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Contre la dictature des oligarques européïstes, pour la révolte des peuples européens ! (seconde partie)

(seconde partie)

30 juillet 2015

Préambule : Qu’est-ce que l’idéologie « ordo » ?
Cette idéologie – cela ne vous étonnera qu’à moitié – est en parfaite adéquation avec les intérêts du patronat... car la patronat allemand l’associe à une « économie de marché » strictement libérale).

L’ordre et le respect des règles.

1) C’est d’abord l’ordre et le respect des règles, par exemple : « la règle d’or budgétaire » (voir plus bas) et donc, le respect impératif des règles énoncées par l’ordolibéralisme !, Quelles sont ces règles ? Celles inscrites (et gravée dans le marbre, puisque intouchables) dans le « traité de Maastricht », que les membres de l’oligarchie européïstes (non élus, mais grassement rémunérés), installés à Bruxelles et surtout à Francfort, imposent au membre du personnel politique européen ! Nous avons pu constater que cette oligarchie ne tolère aucune dérogation dans l’application dudit traité, y compris, quand un peuple donne (majoritairement) les pleins pouvoirs à un gouvernement élu démocratiquement, Siriza, pour sortir la Grèce de l’austérité (aux conséquences sociales d’une violence inouïe !) – austérité imposée à tous les partenaires de l’UE par des instances non élues démocratiquement, la BCE, le FMI et la CE (dont les membres, là encore, sont grassement rémunérés) –, et comme ce sera sans doute le cas en Espagne si Podemos est élu (?) ) ! C’est aussi l’ordnungspolitik (l’ordo-politique), le volet politique de cette construction idéologique ; il faut noter à ce sujet, que toutes les structures de l’Union européenne (UE) se reflètent dans le « cadre du traité de Maastricht », qui lui-même est issu « des principes centraux de l’ordolibéralisme » et de « l’économie sociales de marché » (voir ci-dessous et plus bas).

2) C’est : 1) la « stabilité monétaire », 2) la « concurrence non faussée », car selon l’analyse d’un haut fonctionnaire français, Christophe Strassel, « Dans l’économie sociale de marché, ces deux politiques échappent au débat démocratique »

Ces deux dispositions ne vous rappellent rien ? Elles étaient déjà dans les tuyaux du 1er gouvernement Mitterrand... en *1983 !

Cette année là, Mitterrand décida de changer radicalement de cap ; depuis son élection en 1981, les résultats de ses réformes économiques – soi-disant de gauche – étaient catastrophiques ! L’ordolibéralisme allemand avait déjà fait de gros ravages en Europe, et il décida de recoller les morceaux avec l’Allemagne, et de s’allier à elle dare-dare... en escamotant le programme pour lequel il avait été élu ! (Ce sera chose faite en 1992 – le traité de Maastricht – et 1993-1999 avec l’entrée de la France dans la zone euro). Mitterrand modifia en profondeur le programme pour lequel il avait été élu, trompant et bafouant au passage la majorité qui l’avait porté au pouvoir... mais pour celles et ceux qui connaissent son parcours politique, chez cet homme c’est une constance (on peut d’ailleurs dire à peu près la même chose du personnel politique dans son ensemble... ne pas appliquer le programme pour lequel les candidat(e)s ont été élu... realpolitik avant tout !) et la fin justifiant les moyens, et n’en était pas à une trahison prêt !, (depuis sa participation au gouvernement Pétain... jusqu’à ses élections à la tête de l’État français, en 1981 et 1988, il a su gardé le cap..., sa carrière politique et ses propres intérêts avant toutes autres considérations, et surtout pas de morale !) et imposa donc, « l’économie de marché » et plus tard « l’économie financière » sans mauvaise conscience ! (En ce qui concerne ces deux transformations majeures du capitalisme, rendons à César ce qui appartient à Jules, Mitterrand n’était pas à l’origine de ces bouleversements économiques, ni de la mutation capitalistique mondiale ! C’est d’abord Pompidou suivit de Giscard, qui entamèrent l’adaptation de l’économie capitaliste à la française au « capitalisme financier » mondiale-globale). Mais selon la légende, Mitterrand aurait eut un cas de conscience (? On n’y croit pas trop !) : faire le choix entre « la construction européenne » (c-à-d, le néolibéralisme à "l’européenne") ou « la justice sociale » (le programme commun de la gauche)... après avoir essuyé l’échec économique que vous savez, et suite à l’isolement de la France au sein de l’Europe qui en résultat, il choisi de trahir... la gauche !

Qu’est-ce donc « l’économie sociale de marché » ?

« L’économie sociale de marché », (malgré l’utilisation trompeuse du mot
"sociale"), c’est, selon la doctrine ordolibérale, une « masse de produits de
consommation à des prix que les consommateurs peuvent contribuer à déterminer
par leur demande »
, un pur produit du néolibéralisme en somme ! Et selon la
chancelière allemande, madame Merkel, « l’économie sociale de marché » est bien
plus qu’un ordre économique et social. Ses principes sont intemporels »
. Novus
ordo seclorum
(« Nouvel ordre des siècles » en latin), c’est la devise inscrite sur
les billet US de 1 dollar. Une« économie sociale de marché », dans le cadre de
Maastricht, certes, « mais hautement compétitives ! », selon le président de la
Deutsche Bundesbank, Jens Weidmann, et donc adaptable à un traité beaucoup plus
global, tel que le Tafta. (le traité transatlantique) et selon Julian Assange : « Il est
temps de mettre fin au secret »
, « Le secret du TTIP menace le futur de la
démocratie européenne. Certains intérêts en profitent et s’en donnent à cœur joie,
comme on l’a vu lors du récent siège financier contre le peuple grec. Le TTIP influe
sur les vies de tous les Européens et entraîne l’Europe dans un conflit de long terme
avec l’Asie. Il est temps de mettre fin au secret »
.

