argentine, qui prend une direction opposée à celle des recommandations données et en fin de compte imposées à l’Argentine par la Banque mondiale et le FMI.

Ainsi, dans un document datant de juin 2001, le Président de la Banque mondiale James Wolfensohn exprime sa fierté d’avoir obtenu que le Gouvernement de l’Argentine fasse « une coupe de 3 milliards de $ dans les dépenses primaires. » Qu’un gouvernement réduise les dépenses en plein milieu d’une récession, alors que le soutien de la demande est plus que jamais nécessaire, équivaut à un véritable suicide économique. Qui donc a poussé les banques à exiger un programme de réduction aussi désastreux ?

La réponse se trouve dans le même document. Ces 3 milliards de $ de coupe « vont servir à régler une augmentation des taux d’intérêt » appliqués par les banques étrangères - Citibank, Chase Manhattan Bank, Bank of America, Crédit Suisse et Lloyds Bank. Ces dernières, après avoir saigné la nation à blanc, prêtent en retour à l’Argentine son propre argent à des taux usuraires. Les banques étrangères travaillant avec le FMI ont en effet exigé que l’Argentine paye une énorme prime de risque, supérieure de 16% au taux auquel prête le Trésor Américain.

Chavez fait exactement le contraire. Il veut faire face à la menace d’un fléchissement de la conjecture provoqué par un embargo sur les investissements mené par les industriels, en taxant les compagnies de pétrole et en accroissant les dépenses - « Des Briques et du Lait. » La smlution est on ne peut plus Keynésienne. Alors que Chavez veut renationaliser le pétrole et rejette la vente des réseaux hydrographiques, l’Argentine a tout vendu y compris ses robinets. La Banque mondiale rayonne : « les principaux services publics ont été privatisés. » Cela inclut la vente de réseaux hydrographiques à Enron (Texas) et à Vivendi (Paris), sociétés qui ont immédiatement renvoyé les ouvriers en masse, laissé les réseaux de tuyauterie tomber en morceaux et augmenté les tarifs de parfois prés de 400%. Wolfensohn, étonnamment, se surprend à constater que depuis ces privatisations, les pauvres n’ont plus accès à une eau propre.

Nouveau coup d’état

G. Bush est un homme du pétrole. Il possédait une compagnie de pétrole et il semble maintenant que ce soient les compagnies pétrolières qui le possèdent.

On ne peut douter que le complot mené contre Chavez par le complexe militaro-industrielle du Venezuela ait servi les intérêts des grandes huiles du pétrole. Mais c’est un complot à l’ancienne, qui avait des chances d’échouer. Les coups d’états du 21e siècle suivront le modèle argentin : des banques internationales se saisiront du coeur financier d’une nation, faisant du titulaire du titre présidentiel, un officiel qui n’aura d’importance qu’en tant que factotum de l’ordre du jour des entreprises.

Greg PALAST


Le dernier livre de Palast est un best seller, "The Best Democracy Money Can Buy [la meilleure démocratie qu’on puisse se payer] : An Investigative Reporter Exposes the Truth about Globalization, Corporate Cons and High Finance Fraudsters," publié par Pluto Press. Sur le site de Greg Palast vous pouvez lire et vous abonner au The observer de Londres et à ses articles dans The Guardian et même voir ses rapports pour Newsnight (B.B.C.), y compris son entrevue avec le Président Hugo Chavez

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