Auteur Michel MENGNEAU

L’enfumage écologique français…

Michel MENGNEAU
Dans un article en date du 25 mars 2008 je dénonçai le scandale écologique et humanitaire occasionné par la culture intensive du palmier à huile. Pour résumer, c’est en Asie que ce genre de pratique est la plus répandue puisque l’on peut citer en premier le ravage de la déforestation indonésienne pour laquelle était mis en cause des multinationales, entre autre : Nestlé. En effet, depuis cinquante ans, on a assisté au saccage de plus de 72% de la forêt tropicale humide, la bagatelle de 28 (…)

L’eau du robinet, quoi de plus pratique ?

Michel MENGNEAU
« La satisfaction que la marchandise abondante ne peut plus donner dans l’usage en vient à être recherchée dans la reconnaissance de sa valeur en tant que marchandise : c’est l’usage de la marchandise se suffisant à lui-même ; et pour le consommateur l’effusion religieuse envers la liberté souveraine de la marchandise. Des vagues d’enthousiasme pour un produit donné, soutenu et relancé par tous les moyens d’information, se propagent ainsi à grande allure. Un style de vêtements surgit d’un (…)

Le 11 novembre, à la mémoire des vaincus du capitalisme.

Michel MENGNEAU
« Le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l’ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l’histoire a donné le dernier mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. » - Jean Jaurès, extrait du discours à la jeunesse, le 30 (…)

Les raisons pour bloquer l’économie avant qu’il ne soit trop tard !

Michel MENGNEAU
Par Michel Mengneau Il est évident que Sarkozy a senti un peu de mou du côté du MEDEF qui redoute le blocage de l’économie, c’est pourquoi il fait le forcing pour remettre en route quelques raffineries de l’intérieur, mais surtout pour les dépôts de carburants qui peuvent être approvisionnés directement par des pétroliers. D’un autre côté, il est poussé dans le dos par la haute finance afin de ne pas céder car elle veut absolument imposer un ultralibéralisme débridé afin d’asseoir mieux (…)

L’Eau, usages et mésusages…

Michel MENGNEAU
L’Eau, usages et mésusages… Par Michel MENGNEAU L’eau appartient à tous ! Si certains font fi de cette déclaration, elle est pourtant une réalité. Mais il y en a cependant qui s’approprient ce bien commun de l’Humanité sous divers prétextes. Ce qui pose alors la question : quels sont les utilisations, les consommations, qui sont les usages mercantiles ou abusifs hors le respect et le partage que l’on doit à la collectivité ? Ceux que l’on classera dans les mésusages. On pense tout de (…)

Développement durable, machine arrière toute !

Michel MENGNEAU
Lorsque j’ai écrit l’article : « Développement durable, une arnaque du capitalisme ! », les réactions et commentaires furent pour le moins mitigés. Disons, plutôt, étonnés que l’on remit en cause ce principe qui aux yeux de beaucoup allait peindre l’avenir en vert tout en permettant de continuer à croître. Pourtant, les forcenés du PIB, sentant que quelque chose clochait, avaient modifié l’expression en « développement soutenable », ce qui veut dire à peu près la même chose hormis le fait (…)

Contre-pouvoirs ?

Michel MENGNEAU
Avec la notion de contre-pouvoirs d’aucuns auraient tendance à croire qu’il s’agit d’écarter l’impact révolutionnaire, le fait électoral, les grands mouvements sociaux, la grève, pour faire changer nos sociétés. En effet, si la révolution reste un élément de la lutte des peuples elle n’apporta souvent que des changements incomplets et surtout peu pérennisés (hormis quelques cas particuliers comme Cuba) ainsi que l’histoire passée le prouve. Cependant, les grands mouvements insurrectionnels (…)

L’eau : Bien commun de l’humanité ?

Michel MENGNEAU
L’eau : Bien commun de l’humanité, je me souviens d’un écrit de Riccardo Petrella dans lequel il cherchait la meilleure formulation pour ce qui nous appartient tous : l’Eau. La formule de Bien commun est restée semblant la plus significative pour définir l’un des patrimoines de l’homme, ce dont nous sommes tous propriétaires, locataires ou usagers, peu importe, l’eau étant à personne et à tous en même temps. Sans doute que la définition ne doit pas être bonne puisque S2C Global système (…)

Le Développement durable, une arnaque du capitalisme !

Michel MENGNEAU
Le développement, le grand mot est lâché, c’est-à -dire le moteur qui va engendrer le productivisme. Jusqu’à présent, avant la prise de conscience du réel danger du réchauffement climatique, de l’épuisement des richesses naturelles, la croissance des pays développés s’était faite au détriment de ces notions fondamentales à la survie de la planète. S’en apercevant un peu tard, les adeptes de la pensée unique capitaliste ne voulant pas mettre de frein au productivisme industriel ont inventé un (…)

Radicalisons la lutte !

Michel MENGNEAU
Je trouve les analyses de Gérard Filoche souvent pertinentes, j’ai beaucoup apprécié son décorticage point par point du nouveau code du travail, j’ai aussi beaucoup de respect pour son action qui parfois l’amena devant les tribunaux, néanmoins, comme il est toujours socialiste (l’un des responsables de la revue Démocratie et socialisme, entre autres) on ne sent donc pas chez lui une franche rupture avec le capitalisme ; sont donc perceptibles dans ses discours les relents d’une sociale (…)

La « technoscience », à quelle fin utile ?

Michel MENGNEAU
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » s’exclamait Rabelais au XVIème siècle. La science, dont-il parlait, apportait progrès et amélioration des qualités de vie, la médecine en particulier en était dans son esprit la principale bénéficiaire. En somme, malgré des embellies dues à l’intelligence humaine, le précurseur que fut le futur médecin mettait en garde les hommes sur les déviances que les savants fous sont capables d’imaginer. On pense naturellement à l’eugénisme nazi et (…)

La bagnole, la fin d’une épopée ?

Michel MENGNEAU
Des chromes rutilants, un vrombissement assourdissant. Le rockeur à banane nonchalamment appuyé sur la portière de la belle américaine décapotable fume une cigarette à bout dorée. Assise sur le haut d’un siège en cuir blanc une blonde vaporeuse carrossée à la Pini Farina invite d’un clin d’oeil aguicheur à monter dans le bolide. La belle américaine, pas la fille (la pin-up comme on l’appelait), mais « la bagnole » ! Le cliché, le flash du photographe qui va porter cette tentation idyllique (…)