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Auteur : Mohamed BELAALI

La révolte des Gilets jaunes et la violence d’État

Mohamed BELAALI
« L’État est une machine qui permet aux uns de réprimer les autres ». Lénine. Selon le Ministère de l'intérieur, il y a eu depuis la révolte populaire des Gilets jaunes, 1 900 blessés, 8 400 interpellations, 1 800 condamnations, 243 signalements déposés à l'IGPN, 133 enquêtes de l'IGPN, 9 228 tirs de LBD et 1 300 blessés parmi les forces de l'ordre (1). Derrière ces chiffres bruts se cache une réalité humaine dramatique : une femme de quatre vingts ans tuée par une grenade lacrymogène à Marseille, 20 éborgnés, 5 mains arrachées, 193 blessures à la tête, 446 signalements etc. etc. (2). D'autres victimes viendront malheureusement allonger cette liste déjà longue tant que le Mouvement des Gilets jaunes poursuit son combat et sa résistance à la politique de classe menée par Macron. Précisons d'emblée que la police n’est qu’un instrument utilisé par la classe dirigeante pour asseoir sa domination. L’ordre bourgeois ne peut se maintenir sans l'utilisation de la force. Car la bourgeoisie a toujours besoin d'un appareil (...) Lire la suite »

La révolte populaire des Gilets jaunes et les directions des partis politiques et syndicales

Mohamed BELAALI
Une étrange situation caractérise la scène politique française. Au moment où la lutte des classes entre opprimés et oppresseurs fait rage, les syndicats et partis politiques de gauche semblent dépassés et assistent en spectateur à ce conflit ouvert. Pour l'instant ces organisations semblent incapables d'encadrer et d'orienter ce soulèvement populaire qui manque cruellement d'une direction consciente et déterminée capable d’unir un mouvement sans unité, de le guider pour mener un combat politique de classe contre classe. Le Mouvement des Gilets jaunes, qui est né et s'est développé en dehors de toute organisation politique ou syndicale, est d'abord une révolte contre la situation économique et sociale désastreuse dans laquelle se trouve une large frange de la population. C'est une révolte contre cette politique de paupérisation ultra-libérale menée tambour battant par les gouvernements successifs. C'est un rejet massif non seulement de ces politiques, mais aussi du Président de la République serviteur (...) Lire la suite »
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Gilets jaunes : transformer la contestation spontanée en lutte consciente

Mohamed BELAALI

Si le conflit s’aiguise, les Gilets jaunes vont voir le véritable visage de la classe dominante, ce visage hideux qu’elle dissimulait pendant les périodes « paisibles ». Ils découvriront alors que son discours sur le droit de grève, de manifestation, de libre circulation etc. n’est qu’hypocrisie et mensonge. Macron et son gouvernement n’hésiteront pas à exercer la répression la plus féroce pour briser le Mouvement. Ils prendront peut-être conscience que plus la lutte dure dans le temps et se transforme en combat politique, plus la classe au pouvoir devient brutale, arrogante et odieuse.

Le mouvement qui se déroule sous nos yeux en ce moment communément appelé Gilets jaunes ne cesse de prendre de l'ampleur et montre clairement combien les citoyens, notamment les plus démunis d'entre-eux, souffrent de la politique de classe menée par Macron et son gouvernement. Cette contestation populaire est le fruit d'une politique injuste, humiliante et de souffrances accumulées et refoulées. Le développement de ce mouvement dans toute la France voire même au-delà (1), exprime le ras le bol général d'une grande majorité de la population face à la classe au pouvoir. Le soutien massif dont il bénéficie atteste de la profondeur de ce Mouvement. Il fédère en son sein les mécontents de tout bord. C'est inévitable dans un mouvement aussi large. Comme disait Lénine parlant de l'action de masse « des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs (...) Lire la suite »
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Macron, le luxe et le mépris du peuple

Mohamed BELAALI
Macron est fatigué. Il a trop servi les riches. Il avait besoin de se reposer et de reprendre des forces. Le Président a fait le pont de la Toussaint « comme des millions de Français » nous disent les médias et le porte-parole du gouvernement (1). Après tout, Macron est un citoyen comme les autres, à ce petit détail près : pour se détendre, afin de mieux servir encore et toujours les puissants, il a choisi une demeure très luxueuse du XVIIème siècle classée Relais & Château. Le couple Macron n'était évidement pas seul à occuper cette bâtisse bourgeoise. Il y avait aussi sa petite suite (gardes du corps, chargés de presse...). L'année précédente, pour fêter ses quarante ans, Macron avait choisi le château de Chambord, symbole du despotisme et de la puissance royale. Il avait même rencontré les présidents des fédérations de chasse. Macron avait déclaré alors qu'il était favorable à la réouverture des « chasses présidentielles », celles de François 1er (2). Il s'agit d' une pratique cruelle et d'une survivance (...) Lire la suite »

Nouvelles attaques brutales de Macron contre les services et la fonction publique

Mohamed BELAALI
Depuis son élection en mai 2017, Macron ne cesse de démanteler l'ensemble des services publics. Il s'agit de « la destruction d’une civilisation, associée à l’existence du service public, celle de l’égalité républicaine des droits, droits à l’éducation, à la santé, à la culture, à la recherche, à l’art, et, par-dessus tout, au travail » comme le disait Pierre Bourdieu (1). Macron et son gouvernement sont déterminés à casser le service public français (Éducation Nationale, Santé, Transport, la Poste etc.) fruit de hautes luttes menées par des générations successives depuis des siècles. Car cette notion basée sur l'intérêt général a une longue histoire. Déjà elle existait sous l'Ancien Régime sous le nom de « bien commun ». La Révolution parlait de « l'utilité commune » comme le proclamait l'article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune » (2). Mais le poids (...) Lire la suite »

