France. L’antisémitisme encore...

L’incident du 16 février qui a touché l’académicien Alain Finkielkraut, interpellé durement par des manifestants "Gilets jaunes" , est survenu à point pour donner quelque consistance à la manifestation contre l’antisémitisme, prévue le mardi 19 février, à l’appel du parti socialiste français, tant celle-ci avait peine à s’alimenter en événements notables.

De quoi s’agit-il en fait. Alain Finkielkraut a été apostrophé, en marge d’une manifestation des "Gilets Jaunes" et traité, en termes violents, de "raciste" et de "sioniste". Le système médiatico-politique s’est tout de suite emparé de l’événement pour le présenter comme un acte antisémite, assimilant antisionisme et antisémitisme.

L’incident a été grossi, amplifié démesurément, dramatisé dans une campagne d’une violence inouïe. Alain Finkielkraut en a été lui-même étonné. Il raconte, au grand dépit des plateaux de télévision français officiels et officieux qui se sont mobilisés pour lui, et qui le voudraient plus incisif, qu’il était revenu après l’incident chez lui, et qu’il comptait simplement le raconter à son épouse. Mais, en regardant la télévision, il avait découvert l’ampleur prise par l’événement, et il a ensuite eu des appels dont celui du Président de la République française lui exprimant son soutien. Il précise d’ailleurs qu’il s’agissait du qualificatif de "sioniste" et non de "juif", comme s’étaient empressées de le dire les chaines d’information, et que certains gilets jaunes lui avaient même tendu un gilet à enfiler.

Alain Finkielkraut et "l’antiracisme raciste"

Il est vrai cependant qu’il finira, au fur et à mesure, par jouer complaisamment le rôle qu’on attend de lui. Il en profitera notamment pour développer sa théorie paradoxale de "l’antiracisme raciste", dont on reparlera plus loin. Il était d’ailleurs assez amusant de voir les yeux perplexes de ses interlocuteurs des médias, inquiets que son discours soit compris au premier degré par leur public, puisque Alain Finkielkraut déclare lui-même que ses "agresseurs" sont antiracistes. Ces médias auraient d’évidence préféré, pour leurs téléspectateurs des arguments moins emberlificotés, plus directs et plus simples sur le "racisme antisémite" dans les rangs des "Gilets jaunes".

Il est notable de constater comment, une fois de plus, le thème de l’antisémitisme, est utilisé hors propos, comme moyen de terreur idéologique, et pour bloquer et empêcher toute évolution de la vie politique française. Mais c’est le cas aussi dans d’autres pays occidentaux, et notamment aux États Unis. Ce prétexte de l’antisémitisme, on le sentait d’ailleurs venir dès les premiers jours avec la recherche du moindre élément pouvant l’étayer : quelques graffitis anonymes et autres broutilles.

Dans un premier temps, l’instrumentalisation de la question de la violence a visé à diviser les gilets jaunes, étouffer leurs revendications et arrêter leur manifestations. Le but recherché est de rassembler autour du président Macron le "Parti de l’ordre". Cette instrumentalisation est un classique de l’Histoire : tout grand mouvement de libération sociale ou nationale, a été accusé invariablement de diffuser la haine et la violence dans la société, au moment même, paradoxalement, où il apparaît pour réclamer plus de fraternité humaine.

Le Parti de l’ordre

La dénonciation de l’antisémitisme vise à rassembler des forces encore plus larges autour du "Parti de l’ordre" et notamment celles du système des partis politiques contesté par le mouvement des "Gilets jaunes" et qui retrouve, là, un de ses ressorts traditionnels de mobilisation.