3) C’est : « Le libre échange » et « les privatisations » (ce qu’ils nomment « réformes structurelles »), on pourrait ajouter à cela, la « stabilité monétaire » (le primat de la politique monétaire du déficit zéro, en veillant au respect de la « règle d’or » au niveau fédéral comme dans les Länder, mais pas que... puisque ces règles sont imposées aux 28 États-nations de l’Union Européenne !) et la « responsabilité individuelle » (voir à ce sujet mes précédents articles intitulés : « Être capable de "s’adapter" et "d’évoluer" en permanence... » et « Faisant suite à : « Être capable de "s’adapter" et "d’évoluer" en permanence... », qui concernaient essentiellement : le néolibéralisme, l’hégémonie de l’Empire étasunien et sa monnaie « le roi dollar », la financiarisation de l’économie mondiale et la globalisation, ainsi que « l’entreprise de soi », « l’auto-entreprise » et « l’uberisation du monde », etc.)

4) C’est la construction européenne (l’Union Européenne) dans le cadre du « libre échange mondial » et du « grand marché transatlantique », que les États-Unis encouragent et soutiennent activement, notamment d’un point de vue géostratégique via l’OTAN et le CMI.

5) C’est prioritairement : « La dérégulation massive du droit du travail et l’affaiblissement des protections sociales », car selon les dirigeants du parti Social Démocrate (SPD) : « L’ordre se réalise grâce à la liberté et au respect des engagements qui s’expriment dans "l’économie sociale" de marché par la concurrence authentique et le contrôle des monopoles » et une majorité de délégués reconnaît la propriété privée des moyens de production et l’économie de marché comme des bienfaits incontestable. (c’est aussi la position idéologique de l’autre « moteur de l’Europe »... la France, et donc, du gouvernement social-libéral de Hollande !)

La BCE et les doctrinaires de l’ordolibéralisme ont un fief commun situé à... Francfort (la NSA y est aussi fortement implantée, ainsi que dans d’autres grandes villes allemandes), et selon les oligarques européïstes actuels : « La constitution monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) s’ancre fermement dans les principes de l’ordolibéralisme », c’est une évidence selon l’actuel président de la BCE, Mario Draghi, d’ailleurs, (mais est-ce vraiment un hasard ?), c’est aussi l’avis de l’ancien commissaire européen et ancien Président du conseil italien (nommé sénateur à vie), Mario Monti ! Tous deux, anciens cadres de la banque étasunienne Goldman Sachs international, qui "opéra" avec leur appui de la manière que l’on sait en Grèce (mais pas que...), contre les intérêts européens ! (le Grand Marché Transatlantique (TAFTA) est en embuscade !)

Selon l’opinion dominante "allemande", la démocratie et les référendums (l’expression populaire) seraient « les réels dangers qui pèsent sur la bonne marche des institutions européennes » (en réalité, pour l’opinion dominante "allemande", ce "réel danger" pèserait à la fois sur l’oligarchie européïste... mais aussi (et surtout) sur l’hégémonie allemande !)

Quand est-il de la démocratie et la souveraineté des États-nations ?

La démocratie... oui mais seulement sur des sujets mineurs ou sociétaux... Pas question de remettre en cause « l’ordre et le respect des règles européennes », qui selon les eurocrates sont immuables ! (intemporel selon Merkel... voir plus haut) – Vite, un exemple !, au hasard : « la discipline budgétaire »... Le « programme économique » des candidats et aspirant(e)s candidat(e)s à la présidence de la République, quel que soit le parti politique qu’ils-elles représentent (qu’ils-elles appartiennent à l’un des deux partis institutionnelles et/ou à leurs alliés respectifs, ou même au FN)... ce programme ne sera validé que s’il respecte (rigoureusement) les règles européennes... et si toutefois ce n’était pas le cas, il arriverait ce qu’il est advenu au gouvernement Siriza... Un coup d’état (économique) !

