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Des gredins casqués, armés et baraqués…(ou comment la gauche prépare les élections européennes)

Minuit. Des cris de détresse s’élèvent dans la ruelle sombre. Un enfant, un adolescent, une mémé, un adulte malade se font tabasser par des gredins casqués, armés et remarquablement baraqués.

Dix voisins accourent ensemble, également horrifiés, mais divisés sur les modes d’intervention et de gestion future de la ruelle.

Palabres :

- Le nombre faisant la force, doit-on intervenir ou installer une table pliante au bout de la ruelle pour une concertation préalable.

- Faut-il d’abord reprocher aux agressés de n’avoir pas tenu compte de plusieurs mises en garde à l’encontre des agresseurs ?

- Ne serait-il pas plus judicieux de laisser faire ? (La leçon sera profitable aux victimes).

- Pourquoi ne pas élaborer un système d’autodéfense ?

- Faut-il secourir d’abord et parler de tout cela ensuite ?

- Décider d’en débattre après, n’est-ce pas repousser les discussions aux calendes grecques ?

- Quelques-uns des dix voisins n’ont-ils pas une part de responsabilité dans les circonstances qui ont permis l’agression ?

- Ne va-t-on pas voir un des dix recueillir le bénéfice de l’intervention au détriment des autres ?

- Certains des voisins ne vont-ils pas perdre leur âme à s’unir avec d’autres dont ils désapprouvent des comportements passés et leur vision de l’avenir ?

- A quoi sert-il d’intervenir si la mairie refuse l’installation de réverbères sans lesquels les attaques sont facilitées ?

- A la place du maire, que ferions-nous, demain, dans l’unité ? Accordons-nous sur un programme.

- Peut-on prôner l’installation d’un éclairage public sans discuter de l’électricité nucléaire ?

- En définitive, chacun ne devrait-il pas s’interposer à sa manière, sans les neuf autres ?

La rose et le réséda.

Finalement, les cris redoublant d’intensité jusqu’à glacer les os, les voisins décident de régler ces questions plus tard et de foncer comme un seul homme en déclamant des vers d’Aragon : « Quand les blés sont sous la grêle/Fou qui fait le délicat… ».

Les assaillants ayant été mis en fuite, les dix décident de refaire le coup de « l’unité agissante immédiate pour les cas d’urgence » en s’engageant dans la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier. Ils se retrouvent donc ensemble dans de grandes avenues éclairées car, disent-ils :

« CE N’EST PAS A LA POPULATION DE PAYER LA CRISE.

Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L’inquiétude pour l’avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L’heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s’engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations… ».

Et ils signent : AlterEkolo (AE), Alternative démocratie Socialisme (ADS), Alternative Libertaire, Association des communistes unitaires (ACU), Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG).

Et le 29 janvier 2009 fut un succès par son taux de participation et par la gifle donnée ensemble au Pouvoir (« Et là , tu la vois, la grève, pauv’ con ? »).

La population qui n’a pas « à payer la crise », autrement dit tous les habitants de ruelles obscures, voulait que cette coalition, qui ne saurait gommer ses divergences, mais qui a déjà fait reculer les assaillants dans le passé, préfigure celle qui devrait naître à l’occasion des élections européennes de juin 2009, dernière grande consultation électorale avant les prochaines présidentielles, caisse de résonance providentielle des mécontentements, possible tremplin pour d’autres luttes dynamisées par les succès récents.

Le 19 mars, fut encore plus réussi. Un immense espoir d’unité pérenne parcourut la foule. Les dix n’avaient-ils pas proclamé : « Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations » ?

« Renverser la table ».

Il est donc possible, pensait la population, de les retrouver ensemble pour « renverser la table », pour fesser les joues de la fausse gauche et de la droite, c’est-à -dire pour leur faire connaître que la dérive centriste de l’une, la prosternation atlantiste de l’autre, leur accord tacite pour gérer la cité à tour de rôle (avec des nuances dans la mise en pratique) sont majoritairement désapprouvés.