Le chantage à l’antisémitisme est tellement fort qu’il agit sur tous les partis politiques et les impressionne, y compris celui le plus proche des "Gilets jaunes" : le parti de la "France insoumise". Faute de dire tout simplement que l’antisémitisme n’a pas ici d’objet et qu’il est, dans ce cas, une diversion, ce parti est acculé à une position défensive. On le somme de se prononcer sur l’antisémitisme, de le condamner. Et il en est réduit finalement à demander que.... sa protection soit assuré lors de sa participation à la grande manifestation contre l’antisémitisme. Mais comment lui reprocher ces faiblesses face à des pressions aussi fortes. Ceci explique, au fond, pourquoi le mouvement des "Gilets jaunes" est né en défiance et en rupture avec tout le système politique traditionnel, avec ses polémiques récurrentes et ses blocages permanents.

L’incident Alain Finkielkraut est aussi l’occasion de poursuivre le rapprochement, qui se dessinait déjà, entre les forces politiques françaises dirigeantes et le parti du "Rassemblement national". En effet, le parti de Marine le Pen avait de plus en plus demandé aux "Gilets jaunes" de mettre fin à leurs manifestations. Il avait mis, lui aussi, de plus en plus au premier plan, la question des violences et des "casseurs". Il demandait, ces derniers temps, à haute voix une "répression implacable" et "aucune tolérance" contre les "responsables de violences" et des "agressions contre la police". Bref, il y avait, là, une offre de services évidente au "Parti de l’ordre".

L’Histoire va-t-elle se répéter ? Dans les années 30 du siècle dernier, le parti de l’ordre allemand, les Junkers, la grande bourgeoisie financière et industrielle s’étaient rapprochés d’Hitler par crainte des désordres et du mouvement populaire qui n’avait cessé de s’amplifier depuis la défaite allemande de 1918 et la crise économique et sociale et politique qui en avait découlé.

Le Parti du Rassemblement national a vite saisi l’occasion d’exprimer bruyamment sa sympathie à Alain Finkielkraut. Ceci d’autant plus que les idées de celui-ci offrent un terrain idéologique à ce rapprochement. Alain Finkielkraut défend l’idée que l’antisémitisme moderne, actuel, n’est plus celui des années trente, de la vieille droite française, mais celui provenant de ce qu’il appelle "l’islamo- gauchisme". Et c’est exactement ce que dit le "Rassemblement national".

Alain Finkielkraut avait d’ailleurs, au départ de la crise française actuelle, exprimé sa sympathie pour le mouvement des "Gilets jaunes" car il avait cru y déceler un mouvement de "ploucs", comme il le dit, de paysans, d’agriculteurs, de ruraux de la France profonde, de "la France blanche", par rapport aux banlieues des villes dont il se méfie. De son côté, le parti de Marine le Pen avait échoué dans ses tentatives de greffer sur le mouvement des "Gilets jaunes" ses thèmes fondateurs de lutte contre l’émigration et l’islamisme. Il a donc pris graduellement ses distances avec le mouvement et ses leaders actuels. La thèse a alors été avancée, par l’ensemble des porte-paroles médiatiques et intellectuels du pouvoir que ce mouvement avait changé et n’était plus celui de ses origines, les "ronds-points ", les "territoires abandonnés de la France" etc..

Le père et la fille

Il suffisait dès lors que Marie le Pen, la fille, renonce au vieil antisémitisme traditionnel du Père. C’est ce qui fut fait, et qui permet d’effacer les derniers scrupules de certaines forces politiques à la normalisation des rapports avec l’ex "Front national".

Mais reprenons sur Alain Finkielkraut. Il défend la thèse qu’on est actuellement dans le monde en face d’une "dictature des victimes", des pauvres, des marginalisés. Sa thèse a pris naissance dans son travail de justification de la domination israélienne. Comme les Palestiniens sont d’évidence victimes et qu’ils bénéficient d’une sympathie générale dans le monde, il en a déduit qu’il y avait désormais une dictature des faibles, des victimes. Il a ensuite étendu cette thèse au monde et aujourd’hui à la France, pour ce qui est des "Gilets jaunes", eux aussi victimes menaçantes.