La souveraineté des États-nations, n’est plus qu’un lointain souvenir... Le "programme économique" des candidats (quelle que soit l’élection à laquelle ils-elles se présentent : des régionale (législative) à la présidentielle, ce programme sera (rigoureusement) calqué sur « l’ordre et le respect des règles européennes », et les règles européennes non seulement ça ne se discutent pas (même pas question de les équivoquer), et ne sont évidemment pas négociables !... Et pour bien enfoncer le clou : « Les oligarques européïstes allemands ne discutent pas d’un programme accepté par le (les) précédent(s) gouvernement(s) et ne peuvent pas permettre qu’une élection (ou un référendum) y change quoi que ce soit » (les Français, les Hollandais et les Irlandais en savent quelque chose, alors qu’ils-elles avaient majoritairement rejeté (en 2005 pour la France et la Hollande et 2008 pour l’Irlande) le "nouveau" traité de constitution européenne (dit « traité de Lisbonne »), qui selon Giscard, ne modifiait qu’à la marge le traité sur l’Union européenne... Les dirigeants politiques se sont carrément assis sur les résultats de ces référendums ! (pas tous les dirigeants politiques, puisque, pour ne parler que de la France, le PC, LO, LCR, MCR, FN, MPF, RPF, appelèrent à voter NON au "nouveau" traité de constitution européenne (et le pouvoir en place (Chirac) refusera même de rembourser les frais de campagne de certains opposants au projet, – la LCR, le MRC et le MNR) tous les autres partis politique – UMP, PS, PRG, les Verts , confisquèrent les résultats de ce référendum, et l’escamotèrent par un vote du congrès ! (C’est Sarkozy et les caciques du PS qui fomentèrent et organisèrent cette entourloupe "constitutionnelle") Il s’agit bien d’un déni démocratique (courante en régime autoritaire... et en France, depuis l’instauration de la Constitution d’octobre 1958, et de l’élection du président de la république (en réalité le roi républicain) au suffrage universel, serions-nous une république bananière ?) et les médias dominants (TF1 en tête) furent particulièrement odieux ! Mais l’oligarchie européïste (dont Sarkozy n’est qu’un des nombreux larbin) récidiva par deux fois, et fomenta même un coup d’état contre la Grèce... parce que le peuple grec n’aurait (selon les déclarations de certains oligarques européïstes) pas fait le bon choix, d’abord en attribuant le pouvoir à Siriza, puis en votant NON au référendum de juin 2015, (les résultats de ces élections, n’ébranlèrent pas les oligarques européïstes, bien au contraire... ils s’acharnèrent à humilier le peuple grec ! Voir le chapitre sur la Grèce), et aussi « parce que nous avons des élections à longueur de temps » (trop sans doute ?),dixit Schraüble : nous sommes 19 (il faisait allusion aux 19 ministres des finances de la zone euro et membres de l’Eurogroupe) – la phrase qui tue –, « ... si à chaque fois qu’il y a une élection quelque chose change, les contrats entre nous ne voudraient rien dire. ... ».
L’incommensurable suffisance de dominant(e)s tel que : Schraüble, Merkel, la CE, la BCE, le FMI et les oligarques de l’UE, qui ne se laisseront pas emmerder par le peuple et sa manie des élections à longueur de temps... parce que le respect des règles européennes est incompatible avec la souveraineté populaire et la démocratie.

Contre les mémorandums et contre l’austérité :

C’est une erreur de croire que s’allier au PS n’aura pas sans de conséquences. Les militants de base et les militants de groupes politiques dont l’action politique se situe réellement à gauche, et qui ont tendance à prendre trop au sérieux le discours stéréotypé (politiquement correct) des dirigeants et apparatchiks des partis politiques, apprennent à leurs dépends, qu’il y a un fossé entre le discours officiel et la réalité ! Tous les partis politiques pratiquent sans vergogne ce genre de dichotomie, même si les opportunistes y trouvent leur compte, privilégiant leurs plans de carrière – à coup de déclarations redondantes comme les Verts de Rugy et Placé (et bien d’autres !...) – et reprennent à leur compte tout ou partie du discours dominant, maniant l’argutie pro-ordolibérale ou pro-néolibérale, dans l’espoir de décrocher un poste ou un portefeuille ministériel, et s’accommodent parfaitement du baratin officiel ! Les autres, celles et ceux qui ont cru, pour des raisons d’efficacité politique (realpolitik), qu’ils-elles seraient en capacité de changer les choses de l’intérieur, et qu’ainsi, ils-elles parviendraient à améliorer l’ordolibéralisme (ou le néolibéralisme), parce que, selon le discours officiel, le capitalisme financier serait indépassable (la fameux « TINA » cher à Reagan et Thatcher) seront à nouveau très déçus, car l’"amélioration" ne proviendra ni de l’intérieur ne de l’extérieur... Ce système est pourri et mène l’humanité tout droit à la faillite ! La rhétorique du discours officiel dominant n’est là que pour maintenir le statut quo, rien de plus !

L’ordolibéralisme est un clone du néolibéralisme étasunien, et sévit en Europe (sous l’étroite surveillance de ses mentors étasuniens) depuis l’après seconde guerre mondiale (39-45). Il « n’a pas empêché la progression du chômage de masse ni le gaspillage des ressources, et n’a pas produit l’égalité sociale » contrairement à ce qu’affirme la propagande dominante, et il est parfaitement illusoire de croire qu’il pourrait être amélioré de l’intérieur, car pour changer la vie, nos vies, il faut transformer la société, et pour changer la société, il faut transformer les rapports humains ! Moins de profits et plus de solidarité (le partage des richesses et des ressources), et bazarder ce système moribond !...

