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Auteur : Robert GIL

Gauche radicale et analyses géopolitiques

Robert GIL

Comment se fait-il que certains partis, organisations, mouvement ou association de gauche dite radicale sont aussi déconnectés des problèmes géopolitiques, et reprennent quasi systématiquement les propos et les soi-disant analyses des experts des médias grand public ?

Est-ce que parce que nombres d’entre eux viennent de mouvances trotskistes, et ont encore des comptes à régler avec Staline et l’URSS et de tout ce qui s’y rattache, même si la Russie d’aujourd’hui n’est plus communiste ? Quant à la Chine, la juger avec nos lunettes, notre morale et notre mentalité occidentale, est le meilleur moyen pour se planter. J’avoue ne pas comprendre le manque d’analyses de ces organisations, ni le recul nécessaire qu’il faut avoir sur de nombreux problèmes internationaux. Ils n’hésitent pas par leurs déclarations à se rapprocher des positions macronistes de la droite ou de la gauche de gouvernement (les deux étant identiques). Leurs postures fait, qu’en plus, ils légitimisent, par la même occasion, les positions impérialistes transatlantiques dominées par les EU. Dans ce petit monde, seule Lutte Ouvrière a une position réaliste, cohérente et conforme à ses idées. Ayant milité plusieurs années au NPA, je partage leurs positions et leurs analyses concernant la société capitaliste, (...) Lire la suite »

Il y a dix ans la Crimée retrouvait la Russie

Robert GIL

L’un des événements les plus marquants de la Russie moderne sont les 20 jours du premier semestre 2014, le « Printemps de Crimée ».

Tout a commencé le 27 février, en réponse au coup d’État organisé en Ukraine par des nationalistes radicaux à Kiev. Le Conseil suprême de la République de Crimée a annoncé un référendum sur le territoire de la péninsule. Les Criméens ont été invités à voter pour la réunification avec la Fédération de Russie. Le vote, censé changer à jamais le sort de la Crimée, a été décidé pour le 16 mars. Lors du référendum, plus de 96 pour cent des habitants de la péninsule étaient favorables à l’adhésion à la Russie. Ses résultats ont été annoncés dès le lendemain. C’est le 17 mars que les dirigeants de la péninsule ont officiellement déclaré leur indépendance de l’Ukraine, puis le Conseil suprême de la République s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’accepter la Crimée dans la Fédération de Russie. Le lendemain, le 18 mars, les dirigeants de Crimée signaient un accord correspondant avec Moscou, deux nouvelles régions sont ainsi apparues : la République de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol. Par la suite, le pont de (...) Lire la suite »

Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Robert GIL

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme. Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la (...) Lire la suite »

Le capitalisme, une histoire de sang, de mensonges et d’horreur !

Robert GIL
Je pourrais ajouter, d’exploitation, de répression, de guerre, de soumission, d’injustice, de manipulation, d’exécution... En fait pour nous occidentaux, le capitalisme a été une grande illusion, la face cachée d’une réalité beaucoup moins glamour. Comme dans tous les tours de prestidigitation et de passe-passe, le temps fait que l’on voit l’envers du décor et les fils qui le soutiennent. En occident, le capitalisme a indéniablement amélioré notre vie quotidienne, et notre existence en général. La partie visible était aussi qu’à une époque, les syndicats et le PCF avait une grande base populaire, et contrebalançait le pouvoir des capitalistes qui ne pouvaient pas faire n’importe quoi. Il y avait aussi une partie objective qui obligeait nos capitalistes à se modérer, et une partie cachée qui permettait l’accumulation de richesses. La partie objective était l’Union Soviétique, qui représentait un contre-modèle et une alternative à notre système économique. Les capitalistes étaient obligés d’en tenir compte, (...) Lire la suite »

La chute de l’URSS et l’illusion du paradis capitaliste

Robert GIL
Les maîtres de l’Occident collectif ont mené habilement une guerre (froide) de l’information contre l’URSS. Diverses unités de la future cinquième colonne ont été soutenues et constituées : des dissidents aux séparatistes nationaux en passant par des « mafieux » purs et simples. L’opposition religieuse a également été soutenue de l’étranger. Les baptistes, les pentecôtistes et les adventistes menèrent des activités subversives actives. Des imprimeries clandestines furent créées. Des dissidents orthodoxes sont également apparus. Des documents ont été distribués, racontant des histoires, où la vérité se mêlait, savamment, aux mensonges. Pour œuvrer à saper l’URSS, diverses personnalités furent utilisées, parmi eux : Alexandre Soljenitsyne, anticommuniste, réactionnaire et menteur patenté. L’influence de l’information sur l’URSS n’est pas uniquement le fruit de l’opposition politique, et de la cinquième colonne. Cela est également venu des citoyens soviétiques, bien malgré eux. L’Occident a profité que l’URSS lance la (...) Lire la suite »