On peut penser qu’on nage dans l’absurde et que Alain Finkielkraut se dessert par de telles théories. Mais au fond, ne fait-il pas, que reproduire, théoriser une vision hiérarchisée, élitiste du monde qui avait choqué les Français lorsque le Président Macron se référait au thème "des premiers de cordée", ou parlait de "ceux qui sont au chômage ou pauvres parce que paresseux" .

Il y a donc, dans ces idées, une base pour le rapprochement de toutes les composantes politiques, économiques et sociales des forces du "Parti de l’ordre", qui se considèrent, par définition, comme des élites ayant le droit légitime de diriger, de dominer la société, ce qui est une constante idéologique, et traverse l’Histoire, de la noblesse féodale d’hier jusqu’à la noblesse du "mérite", la "méritocratie" proclamée par les "macroniens". On comprend alors pourquoi les thèmes de la révolution française de 1789 reviennent naturellement dans la bouche des "Gilets jaunes".

On l’aura remarqué, Alain Finkielkraut, a choisi, comme démarche intellectuelle, le paradoxe. C’est ainsi qu’il affirme que le racisme d’aujourd’hui provient des antiracistes : "islamo-gauchistes", défenseurs des palestiniens, population des banlieues, barbares de tous genres. C’est ce qu’il n’a cessé de répéter dimanche et lundi dernier sur la chaîne "LCI" et d’autres chaines d’information continue françaises, pour expliquer les invectives de "raciste" et de "sioniste" dont il a fait l’objet. Il est en effet difficile de condamner ceux qui l’ont invectivé pour racisme puisqu’ils lui ont précisément reproché son "racisme sioniste". La fonction du paradoxe est d’aller contre le sens commun. C’est ce que veut faire Alain Finkielkraut en argumentant que ce qui est un antiracisme est en réalité un racisme, que les victimes sont en réalité coupables. Mais là où le paradoxe en science et en philosophie permet, contre les idées établies, de faire des découvertes lumineuses, on n’a le droit, là, qu’à une gesticulation caricaturale mimant l’effort philosophique, une redite bien banale des clichés de la domination sociale.

Le sionisme a été défini officiellement par l’Assemblée générale des Nations Unies comme "une forme de racisme et de discrimination raciale" (résolution 3379 de l’Assemblée générale des nations Unies de 1974 ). L’État d’Israël a été le dernier État à soutenir jusqu’au bout le régime d’Apartheid d’Afrique du Sud à tel point qu’il a été le seul État à ne pouvoir être présent aux funérailles de Nelson Mandela. Les immenses souffrances des juifs, causées en Occident par les nazis, ont donc été détournés pour servir un nouveau racisme. Ceux qui déclarent que le sionisme est du racisme sont alors dans leur droit. Et pourtant certaines élites dirigeantes en France, appellent aujourd’hui à qualifier d’antisémitisme l’antisionisme et à criminaliser toute dénonciation du sionisme. Tout ceci dénote la profondeur de la crise morale et intellectuelle de ces élites, en même temps qu’il explique leur rejet par les "Gilets jaunes" et le besoin, chez ceux-ci, de l’émergence de nouvelles élites

Djamel Labidi

 http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5273460

COMMENTAIRES  

23/02/2019 14:20 par J.J.

la noblesse du "mérite", la "méritocratie" proclamée par les "macroniens". On comprend alors pourquoi les thèmes de la révolution française de 1789 reviennent naturellement dans la bouche des "Gilets jaunes".

Cette méritocratie est auto proclamée par ceux la mêmes qui en bénéficient. Elle peut donc être contestée.

Les fortunes amassées par contre, elles sont incontestables : l’accumulation de revenus, le plus souvent obtenus par des moyens légalement, et surtout moralement contestables impose cette légitimité, ce qui permet de joindre l’utile à l’agréable....sauf accident.