Le terrain ainsi déblayé, les malandrins qui prennent aux pauvres pour donner aux riches étant désavoués, les éléphants et les dinosaures étant rétrécis à la taille de chiens-chiens à leur mémère (Madame FMI), pourquoi ne pas installer une table pliante au bout de la ruelle pour une discussion indispensable, joyeuse (« Qu’est-ce qu’on leur a mis ! ») et néanmoins sérieuse malgré l’ivresse de la victoire ?

Le 5 février 2009 se tenait à Frontignan, dans l’Hérault, un meeting du « Front de Gauche ». Parmi les intervenants on remarquait : Janie Arneguy (Alternatifs), Boris Chenaud (NPA) Corinne Escaffit (comités antilibéraux pour une alternative au libéralisme CUAL), Jean-Luc Mélenchon (PG), Béatrice Négrier (MRC), Jacques Nikonoff (Mouvement populaire d’éducation politique, M’PEP), Denis Sieffert (Appel de Politis), Francis Wurtz (PCF).

Tout en rapportant les réserves exprimées par l’orateur du NPA, l’Humanité du 7 février 2009 écrit : « La salle de l’Aire à Frontignan s’est même avérée exiguë face à l’afflux de participants. Un bon millier de personnes, selon les organisateurs, dans une ambiance des bons jours. Pour la première fois depuis l’échec d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle, militants communistes, du Parti de gauche, du Mouvement républicain et citoyen, des Alternatifs, des membres des comités antilibéraux pour une alternative au libéralisme (CUAL) et tant d’autres se sont retrouvés ensemble dans ce sentiment d’unité qui avait prévalu lors de la campagne référendaire de 2005. Notre moyen, l’unité, l’unité, l’unité ».

Chacun remarquera que dans les deux appels unitaires pour que ça change vraiment, le PS n’était pas convié à apporter sa signature ou à monter à la tribune. Il n’en résulta aucun vide. Le meilleur moyen pour se passer durablement de lui est de réduire l’espace qu’il occupe indûment. Pour cela, il faut créer une coalition crédible à gauche. Sans attendre une osmose complète ni la fusion des partis et des organisations dissemblables. En soutien aux luttes de la Guadeloupe, plusieurs milliers de personnes n’avaient-elles pas manifesté à Paris lundi 16 février, aux côtés des leaders du NPA, de LO, du PCF et du Parti de Gauche qui avaient choisi l’union pour l’occasion ? On serait surpris que ces partis soient tous d’accord sur le statut de l’île, sur sa gestion présente et à venir, sur la nature de ses sources d’énergie, sur les futures alliances électorales locales.

Le premier mai 2009 a été historique. Pour la première fois, les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, FSU et Solidaires ont manifesté ensemble dans tout le pays, sans qu’aucun demande aux autres un accord préalable sur des sujets qui les séparent. Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PS, La Gauche Unitaire, Le Parti de Gauche, le MRC, le PCOF, la Fédération, Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU) s’étaient également rassemblés, sans avoir pour autant gommé leurs différences. En ce long week-end, les défilés ont rassemblé moins « que lors des deux mobilisations du début de l’année, mais cinq à dix fois plus qu’un 1er Mai normal » (Le Figaro).

Fou qui songe à ses querelles/Au coeur du commun combat.

Qui ne comprend pas que le meilleur moyen (le seul peut-être) d’arracher le PCF à l’emprise du PS est de créer les conditions pour qu’il puisse se passer de lui sans y perdre ses dizaines de députés et sénateurs, ses milliers d’élus municipaux, départementaux, régionaux sans lesquels la droite agirait commodément et dans le secret ? Dans une ruelle plus obscure que jamais.

