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Des privilégiés gavés d’argent public !

Comme vous le savez, Laurence Parisot, la grande pourfendeuse des dépenses publiques vient de rejoindre le Conseil Économique Social et Environnemental où elle touchera 3786,76 euros mensuels issus du budget de l’État.

On pourra s’étonner que notre amie Laurence qui déclarait, il y a encore peu : « Nous avons besoin de faire des économies. La France est adduite [1] à la dépense publique et il faut qu’on sorte de cette logique-là » ne fustige pas le coût exorbitant d’une institution dont l’utilité reste à prouver, et qui a un budget de prés de 40 millions d’euros !

Elle y retrouvera plusieurs membres du MEDEF qui siègent déjà dans le groupe des entreprises dont Benoît Roger-Vasselin, l’actuel Président de la Commission Relations du Travail, Emploi et Formation de l’organisation patronale. Gattaz, un de ses prédécesseurs au MEDEF qui s’appelait alors le CNPF (Conseil National des Pleurnichards Français) fait partie des récipiendaires de la Légion d’Honneur qui est désormais donnée « à n’importe qui ! ». Il faut supprimer tous ces pseudos commissions, ces groupes et leurs chargés de mission, les rapporteurs de n’importe quoi, qui n’existent souvent que pour recycler d’anciens grands patrons, des politiques n’ayant pas été réélus et tout un système de copinage.

« La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » disait entre autre cette grande philosophe à la tête du MEDEF. La précarité ne concerne bien sûr que les manants. Les bels gens, eux, sont génétiquement pérennes et indispensables à la nation, tout en gardant bien sûr des rémunérations annexes et leurs jetons de présence des conseils d’administration de diverses sociétés du CAC 40. Les trois à quatre milles euros qu’ils perçoivent d’argent public ne représentent pas grand-chose pour eux, alors qu’ils feraient le bonheur de millions de français…

Oui Madame, il faudra, un jour, que vous m’expliquiez pourquoi vous êtes totalement « contre l’État » mais que vous sollicitez, enfin le MEDEF, des millions de subventions par an. Et oui, l’État providence que Laurence Parisot et le MEDEF rêvent de démanteler à parfois de bons côtés… car en fait ce qui gêne ces gens, ce n’est pas tant que l’État soit en déficit ou dépense de l’argent dans l’éducation, la santé, pour embaucher dans la fonction publique ou aider les plus défavorisés, non, ce qu’ils ne supportent pas c’est que d’autres qu’eux profitent de cet argent.

Pensent-ils vraiment qu’ils sont meilleurs que les autres et qu’ils le méritent ? Ne se rendent–-ils pas compte que sans la puissance publique, ils ne sont rien ? Depuis les infrastructures, route, énergie, assainissement, en passant par la formation de leur personnel et sans oublier les juteux marchés publics, tout ce qu’ils ont, ils nous le doivent directement ou indirectement.

Non contents de vouloir de plus en plus d’argent sous forme de subventions, ils demandent constamment des réductions d’impôts ou de cotisations, pour être compétitif et stopper le chômage, parait-il ! Alors que cette politique n’a pas réduit le chômage, mais l’a au contraire augmenté. Quand à la compétitivité, elle est sérieusement plombée par les rémunérations et les dividendes qu’ils se distribuent allégrement ! Si eux ont besoin de nous, nous, nous n’avons pas besoin d’eux, ils ne servent à rien, ne créent rien, ne produisent rien, ils vivent seulement du fruit de notre travail. Il est grand temps de les mettre à la porte et de réquisitionner ce qu’ils nous ont pris. Ces riches peuvent partir ou ils veulent, mais avant, il leur faut rendre ce qu’ils nous ont volé.

Alex Terrieur
Conscience Citoyenne Responsable [2]

»» http://2ccr.unblog.fr/2013/07/06/des-privilegies-gaves-d-argent-public/

[1NdE : il semblerait que le terme employé par Madame Parisot était "addicte" (= assujettie)


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