23/02/2019 15:20 par desobeissant

"Faire passer les classes populaires pour fascisées est très pratique"

De l’Amérique de Trump à la France périphérique, il n’y a qu’un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview. Propos recueillis par Clément Pétreault

Publié le 16/11/2016 à 07:10 | Le Point.fr

https://www.lepoint.fr/societe/faire-passer-les-classes-populaires-pour-fascisees-est-tres-pratique-16-11-2016-2083327_23.php?fbclid=IwAR0HF9Y7y12XBDpIfNPlO3AMpsh7byvke3MCHqJYAZr4Ymeo9HPL0ahEK3k#

23/02/2019 15:21 par Assimbonanga

L’incident ? Comme, vous y allez ! Un "incident" c’est lorsqu’un jeune se fait arracher une main devant l’Assemblée Nationale. Il n’avait pas qu’à pas ramasser ce projectile d’ailleurs et c’est qu’il l’a bien cherché. (Entendu maintes fois sur les télé bourgeoises)
En ce qui concerne monsieur Finkelkraut c’est une "catastrophe nationale". Et il n’a rien cherché, lui. Comment imaginer pareille perversité. Le philosophe professionnel est un être de pureté.

23/02/2019 15:45 par Assimbonanga

D’ailleurs, il y en a marre de ce feuilleton Finkel. Ça suffit. Passons à la nouvelle thématique. Cette semaine, c’est celle des agriculteurs faméliques qui vont défiler sur les radios et les télés.
Le matériel agricole ne s’expose plus à la porte de Versailles. Il faut aller ailleurs pour voir les nouveaux monstres mécaniques et technologiques, au parc des expositions de Villepinte. https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/pour-les-professionnels-agricoles-le-sima-attire-davantage-que-le-sia-202-145582.html
Alors que les agriculteurs français faméliques nous font la morale pour que nous achetions français, l’on aperçoit que 55 % d’entre eux font moins les difficiles puisqu’ils regardent d’autres priorité pour leurs achats ( dans les 90 000 le moindre tracteur neuf) : https://www.terre-net.fr/materiel-agricole/tracteur-quad/article/55-des-agriculteurs-ne-sont-pas-sensible-au-made-in-france-207-145161.html
Pour les personnes qui n’ont pas comme moi la phobie des chiffres, elles découvriront ici un grand plan d’investissement du gouvernement pour aider. Moi, ces gros chiffres me donnent un peu le tournis.
"Le plan issu d’un rapport commandé et présenté par l’économiste Jean Pisani-Ferry prévoit un investissement total de 56,3 Mds€ qui s’articulera en quatre finalités : accélérer la transition écologique (20 Mds€), édifier une société de compétences (15 Mds€), construire l’Etat de l’âge numérique (9 Mds€) et ancrer la compétitivité sur l’innovation (13 Mds€). C’est dans ce dernier chapitre de 13 Mds€ que 5 Mds€ seront réservés aux secteurs agricoles et agroalimentaires." https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/a-quoi-serviront-les-5-mds-reserves-a-l-agriculture-205-130713.html

Y comprenez-vous quelque chose ? C’est pour les Gilets-Jaunes ? Les travailleurs pauvres ? Les assistantes maternelles, femmes de ménage, aides à domicile, travailleuses à temps partiel à moins de 1000 € par mois ?

24/02/2019 00:14 par legrandsoir

euh... merci de poster des commentaires en rapport avec le sujet.

