Nous condamnons fermement les actes de guerre perpétrés par les commandos du Hamas à l’encontre de civils israéliens. Ces crimes ont engendré la mort de plus de 1400 personnes, parmi lesquelles des centaines de femmes et d’enfants. Bien que le peuple palestinien ait le droit de résister à l’oppression, de tels actes demeurent inexcusables.
Ces crimes ne justifient en aucun cas que l’État d’Israël commette d’autres crimes de guerre, avec le soutien de ses alliés. Chaque perte de vie, qu’il s’agisse de civils israéliens ou palestiniens, est une tragédie que nous déplorons. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.
De vastes quartiers de la Bande de Gaza ont été dévastés, incluant la destruction d’écoles, d’universités et d’hôpitaux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au 18 octobre, 3 478 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles 853 enfants et 6 journalistes. Des centaines de morts sont à déplorer dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli de Gaza.
De plus, 12 500 personnes ont été blessées, et des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans abri. À cause d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. La population de la Bande de Gaza, déjà éprouvée, est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.
Nous appelons de toute urgence le Président de la République à mettre fin à son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait être le porte-voix de la paix.
La France doit exiger la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, ainsi que l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous condamnons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles que provoquerait une telle opération.
Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, reconnaissant que les populations civiles en sont et seront les principales victimes, et ce, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.
Pendant des décennies, la communauté internationale est demeurée passive face aux violations des droits du peuple palestinien : occupation continue et colonisation de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ainsi que le blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza, en cours depuis 16 ans. Une paix juste et durable ne sera réalisable que par la reconnaissance des droits du peuple palestinien.