Les dirigeants de Siriza ont cru (ou feint de croire ?) qu’ils pouvaient discuter ouvertement de la situation économique en Grèce, et que de ces discussions il en ressortirait une compréhension mutuelle, qui amènerait les oligarques européïstes à reconsidérer (voir à aménager) les directives européennes... Sauf qu’Alexis Tsipras et Yánis Varoufákis se sont vite retrouvés face à un mur, et la stratégie politique de la délégation de Siriza dans une impasse !, car plus ils faisaient de concessions (pris à la gorge, suite à la décision de la BCE, la CE et l’Eurogroupe de réduire de manière drastique les transactions financières – couper le robinet d’argent frais et faire peser sur la Grèce « le défaut de paiement ») plus cela induisait le renforcement du discours des oligarques européïstes, y compris en acceptant la manière dont le mémorandum leur fut présenté et imposé ! En acceptant le rapport de force avec les instances européennes, ils acceptaient à la fois de se faire humilier publiquement et les conditions économiques draconiennes (voire inhumaines) du nouveau mémorandum. Deux prix Nobel d’économie (en réalité le prix de la Banque de Suède), ont parfaitement décrit la situation politique qui se déroulait en Europe, et ont même qualifié ce nouveau mémorandum d’hérésie économique ! Car non seulement il n’évitera pas à la Grèce le "Grexit" (puisque ce nouveau mémorandum ne tient aucun compte de la situation économique réelle de la Grèce, et accélère à la fois, l’austérité et la paupérisation du peuple grec...) et avait surtout pour objectif de faire de la Grèce un exemple à ne pas suivre (ne pas élire un parti politique qui pourrait entrer en conflit ouvert avec « les directives européennes »), d’humilier les dirigeants de Siriza et de punir le peuple grec...
La Grèce n’évitera pas le Grexit, et lors de cette crise, Tsipras a manqué de perspicacité ! Pourquoi a-t-il accepté un mauvais accord ? Pourquoi n’avoir pas rejeter ce foutu mémorandum..., les dirigeant(e)s de Siriza n’avaient-ils pas été mandaté par le peuple grec pour « un rejet franc et massif de l’austérité » ?!
Voir triompher : Schraüble, Sapin, Junker, Tusk, Dijsselbloem et toute la bande d’escrocs qui gouvernent l’Europe à vraiment de quoi vous écœurer !

La démocratie est-elle soluble dans l’ordolibéralisme ?

Les diktats « ordo » sont fermement imposés aux peuples européens (et parfois brutalement comme en Grèce), soit directement par l’entremise de relais et officines propagandistes et leurs relais médiatiques !... soit sournoisement, lors de réunions confidentielles (où rien ne filtre) entre membres de l’Eurogroupe par exemple ! (que dirige l’idéologue ultra-ordolibéral *Dijsselbloem), l’UE (dirigé par le Bundestag-**Merkel), la BCE (dirigé et contrôlé par la Bundesbank-**Schraüble), le Conseil européen (dirigé par l’idéologue ultra-ordolibéral ***Tusk) la Commission européenne (dirigé et phagocyté ****Junker, grand artisan de l’un des paradis fiscaux européens les plus efficace au monde, le Luxembourg, président de cette commission ainsi que président de l’Eurogroupe de 2005 à 2013...), le conseil de gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité – ce MES fut mis en place, en remplacement du FESF et MESF, soi-disant pour résoudre les crises de l’euro – (dirigé par l’idéologue ultra-ordolibéral *Dijsselbloem en étroite coordination avec le conseil des gouverneurs du MES (c’est le principal organe de la BCE, qui en en principe (?, rien n’est moins sûr puisque aucun contrôle citoyen ne s’exerce sur cette instance dirigeante) se réunirait deux fois par mois à Francfort-sur-le-main (en Allemagne), et qui prendraient des « décisions formelles de principe » (ce que les oligarques nomment « conditions envisageables »), et qui déterminent les « aides à des conditions » liées à l’attribution !... Or, en réalité, c’est ce même conseil (chapeauté par l’idéologue ultra-ordolibéral Dijsselbloem), qui prendrait les décisions (les ordres) de « politique monétaire »... directement en Allemagne !) et le personnel politique (mis à part les militants de base et quelques hommes ou femmes politiques isolé(e)s) et impuissant(e)s, se plie docilement à la manœuvre, œuvrant salement contre les peuples qui les ont élu..., bande d’ingrats !

Depuis cinq ans, malgré les "changements politiques" (l’"alternance ") intervenus à la tête de l’État grec, alors que durant toute cette période la CE (via la troïka) avait la Grèce dans le collimateur..., les dirigeants grecques qui se succédèrent à la tête de l’État, ne modifièrent pas d’un iota leur politique économique (dictée en sous main par l’Allemagne) et dont vous pouvez prendre connaissance ci-dessous (cet inventaire n’est pas exhaustive, car n’apparaîtrons pas les clauses secrètes conclues avec la banque nord américaine Goldman Sachs...) :
1) Une politique monétariste rigoureuse, à l’avantage de l’économie hégémonique allemande !,
2) Une austérité drastique (plus de rigueur, surtout pour les "petits" États-nations) dictée par l’idéologie ordolibérale allemande,
3) Application et respect strict de la règle d’or (les critères de convergence), et une ouverture au marché « hautement compétitive »,
4) Restriction (pour ne pas dire amputation définitive) de la souveraineté des États-nations (c’est l’une des conditions dictées par le paradigme néolibérale étasunien (mais qui ne concerne en rien la souveraineté de l’Empire étasunien lui-même) et l’un des dogmes de la « construction européenne » imposé par la CE : la « concurrence libre et non-faussée » ou l’État (dans le cas du néolibéralisme : les États-Unis) n’est plus qu’un objectif à conquérir pour favoriser l’ouverture de nouveaux marchés...,
5) Dépendance économique ou adoption du modèle d’économie « sociale de marché »,
6) Privatisations systématiques de quasiment tout le secteur public (et intermédiaire par le biais du partenariat PPP), et... déréglementation du marché du travail : remise en cause systématique des acquis sociaux, déréglementation (voire suppression rampante) du droit du travail, au détriment des salarié(e)s, le patronat aura tout à y gagner, les salariés tout à perdre !
7) Suppression des barrières administratives, ainsi que les réglementations (beaucoup trop contraignantes selon l’ultralibéralisme !)..., pour favoriser « le libre échange et la libre entreprise ».