Est-ce que quelqu’un a dit, lors de la campagne contre le traité constitutionnel européen (TCE) : « On y va mais à condition d’être d’accord sur la suite » ? Ou : « Réglons d’abord le désaccord du nucléaire » ? Certes pas et le non l’a emporté, coup de tonnerre national et international. Certes, la victoire nous a été ensuite volée, mais avons-nous été unis pour la défendre ?

Quelqu’un, à gauche (le PS étant au centre) approuve-t-il le traité de Lisbonne, le caractère antidémocratique de l’Union européenne, le jeu des partis pro-système, la trahison des caciques qui passent chez Sarkozy après l’avoir combattu ? Non, rien de tout cela. Tous rejettent, pour aujourd’hui et pour demain, la fausse gauche parlementaire. Nous voyons là des raisons déjà suffisantes pour ne pas se disperser, ne pas se la jouer perso, ne pas privilégier sa boutique, ne pas diaboliser à la vue de l’isoloir ceux que l’on trouve fréquentable dans les manifestations.

La cinquième édition du Sommet des Amériques qui s’est déroulée le 18 et le 19 avril à Port of Spain, capitale de Trinité-et-Tobago a réuni 34 pays latino-américains. Il a été marqué par la demande de la levée du blocus contre Cuba. Malgré la grande diversité de ces pays, l’un d’eux a-t-il exigé au préalable que l’île des Caraïbes change de politique ? Non. Seul Obama l’a fait. Comment peut-on se réjouir de ce dépassement des différences, face au président des USA, et professer qu’il serait nocif chez nous, face à Sarkozy ?

S’inspirant de la pensée de Benoît XVI pour qui l’usage du préservatif propage indirectement le sida, des idéologues soutiennent que l’union contre la droite renforce la droite. Or, dans les deux cas, si les solutions rejetées par ces papes-là ne résolvent pas les fléaux susnommés, au moins elles les réduisent sans que chacun y perde sa singularité. La survie est le préalable du sursaut.

Assemblées, les pièces du puzzle gardent leur configuration propre en participant à l’émergence d’un ensemble cohérent et fort.

Intérêt général et intérêt des partis.

Lors du congrès constitutif du NPA, un texte « pour un accord durable avec toutes les forces qui se réclament de l’anticapitalisme » a été voté par 76% des 600 délégués. Il posait en vérité des conditions que le NPA sait bloquantes pour un « Front de Gauche ». Près d’un quart des militants présents n’a pas voté ce texte. A l’issue d’une âpre discussion au sein de la « Commission Europe », une motion favorable au « Front de Gauche », soutenue par des militants dont 13 sont membres de la direction du NPA (qui en compte 192), a recueilli 16% des voix.

La direction du NPA sait que le peuple veut l’unité et la minorité de la direction du NPA souhaite la rendre possible. Christian Piquet, un des dirigeants de la LCR où il a milité pendant 40 ans, a alors quitté le NPA et a créé son propre mouvement « Gauche unitaire » qui a rejoint le Front de Gauche en estimant qu’il est « inenvisageable d’accepter que des intérêts de parti prévalent sur l’intérêt général du peuple de gauche ».

Il faut, pour la clarté, que le NPA dise ce que chacun pressent : « On veut se compter. Seuls. Les autres explications sont prétextes ». Le peuple de gauche en sera désolé, les électeurs accros au PS y resteront (vote utile), mais le NPA y gagnerait l’image d’un parti qui dit la vérité, comme il se doit quand on est un jeune mouvement en rupture avec les anciennes méthodes.

Parfois, les sondages sont des discours électoraux.

Alors que le Front de Gauche n’existait pas encore, un premier sondage commandé à l’Ifop par le PG a crédité une alliance PCF-PG-NPA-Lutte ouvrière de 14,5% des voix (UMP 25,5% et PS 22,5%). S’agissant des forces de gauche, les chiffres des sondages concordent ici avec une aspiration populaire que chacun peut pressentir. On évalue à 30% la part des voix de la vraie gauche dans le non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Une alliance unitaire disposait donc de réserves importantes d’électeurs potentiels à gagner, dont une partie chez les électeurs habituels du PS.

