A François Hollande, président par défaut .
Avant l’aurore …
Chaque jour, avant l’aurore vous verrez la lumière effleurer les barreaux,
Chaque jour, avant l’aurore le bruit des clefs dans les serrures,
Chaque jour, les murs vous parleront, les murs des cachots de Franco dont se sert Rajoy, comme on utilise des cachots de résistants à la Santé ou ailleurs pour que l’ordre règne, mais quel ordre ?
Vous l’avez voulu, vous l’avez laissé faire … …
Des Ponce Pilate de votre cour invoquent le droit pour justifier l’innommable .
Pleutres !
Ils sont comme ces juges scélérats qui partout et toujours condamnent des valeureux pour satisfaire les maîtres.
Rien ne justifiera jamais que ce pays livre une innocente au regard de ses lois à la garde civile espagnole et à une « justice » d’exception.
Vous l’avez fait, vous, président normal, « socialiste », « de gauche ».
En d’autres temps, cette garde civile fit taire Garcia Lorca à jamais !
Mais Franco est mort dans son lit comme Pinochet qu’on n’extrada pas, lui !
Avant l’aurore ... , le crépuscule de cette Europe-là !
Moi, président … j’aurais honte !