...et nous devrions croire les déclarations des dirigeants européïstes (que les médias dominants publient – sans en changer une virgule) clamant sur tous les tons que ceux-ci ne voulaient s’en prendre qu’à la gauche radicale (relire les articles alarmistes sur l’accession au pouvoir du gouvernement Tsipras en Grèce, et des soi-disant conséquences désastreuses pour l’UE) !, bien que « les directives européennes » concerneraient indistinctement (et sans discernement idéologique) tous les États-nations européens..., et alors qu’il y a bien plus grave !, cette absurdité économique au sein de l’UE, faisant fi des déséquilibres gravissimes auxquels nous assistons actuellement, notamment de l’énorme différence entre les "petits" États-Nations (généralement situés au sud de l’Europe, que les traders baptisèrent de l’acronyme péjoratif : PIGS) et leurs "partenaires" beaucoup plus riches, comme par exemple la France, l’Angleterre ou l’Allemagne, etc., et aggravée par la monnaie unique en zone euro !

Nous savons (car malgré l’abondante propagande nous nous informons !) que depuis cinq ans, les oligarques européïstes punissent sévèrement le peuple grec (en privatisant les biens nationaux et les services publiques, et en particulier le secteur de la santé, ce qui a eu pour effet immédiat d’augmenter le nombre de chômeur(se)s – le chômage touche notamment les jeunes et les femmes –, et d’intensifier la misère et les difficultés en tous genres... tout cela ne date évidemment pas de l’élection de Siriza-Tsipras, mais bien du fait que les programmes de privations tous azimuts n’épargnèrent aucune catégorie sociale ni aucun secteur, sauf ... les classes dirigeantes grecques : des spéculateurs (actionnaires et créanciers), en passant par les requins de la finance, jusqu’aux armateurs et au clergé grec... Et selon l’analyse de la situation économique grecque faite par Schäuble, Dijsselbloem, Tusk, Merkel, Junker et consorts, cet État-nation ne se serait pas assez conformé aux critères de convergence (traité de Maastricht-CE dont la règle d’or, etc.), mais en réalité des plans d’austérité de plus en plus drastiques que la BCE, la CE, le FMI et l’Eurogroupe, lui soumettait, allant jusqu’au ° dernier mémorandum suicidaire...

° en ce qui concerne le dernier mémorandum suicidaire imposé au gouvernement Siriza-Tsipras, ils se déclinerait en trois programmes successifs « d’assistance à la Grèce », vous lisez bien, D’ASSISTANCE A LA GRECE !

Nous savions que depuis les années cinquante les idéologues ordolibéraux s’activaient – d’abord en Allemagne de l’Ouest, avec l’appui stratégique des idéologues néolibéraux étasuniens – et se préparaient à (envahir) conquérir l’Europe... toute l’Europe, sans exception !
Selon la doctrine ordo-politique (Ordnungspolitik), il ne devrait y avoir, ni distinction, ni restriction d’aucune sorte !, (le "bon élève" n’avait-il pas (lui-même) entamé une mue en profondeur, quand il paracheva sa propre * réunification ?), y compris les "partenaires" issus des anciens pays de l’Est (liés au pacte de Varsovie), – quatre furent "intégrés" prioritairement : la Pologne et plus récemment les pays Baltes (en ce qui concerne ces derniers, se reporter au feuilleton « les "révolutions" colorées, sous le haut patronage des forces de l’OTAN ») – ces pays sont russophobes et « va-t-en guerre » déclarés !, et leur principal ennemi c’est la Russie...), – la Suède, bien que ne faisant pas partie du club des « anciens pays de l’Est », est elle aussi violemment russophobe et « va-t-en guerre » comme les quatre autres, mais apparemment pour d’autres raisons ?!

* La réunification ne pu se faire qu’au détriment des autres "partenaires" européens de l’Allemagne, mais curieusement ceux-ci ne bronchèrent pas ! (était-ce par peur du grand "ami" américain ?!) Cette réunification (des "deux" Allemagnes) fut en en réalité plus vaste qu’il n’y paraissait, car l’un des principaux volet fut (à cette époque) en partie tenu secret... Non seulement l’ex-Allemagne de l’Est acceptait sans condition (puisque se sont les partenaires européens de l’Allemagne qui mettaient la main au portefeuille) de se soumettre aux diktats de l’ordolibéralisme de l’ex-Allemagne de l’Ouest, mais parallèlement, elle acceptait aussi les conditions que lui imposait l’Empire étasunien..., la réunification ne pu se faire que dans le cadre du « libre échange mondial » et du « grand marché transatlantique » !

Les politiques d’ajustement qu’impose la troïka aux "petits" (États-nations), n’ont aucune base légale !

La Grèce, est l’un des 28 États membres de l’UE, elle est aussi adhérente (parmi les 19 États-Nations qui en font partie) de « la zone euro », et malgré cela, suite à « la "crise" grecque », certains caciques européïstes lui reprochent encore d’avoir adhérer à l’euro par "effraction" ! L’acronyme "PIGS" (pour désigner péjorativement les "petits" États-nations du sud de l’Europe) accréditerait cette thèse du rejet (le Grexit)
Alors que c’est la banque nord américaine Goldman Sachs qui aurait "aidé" la Grèce (en 2000, moyennant l’encaissement de grosses commissions) à contourner les critères très rigoureux du traité de Maastricht, via le gouvernement socialiste de Costas Simitis, en falsifiant ses comptes ?! Et pour y parvenir, la banque Goldman Sachs aurait sollicité l’un de ses cadres, Mario Draghi, (l’actuel président de la BCE !...) qui à l’époque occupait la fonction de vice-président pour « l’Europe-Goldman Sachs international, entreprises et dette souveraine ». Il faut aussi savoir que dans les années 1990, l’Italie entamait un vaste programme de privatisations, et que le poste de directeur du Trésor était occupé par... Draghi Mario ! Ça fait beaucoup pour un seul homme, n’est-ce pas ?! A l’époque cette affaire entrait dans le cadre de l’un des nombreux épisodes de la guerre géostratégique et économique que menait les États-Unis à travers le vaste monde – via son cheval de Troie le FMI –, et plus que jamais, cette guerre parait actuellement de moins en moins incontournable...