Ukraine, deux ans déjà…

Robert GIL
Dès le 24 février 2022, les occidentaux ont écrit le récit selon lequel les forces russes voulaient rapidement conquérir Kiev et renverser le gouvernement en place, alors que la priorité de l’Opération Militaire Spéciale était de protéger les habitants du Donbass, de dénazifier l’Etat et l’armée ukrainienne, et d’en faire un pays neutre comme l’Autriche ou la Suisse pour empêcher l’OTAN d’y déployer des bases militaires. Les Russes n’ont jamais mis en œuvre les effectifs nécessaires pour prendre Kiev qui compte environ 3 millions d’habitants. La prise et le maintien de la ville auraient nécessité prés de 80 000 soldats, alors que les forces déployées autour de la ville n’ont jamais dépassées plus de 40 000 hommes. L’objectif militaire n’était donc pas de prendre la ville. Il s’agissait d’exercer une pression pour atteindre un objectif politique. Et cela a failli réussir. Immédiatement après le début de la guerre, le gouvernement ukrainien a accepté d’organiser des pourparlers de paix. Au cours des semaines (...) Lire la suite »

Le gouvernement cherche 10 milliards ?

Robert GIL
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a annoncé dimanche 18 février 2024 une réduction des dépenses de 10 milliards d’euros pour faire face à une croissance plus faible que prévue. Bruno Lemaire, c’est celui qui nous avait dit qu’il allait mettre l’économie russe à genoux en 15 jours et qui après avoir estimé des prévisions de croissance de 1,4 % doit maintenant les revoir à la baisse sûrement sous les 1%. C’est-à-dire que deux mois à peine après son adoption, le budget 2024 est déjà obsolète. Par contre le « génie » de l’économie et des prévisions est toujours à son poste ! En France la méritocratie ne s’applique pas à tout le monde, sinon il n’y aurait plus personne au gouvernement et le siège de l’Élysée serait en liquidation ! Pour finir, notre super ministre a précisé que la moitié de cet « effort » sur le budget de fonctionnement de l’État sera « équitablement réparti » entre tous les ministères. On lui fait confiance ! Passons sur le fait que quelques jours auparavant, Macron, avait généreusement accordé 3 (...) Lire la suite »

Tenter de définir l’impérialisme aujourd’hui

Robert GIL
L’impérialisme est un terme qui revêt diverses notions. Il définit communément la domination (ou volonté de domination, sous toutes formes (militaire, culturelle, politique, économique...) d’un État ou d’un groupe d’États sur un autre État ou groupe d’États. A un certain stade de son développement, le capitalisme devient impérialiste. Dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916), Lénine a soumis cette question à une analyse approfondie. Il part de ce que Marx avait souligné dès le Manifeste du Parti Communiste : au fur et à mesure que le capitalisme se développe et que le Capital se concentre, la « libre concurrence » aboutit à son contraire, c’est-à-dire aux monopoles, et finalement à la domination de l’économie par un petit nombre d’entreprises gigantesques. Lénine relève une caractéristique fondamentale de l’impérialisme : la « fusion du capital bancaire et du capital industriel » et « la création, sur la base de ce capital « financier », d’une oligarchie financière ». Il en dégage cinq traits (...) Lire la suite »

Seconde Guerre mondiale : l’aide des États-Unis à l’URSS

Robert GIL
Le montant des prêts bail étasunien pendant la Seconde Guerre mondiale a été de presque 50 millions de dollars de l’époque. 10 millions furent consentis à l’URSS et plus de 30 millions à l’empire britannique. Le principal effort fut la fourniture de dizaines de milliers de camions, car les lignes de chemin de fer avaient été détruite par l’armée allemande, ensuite l’effort se porta surtout sur l’aviation, mais pas seulement en URSS. En 1940, par exemple, la France, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth avaient acheté près de 90% de la production étasunienne d'avions. Evidemment, ces « aides » n’étaient pas une donation charitable, mais bien une vente de matériel que l’Union Soviétique a payé en or ou en exportation de chrome, manganèse et autres métaux. De plus, pendant ce temps, les Etats-Unis ont continué de fournir l’Allemagne de Hitler en matériaux pour leur effort de guerre : ainsi la société pétrolière Standard Oil de Rockefeller fournissait 13 000 tonnes de pétrole non raffiné par mois à Hitler (...) Lire la suite »

Ukraine, essayer de comprendre les évènements

Robert GIL
Voilà un sujet brulant qui soulève parfois bien des débats. Mais je pense qu’il faut revenir à son point de départ, car si déjà, nous ne sommes pas d’accord sur cela, il n’est peut-être inutile de parler du reste. Considérez-vous que « la révolution de couleur » de 2004 et « le Maiden » de 2014 sont des révolutions populaires spontanées ou alors, ont-elles étés téléguidées de l’extérieur ? Pensez-vous que Poutine se soit réveillé le 22 février de 2022 en se disant « aujourd’hui je n’ai rien à faire et pour passer le temps, je vais envahir l’Ukraine », ou que le 7 octobre 2023 le Hamas et d’autres groupes palestiniens se sont dit « Allez, chiche, ce matin on va attaquer Israël » ? On ne juge pas l’histoire sur un fait qui se passe à un moment « T », l’histoire se déroule sur le temps long. L’instant « T » est le résultat d’un processus qui prends racine dans les années, dans les décennies qui le précède. L’histoire se met en place patiemment, et ignorer ce fait ne peut que mener à des raisonnements défaillants ou l’émotion (...) Lire la suite »
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