Les perquisitions chez la France insoumise

Mohamed BELAALI
La bourgeoisie française est l'une des plus féroces au monde. Jules Guesde disait en 1889 déjà que « Notre bourgeoisie est la plus dure et la plus impitoyable de toutes les bourgeoisies » (1). Aujourd'hui encore la répression qu'elle exerce sur la classe ouvrière et même sur tout mouvement progressiste est toujours aussi brutale. Cette situation, dangereuse pour les travailleurs et pour tous les exploités, est le fruit des circonstances et des rapports sociaux engendrés par la lutte des classes aujourd’hui en France. Macron profite de ces circonstances pour servir les intérêts de ceux qui l'ont hissé à la tête de l’État et pour réprimer tous les mouvements qui lui résistent. C'est dans ce cadre général qu'il faut situer la vague de perquisitions dont ont été victimes Jean-Luc Mélenchon, plusieurs de ses collaborateurs ou ex-collaborateurs, la France insoumise (FI) et le Parti de Gauche le 16 octobre 2018. Précisons que ces perquisitions sont ordonnées par la ministre de la justice Nicole Belloubet, donc (...) Lire la suite »

Le visage hideux de la bourgeoisie en temps de crise (Acte II)

Mohamed BELAALI
Donald Trump,Viktor Orban, Matteo Salvini, Heinz-Christian Strache... ne sont que les visages hideux de la bourgeoisie en temps de crise. Tant que le capitalisme n'a pas été détruit, il continuera à produire des monstres comme il l'a prouvé à travers son histoire. Car ce système se caractérise par sa grande capacité à surmonter ses contradictions. Mais de crise en crise, il devient un immense obstacle au développement de la production et menace l’existence même de la société bourgeoise. L’unité et la lutte de tous les prolétaires, de tous les exploités et de tous les opprimés restent vitales pour hâter la disparition d’un système ennemi de l’homme et de la nature. Chaque crise économique engendre son propre pouvoir politique, un pouvoir capable de s'adapter, d'une manière ou d'une autre, à la nouvelle situation. La crise doit, coûte que coûte, être surmontée. Nationalisme, fascisme, nazisme, franquisme, extrême droite, néofascisme… toutes ces formes politiques de la domination bourgeoise ne remplacent (...) Lire la suite »

L’impérialisme, le Venezuela et l’Arabie Saoudite

Mohamed BELAALI
Les pays capitalistes se déchaînent en ce moment contre le Venezuela et son peuple. Par contre, ils ne cessent de se prosterner devant l'un des pays les plus rétrogrades et les plus cruels au monde, l'Arabie Saoudite. Les États-Unis et l’Europe essentiellement, c’est-à -dire des pays impérialistes, mènent une intense et hystérique propagande contre le Venezuela, mais sont servilement soumis à la dynastie des Al Saoud. Les Etats-Unis et leurs supplétifs européens mènent une véritable guerre économique, financière et politique pour détruire le Venezuela comme ils ont déjà détruit l'Afghanistan, la Yougoslavie, l'Irak, la Libye et tentent encore aujourd'hui de détruire la Syrie. L'Arabie Saoudite mène depuis mars 2015 une guerre contre le Yémen qui a fait déjà des milliers de morts principalement des civils et détruit une partie importante de l’héritage culturel et architectural yéménite qui est en même temps patrimoine mondial de l’humanité. Non seulement les pays impérialistes observent un silence complice (...) Lire la suite »

Impérialisme, sionisme et wahhabisme, un réel danger pour les peuples

Mohamed BELAALI
« J'annonce aujourd'hui que les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire iranien » déclarait Donald Trump mardi 8 mai 2018 (1). Le président des Etats-Unis a rétabli du même coup les sanctions contre la République Islamique d'Iran. Israël et l'Arabie Saoudite annoncent en même temps leur soutien absolu à la décision américaine. L’État sioniste a même tiré des missiles sur les positions iraniennes en Syrie avant de commettre un nouveau massacre à Gaza le jour de l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem (2). L'impérialisme, le sionisme et le wahhabisme se trouvent ainsi unis dans un même combat contre « la menace iranienne ». Cette situation et son éventuelle évolution sur le plan militaire est pour le moins inquiétante. Car il y a trop de pétrole dans cette région et la moindre étincelle risque d'embraser tout le Moyen-Orient. Mais pour maintenir et perpétuer leurs intérêts économiques et stratégiques, l'impérialisme américain et ses supplétifs israéliens et saoudiens, ne reculent devant aucun (...) Lire la suite »

Aujourd’hui, Marx a deux cents ans !

Mohamed BELAALI
« Malheur au génie qui s’oppose fièrement à la société bourgeoise et qui forge les armes qui lui donneront le coup de grâce. A un tel génie, la société bourgeoise réserve des supplices et des tortures qui peuvent paraître moins barbares que ne l’étaient le chevalet de l’Antiquité et le bûcher du Moyen Age, mais qui au fond n’en sont que plus cruels ». Franz Mehring (1). Marx est né le 5 mai 1818 à Trèves en Allemagne. Deux cents ans après sa naissance, sa pensée n'a jamais été aussi vivante et aussi actuelle qu'aujourd'hui. L'humanité toute entière continue de subir, directement ou indirectement, le joug d'une minorité d'exploiteurs, d'oppresseurs et d' esclavagistes modernes c'est à dire les capitalistes. « Marx a été l’homme le plus exécré et le plus calomnié de son temps (...) car Marx était avant tout un révolutionnaire ». Ainsi parlait sobrement Engels de Marx lors de la cérémonie de son enterrement. Détesté par les gouvernements réactionnaires d'Allemagne, de France et de Belgique, Marx a trouvé refuge à (...) Lire la suite »
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