D’ailleurs ° l’ordolibéralisme est une variante européanisée du néolibéralisme étasunien, et dans cette affaire, les États-Unis ont eu un rôle très actif, et sans son aval, l’Allemagne n’aurait jamais pu imposer à ses "partenaires" européens cette version européanisée du néolibéralisme (même si les racines de l’ordolibéralisme plongent au cœur de la culture allemande). D’ailleurs cette affaire (comme ce fut précisé plus haut) remonte à l’après seconde guerre mondiale (après le "partage" du monde par les deux puissances ennemies – l’URSS et les États-Unis et leurs satellites –), au début des années cinquante...
Présentement, la Grèce ne sera pas seule à mordre la poussière, car si les oligarques européïstes l’ont placé en exergue (lors de la "crise" grecque) c’était pour servir de contre-exemple et de mise en garde pour les autres États-nations européens, en leur signifiant qu’aucun d’eux ne sera épargné !... L’Allemagne gouverne l’Europe avec l’aval des États-Unis, et dans "l’affaire grecque" il s’agissait bien d’un épisode de la guerre géostratégique et économique que mène l’Empire à travers le monde, et les États-nations qui oseraient défier le leadership étasunien ne seront pas épargnés. La mondialisation pro-étasunienne est en marche, y compris en Europe, qu’on se le dise !
° Que fait le Parlement européen ? Rien, ou plutôt si..., comme d’habitude il mouline et fait du vent avec ses petits bras et « fait ce qu’on lui demande de faire » (pour paraphraser une parlementaire européenne et maire d’un arrondissement huppé de Paris...) Ça demeure bien une chambre d’enregistrement !

* Dijsselbloem, c’est le gardien intransigeant de la politique européenne, comprenez celui qui veille à l’application stricte de l’idéologie ordolibérale, sous dépendance totale de l’Allemagne, mais qui n’aurait de compte à rendre à personne !, sauf évidemment à ses maîtres allemands... A tel point, que le cas échéant, il n’hésite pas à jouer au chef irascible, comme ce fut les cas lors de la réunion (informelle) de l’Eurogroupe (groupe informel), qui eu lieu le 27 juin 2015, virant le ministre des finances grec, Yánis Varoufákis, de cette réunion, sans qu’aucun des ministres des finances présents ne proteste... bien que ce monsieur agisse dans le cadre des institutions de l’UE ! Allez comprendre ?

** bien sur que la chancelière allemande, Merkel, soit quasiment seule aux commandes de l’ordolibéralisme allemand, mais elle peut largement compter sur ses relais au sein du personnel politique..., notamment sur le personnel politique français, tel que : le président Hollande bien sûr, mais aussi sur ses ministres néolibéraux Valls, Macron, Sapin, Moscovici, Bartolone, Fabius, etc.

*** depuis le début de la "crise grecque" le président du Conseil européen, Tusk, n’en fait pas mystère, il s’agit bien d’une guerre idéologique, que ce monsieur formule ainsi : « Plus qu’une contagion financière de la crise grecque, c’est le risque de contagion idéologique ou politique qui me préoccupe » ou encore : cette déclaration tout à fait caractéristique de Tusk : « Je me sens proche de l’ordolibéralisme allemand d’après-guerre »...
Le risque de contagion idéologique ou politique..., la guerre idéologique ferait-elle rage en Europe ?!

Encore une déclaration, (ces européïstes sont décidément intarissables !), mais collective cette fois, car elle concerne plusieurs chefs d’État s’adressant à Tsipras : « On n’en peut plus ! Ça fait des mois qu’on ne parle que de la Grèce ! Il faut prendre une décision. Si tu n’es pas capable de la prendre, on la prendra à ta place »

**** Junker à une conception très répandue dans les rangs du personnel politique, que l’on pourrait résumer ainsi : « la politique est une chose bien trop sérieuse pour la laisser entre les mains du peuple, la démocratie libérale et le système électoraliste (la démocratie représentative) sont de solides rempart pour dissiper toutes velléités de démocratie réelle ! », et pour corroborer (et résumer) l’idéologie majoritaire dans les rangs du personnel politique, voici l’une des nombreuses déclarations hostiles servit à Tsipras/Siriza : « Si l’Eurogroupe fonctionnait comme une démocratie parlementaire, tu serais déjà dehors, car la quasi-totalité de tes partenaires le souhaitent », et c’est un fin connaisseur de la chose "démocratique" qui ose déclaré cela !
Et toujours selon cette rhétorique imbécile consistant à retourner les arguments de l’adversaire contre lui-même ! Citons ces deux inepties : « si les gens sont pauvres c’est qu’il le veulent bien », ou « les pauvres ne font rien pour s’en sortir » etc.

Dixit le secrétariat de l’Eurogroupe : « L’Eurogroupe n’a pas d’existence légale. Il s’agit d’un groupe informel et, en conséquence, aucune loi écrite ne limite l’action de son président. »

Le peuple est-il un groupe informel ? Si oui, aucune loi écrite ne dicte l’action du peuple..., et la révolte est consubstantielle à l’action populaire ! Alors qu’attendons-nous pour nous révolter ?!...

