Peluches, larmes de crocodiles et autres violonades
Lorsqu’on découpe un oignon, les grosses cellules libèrent des enzymes très volatiles qui sont celles du sulfate d’allyle, proche d’un composant des gaz lacrymogènes, très agressif pour la cornée. Et plus l’œil est agressé, plus il se défend. Mais plus il se défend plus il sécrète de larmes... Il n’y a alors qu’une solution : éloigner l’oignon de l’œil.
Dans l’art et la manière de faire la quête au profit des espèces, les deux facteurs fondamentaux sont : choisir un animal sympathique pour le grand public et, même si l’on sait pertinemment que sa situation est désespérée, exceller dans le faux espoir en surfant un max sur le « tout n’est pas perdu ! ». Nous sommes très loin de la science et la méconnaissance crasse des gens en matière de zoologie et d’écologie vraie est telle que toute imposture est permise. C’est ainsi que des ONG se sont spécialisées dans l’exploitation très hypocrite des larmes de crocodiles (référence à la légende des fausses aux larmes que ces reptiles verseraient sur la mort des proies qu’ils dévorent malgré tout...). Comme pour l’oignon, il n’y a qu’une solution : éloigner les enfants de 7 à 77 ans de l’emprise maligne du WWF.
Le panda, le tigre, l’ours et toute autre « peluche » sont des supports électifs pour susciter la compassion du consommateur coupable. Pourrait-on imaginer une telle communication utilisant le déclin du lombric, du bousier ou de tout autre agent essentiel de la fertilité des sols, nettement plus utiles et menacés que l’ours polaire ?! Ce serait évidemment ridicule ! Et pourtant, l’effondrement de l’effectif des vers de terre décimés par la pétrochimie n’annonce rien d’autre qu’une grande famine à venir ! Même observation pour ce qui concerne la raréfaction galopante des abeilles et autres pollinisateurs.
Coca Cola et WWF, une association de manipulateurs...
La dernière opération d’infantilisation et de violonades écologiques à grande échelle exploitant notre sensiblerie est l’œuvre de Coca Cola blanchissant ses canettes pour sauver l’ours polaire, gigantesque foutage de gueule planétaire, dernière embrouille du marketing de l’une des entreprises les plus malfaisantes de la planète, ex æquo avec Monsanto, ni plus, ni moins.
Coca-Cola selon Greenpeace :
De connivence avec le WWF, éminent spécialiste de la peluche et de la manipulation écologique, organisme de plus en plus corrompu et qui décidément n’en rate pas une, la compagnie transnationale de boissons toxiques fait accroire à des centaines de millions d’imbéciles qu’en buvant un Coca ils vont sauver la banquise. Pour un blanchiment de canette, c’est un joli blanchiment vert !
Évidemment, compte tenu de la perte de conscience humaine et de l’énorme bêtise ambiante, l’imposture risque de connaître un vif succès et par ce nouveau partenariat incestueux avec un agresseur de la biosphère, le WWF empoche 2 millions de dollars.
Le matraquage incessant du produit l’emporte sur sa toxicité et fait oublier depuis belle lurette l’ancienne collusion de la marque avec le régime nazi. Les innombrables nuisances exercées au détriment de certaines populations du Sud, comme en Inde, n’émeuvent guère une opinion publique archi-blasée.
Reportage ARTE TV sur l’appauvrissement en eau du nord de l’Inde par le groupe Coca-Cola :
L'eau pompée de Coca-Cola par CollectifAmaruka
L’arnaque Coca-Cola
L'ARNAQUE Coca-Cola par achblog
Il est absolument évident que ce grand coup de pub ne sauvera pas un seul ours, la fragilisation de l’écosystème de l’espèce ne pouvant être régénérée moyennant un quelconque budget financier ! Il faut être d’une naïveté rare pour croire en cette nouvelle fable sur le dos de la fibre écologique !
Michel Tarrier