Le NPA, très médiatisé (Olivier Besancenot est « un bon client » des télés où il se comporte en invité poli qui ne critique pas la maison) se voyait alors crédité de 10 % d’intentions de votes avant même qu’il ne lance sa campagne. De quoi donner des ailes à un cavalier seul galopant vers le royaume enchanté des 15 %. Ce n’est pas un secret, l’Elysée veut user d’Olivier Besancenot comme François Mitterrand usa de Jean-Marie le Pen. Je compare ici l’instrumentalisation, pas les hommes.

Les sondages nous disent aujourd’hui que le PS risque d’obtenir dans les 23 % des voix. Le NPA est crédité d’un score à un chiffre, devant le Front de Gauche qui obtiendrait 6 % des voix.

On a souvent dit que les sondages, faits par des instituts qui appartiennent pour la plupart à des hommes proches du Pouvoir, sont manipulatoires. Jusqu’au dernier moment, ils participent à la création de l’opinion. En 2007, pour une élection présidentielle que la droite ne pouvait gagner, ils ont imposé la candidate Ségolène Royal. La loi interdit leur publication la veille du vote. Si les derniers pourcentages annoncés sont alors trop éloignés de la réalité connue par les sondeurs, on assiste à des fuites qui donnent sous le manteau des chiffres assez proches de ceux qui sortiront des urnes. Ainsi nous assure-t-on que les sondeurs ne se sont pas « trompés » pendant la campagne électorale, mais que les électeurs ont infléchi leurs choix dans les dernières heures.

Quoi qu’il en soit, pour que le pourcentage additionné de voix que recueilleront en juin 2009 les organisations qui avaient appelé à voter non au TCE, et qui avaient rallié une majorité de Français soit si nettement inférieur à 30 %, et même à 20 %, il faut que l’électorat, naguère mobilisé, vote avec ses pieds, ce qui est une manière d’exprimer un désarroi né de la division.

Les sondages de proximité.

Je regarde autour de moi. Il y a quelques jours, une amie professeur de collège avec qui je parlais peu de politique, en tout cas, prudemment en raison de son engagement au PS s’exclame : « Plus jamais je ne voterai pour eux ! ». A l’issue d’un meeting du Front de Gauche, deux quadragénaires amis, dont l’un était tenté par le NPA et l’autre était indécis ont choisi de voter Front de Gauche. Le lendemain, j’évoque ma présence à ce meeting devant un couple de chercheurs et j’ai la surprise de les entendre souhaiter le succès du Front de Gauche (le mari avait adhéré au PS pour 20 euros en 2006). Dans les cas que je viens de citer, j’ai eu la sagesse de garder pour moi mon « Ah ! Vous y venez enfin ! ». Je leur fais simplement parvenir de temps à autre des documents utiles « Pour qu’à la saison nouvelle/Mûrisse un raisin muscat. »

Qui sème le vent…

Le soir du 7 juin, les électeurs partisans du Front de Gauche ne seront pas les plus déçus. D’autres, qui sont aussi de la France qui souffre, demanderont des comptes à ceux qui ont étouffé dans l’oeuf une dynamique unitaire et brisé une forte aspiration populaire plusieurs fois exprimée sur le pavé à l’intention du Pouvoir et de ceux dont la mission affichée est de l’empêcher d’agir en toute impunité.

Mais il n’est pas interdit de penser que ce peuple qui a dit non au référendum sur l’Europe en dépit du matraquage de mille Saint-Jean Bouche d’Or, réitère le 7 juin dans les urnes l’expression de sa clairvoyance et d’une volonté qu’il s’égosille à clamer dans la rue, celle de l’unité, du rejet du sectarisme hautain et tout-ou-rieniste, d’une Europe faite pour les riches, d’un gouvernement prédateur des libertés et des acquis sociaux.

Vladimir Marciac

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