Les parlements ne sont plus que des chambres d’enregistrement ! (y compris le Bundestag) La démocratie ? Les eurocrates et le personnel politique (mis à part quelques personnalités et groupes minoritaires) * se sont définitivement assis dessus !

* Ce fut le cas dans plusieurs États-nations européens (notamment en France et en Hollande (mai et juin 2005), et plus tard (en 2008) en Irlande...), alors que les peuples de ces États-nations européens votaient par référendum massivement NON à la question qui leur était posée : « pour ou contre le traité établissant une constitution pour l’Europe », Sarkozy, avec l’aval du personnel politique (mis à part quelques exceptions dans les rangs du personnel politique...), passa outre la volonté populaire et s’essaya même dessus !

Ce fut aussi le cas (dernièrement) en Grèce, où le NON l’emporta largement... Mais c’était sans compter avec une conception particulière de la démocratie par les instances dirigeantes de l’UE, qui non seulement s’asseyait sur ces résultats électoraux (l’élection de Siriza et le NON au référendum), mais cela fit dire à Schräuble : « On ne peut pas laisser des élections changer quoi que ce soit » !

Le personnel politique ne fait plus illusion..., ce n’est qu’un rouage parmi d’autres au sein de l’UE, et un zélé collaborateur de la Commission européenne qui lui confie "la lourde tache" de relayer ses diktats ! De sorte qu’il s’occupe comme il peut, le pauvre !..., une réformette sociétale par-ci, une polémique stérile et un coup médiatique par-là... Rien de vraiment bien sérieux, mais juste assez pour amuser la galerie. Tout le monde sait que depuis quelques décennies, que le personnel politique n’est plus vraiment aux commandes de quoi que ce soit, et que ce n’est plus lui, mais la Commission européenne qui décide de tout ce qui est important et donne les (vrais) ordres !

Il y a belle lurette que le personnel politique ne lutte plus... il obéit !, car il sait qu’il n’a ni programmes, ni projets à proposer... D’ailleurs sa préoccupation majeure n’est-elle pas d’assurer sa propre réélection pour se maintenir au poste qu’il occupe ? (avec tous les avantages afférents... qui sont variés et lucratifs !) Il ne sait pas faire grand chose d’autre, et paie de sa personne pour faire voter les ordres de la CE, ce qui fait qu’entre les directives européennes et les paradigmes ordolibéraux, il a de quoi encore faire illusion !
La démocratie c’est le cadet de leurs soucis (sans jamais le formuler publiquement, laissant au peuple ses illusions !), mêmes celles et ceux qui font mine de s’en préoccuper, savent pertinemment qu’ils-elles n’y peuvent (plus) rien... L’Europe domine la société... et contrôle aussi bien la vie publique que la vie privée ! Les vrais changements, ceux qui bouleversent la vie des gens en profondeur sont dorénavant imposés aux États-nations par la Commission européenne (CE). Lorsqu’elle décide de mesures contraignantes : l’assouplissement, l’ajustement, la modification voire la suppression pure et simple de tous ou partie d’articles sur le droit du travail, ou de la déréglementation de la législation de tel ou tel secteur d’activité, pour cause d’ouverture à la concurrence (libre et non-faussée), ou par ouvrir le marché du travail à la concurrence... perturbant en profondeur la vie de millions de salarié(e)s et de leurs familles !, les Valls, Macron, et compagnie, ne proposent rien ils obéissent !

Les élections n’ont pas d’autre fin que d’occuper le terrain médiatique, et faire croire aux peuples européens que les gouvernements gouvernent ! Rien n’est plus faux... car les vraies décisions, aussi bien politiques qu’économiques sont désormais prises ailleurs ! Le personnel politique sert de faire valoir à la Commission européenne (c-à-d, à l’Allemagne)...

Règlements et directives (Pacte de stabilité et de croissance) sont-ils des armes de destruction massive ?

La monnaie et la dette sont des armes aussi puissantes que des tanks ! (déclarait Yanis Varoufakis), dont les objectifs et les motivations apparaissent de plus en plus clairement (aujourd’hui) aux yeux des peuples européens : anéantir les États-nations récalcitrants. Car le mode opératoire (et les méthodes) s’apparente bien au terrorisme (financier, certes, mais du terrorisme quand même) et à la technique du coup d’état... Qu’on peut résumer à cela : « Voyez ce dont nous sommes capables de faire à vos voisins (et de citer l’exemple de la Grèce), ou bien le peuple se soumet « aux directives européennes » ou il est broyé ! l’Europe n’a pas d’autre visage... c’est une dictature rampante, aux méthodes insidieuses, qui ne dit pas son nom ! », et l’argutie habituelle (dont use et abuse le personnel politique) n’y pourra rien changé..., le naturel revient toujours au galop !

PS : l’ex, Sarkozy, a encore commis une sous-sous-sous analyse concernant l’Europe, et comme à son habitude s’est lamentablement emmêlé les pinceaux dans « le tapis de l’Histoire »... à vous d’apprécier le niveau ! Hollande surpasse non seulement l’ex dans l’ignominie (son mentor, Mitterrand n’y est pas pour rien !), mais pourra prétendre empocher des cachets nettement supérieurs à ceux que reçoit actuellement Sarkozy (100.00 euros par conférence) pour des conférences somme toute assez banales (vendre de minables turpitudes), pour ne pas dire d’un niveau nettement inférieur à celles que pourrait (très certainement ?) espérer vendre Hollande, après s’être fait prestement éjecter du trône présidentiel !

(cette déclaration date du 5 juillet 2008) : « ...Imaginons un peu ce qu’il serait advenu de la France et de son débat politique lorsque nous avions des ministres communistes et des dirigeants socialistes au gouvernement. Heureusement qu’il y avait l’Europe pour les empêcher d’aller jusqu’au bout de leur idéologie et de leur logique. C’est aussi ça l’Europe ! ».

Ce monsieur à la mémoire courte et très, très sélective..., au point d’oublier qu’il a lui-même déclaré la guerre à un pays souverain, la Libye !, qu’il a usé à des fins (pour le moins personnelles) les services spéciaux (en OPEX) de l’État français (le Service Action (SA) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et les commandos des forces spéciales des armées)..., et dont nous constatons l’effroyable (in)conséquence aujourd’hui !

Malheureusement aucun dirigeant(e) européen(ne) n’a tenter d’empêcher cette folie meurtrière (dont Sarkozy porte l’entière responsabilité), c’est pour cette raison que Sarkozy c’est tourné directement vers les étasuniens et l’OTAN (NATO), et qu’il a pu assouvir sa soif de vengeance personnelle et de folie meurtrière – motivée en grande partie par une idéologie partisane et très, très personnelle !, et selon ses propres mots : « L’Europe était à nouveau absente et ne pu m’empêcher d’aller jusqu’au bout de mon idéologie et de ma logique partisane. C’est malheureusement aussi ça l’Europe ! ».

Durant cette guerre contre la Libye, (déclenchée en toute illégalité grâce à un subterfuge sarkoziste, c’est sa manière à lui de pratiquer la "politique" !), aidé de son conseiller "spécial" B-H Lévy, (qui se chargea de submerger les médias dominants d’infos mensongères), ont bien tenté de faire croire à l’opinion que ce conflit avait une base internationale légale ("couverture" pour reprendre son expression), grâce au mandat qu’il avait obtenu (plutôt soutiré) du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon... mandat onusien que Sarkozy interpréta et dévoya !
En gros, les étasuniens assurèrent le ravitaillement des chasseurs français en vol (les avions ravitailleurs étasuniens étant plus "performants"), et en matière de renseignements (grâce aux avions étasuniens (avions Pilatus, drones espions équipés de video, et drones stratégiques Hale (Haute altitude longue endurance) bourrés d’électronique et à leurs satellites espions : « avions de reconnaissance » chargés de l’écoute et de la reconnaissance ainsi que du repérage et du marquage des cibles potentielles et du brouillage des moyens de communication libyens (dans le cadre du plan « Tusker Sand ») , collaborèrent avec le renseignement civil et militaire français (CFR2) et européen )..., et fournirent même "au chef de guerre français", une bonne partie de l’arsenal, bombes et missiles, par achever sa guerre (la France avait un problème d’épuisement de son stock de bombes et de missiles – à cause d’une sur-participation à de nombreux théâtres de guerre (en OPEX), elle n’était plus en capacité d’équiper ses avions de combat avec un certain type de missiles et de bombes !) Le bombardement massif de la Libye, foudroya et anéantit définitivement cet État souverain ! La NSA devait certainement disposer d’informations capitales sur ce qui motiva (réellement) Sarkozy de déclencher sa guerre contre Mouammar Kadhafi, et c’est certainement pour ces raisons que le commandement étasunien (l’OTAN) baptisa cette guerre contre la Libye et Mouammar Kadhafi : « la guerre de Sarkozy ». Les victimes civiles (morts et blessés) se comptèrent par dizaines de milliers – des femmes, des enfants, des personnes âgées –, ainsi que les destructions massives d’infrastructures civiles (ce pays est totalement ruiné, ravagé, anéanti), et le pire était à venir... Cette guerre totale contre la Libye, provoqua (et continuera de provoquer) un déplacement massif de population libyenne à travers un pays en ruine, et un exode massif de la population libyenne vers les pays voisins et finalement contribuera au gonflement du nombre de réfugiés qui alimente les files de dizaines de milliers d’exilés, fuyant les horreurs de « la guerre de Sarkozy » (ainsi que tous les conflits provoqués par la coalition (majoritairement) occidentale et leur monstrueuse créature, l’EI !) et le désastre des chaos politiques, vers l’Europe !... Sarkozy et son conseiller spécial, B-H Lévy, ont une lourde responsabilité dans le déclenchement du conflit libyen (et le sang de dizaines de milliers d’innocentes victimes sur les mains), leurs déclarations obscènes concernant les réfugiés sont totalement inacceptables... et devraient avoir la décence de respecter ces victimes ! ...

re-PS : La faillite du capitalisme européen dévoile à nouveau son vrai visage : Le président Hollande (le président le plus détesté de la Vème République, alors que Sarkozy était le plus hait de la Vème République...nuance !) n’est pas en reste, et a décidé de surpasser son prédécesseur dans l’horreur !
Sous l’influence de néo-cons et de va-t-en-guerre (hauts gradés de l’armée française) et sur les traces du président étasunien, Obama, qui, liste noire à portée de la main (liste s’étoffant chaque jour de dizaines d’assassinats nouveaux), tuent à coup de drones et de tueurs patentés... et en toute illégalité ! (ces assassinats sont contraire aux Constitutions étasunienne et française) Des milliers d’opposants aux intérêts stratégiques des États-Unis et de la France, sans compter les milliers de victimes collatérales (anonymes) liées à ces assassinats extra-judiciaires.
Fin de la seconde partie

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