24/02/2019 01:22 par benzekri

L’antisémitisme, arme de propagande et... RAPPEL

Il est grand temps de mettre un terme à cette injure que l’on oppose à chaque fois à tous ceux qui osent dénoncer la barbarie de l’Etat d’Israël... Etat voleur de vies en Palestine, au Liban, en Syrie, au Yémen...
Même des personnalités de confession juive qui ont eu le courage d’exprimer leur rejet de la politique criminelle de cet Etat d’Apartheid n’ont pas été épargnées des menaces, des injures et des intimidations... : Norman Finkelstein, Rony Brauman, Dustin Hoffman, Shlomo Sand pour ne citer que ces personnalités connues. Aujourd’hui pour discréditer le mouvement des Gilets Jaunes les instruments de propagande mettent le paquet...
Que signifie ce mot antisémitisme : c’est le fait de manifester du « racisme » envers les sémites, descendants de Sem, le fils ainé de Noé.
Les sémites, donc, ne sont pas que juifs. Ce sont les populations de langues sémitiques (comme l’arabe ou l’hébreu) sans affichage forcé de la religion.
Seulement les campagnes méprisables et condamnables organisées en Europe contre les juifs ont donné l’occasion aux défenseurs de l’idéologie sioniste de trouver un terme générique vendeur de ce qui est devenu une véritable « Industrie de l’Holocauste » et une arme de propagande que dénonce Norman Finkelstein.
Pour un oui ou pour un non on ressort cette tarte à la crème pour faire taire les gens, pour faire taire les humanistes révoltés par les crimes et l’arrogance de cet Etat qui se place au-dessus de toutes les lois... Pourquoi distinguer le racisme en général du racisme qui touche les juifs ? A moins que des juifs soient persuadés qu’ils font partie du peuple « ELU » ; ce peuple extraordinaire, différent des autres peuples NON ELUS, ordinaires !
Dans ce cas, comment pourrions-nous comprendre et surtout qualifier cette distinction comme l’avait fait Hitler avec sa race aryenne pour justifier ces horreurs et crimes abominables. Rappelons que tout cela a été fait avec la complicité des lobbies militaro-industriels et financiers qui soutenaient son projet guerrier, en douce ?
Sans parler des faits récents connus de tous, donnons la parole à des personnes insoupçonnables :
T.HERZL (Fondateur du sionisme qui a créé l’Organisation Sioniste Mondiale à Bâle en 1897)
« Comme les Juifs ne peuvent être intégrés dans les autres pays et qu’ils doivent avoir un Etat à eux… » ; il faut donc créer un Etat. Mais où ? Madagascar ? Ouganda ? Mozambique ? Congo belge ? Chypre ? Argentine ? On retient l’idée de la Palestine. « Pour l’Europe nous constituerons en Palestine un morceau du rempart contre l’Asie. Nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie » lire son livre l’Etat Juif (1896)
Poursuivons : « Il n’y a rien qui puisse être appelé palestinien. Ils n’ont jamais existé. » Golda MEÏR 15.06.1969
« Que ce soit moral ou non, il n’y a physiquement pas de place pour eux » Moshe DAYAN
« Ce sont des animaux à deux jambes » M. BEGIN à la Knesset le 8.06.1982
Le 9 avril 1948 à Deir Yassin, village palestinien, M BEGIN conduit un massacre. Le lendemain la Croix Rouge dénombre 250 cadavres d’enfants, d’hommes et de femmes dont 25 étaient enceintes. « Non seulement le massacre de Deir Yassin était justifié mais il n’y aurait pas eu d’Etat d’Israël sans cette victoire de Deir Yassin. » déclara M.BEGIN, Prix Nobel de la Paix !
La liste des massacres et paroles de ce genre est trop longue pour être exhaustive.
Commentant la boucherie de Gaza le 8.01.2009 A.AZNER, porte-parole d’Israël déclare sur France Inter « En dehors de quelques pépins, nous sommes satisfaits du travail de nos soldats qui mènent l’opération comme nous l’avons programmée. » ; et lorsque les journalistes relèvent le caractère cynique des propos, M. AZNER tente de se rattraper en expliquant que « par pépins, je voulais parler des tirs maladroits de nos forces qui ont fait des victimes parmi nos soldats » !
Récemment un haut responsable de cet Etat et même un rabbin recommandent -publiquement- : « de violer les femmes palestiniennes pour briser la résistance des maris... »

L’occupation, les massacres, les brutalités et humiliations quotidiennes ne doivent pas être dénoncés sous peine d’être accusé d’antisémitisme... La France officielle joue le jeu vis-à-vis de cet Etat plaie dans le cœur du monde arabe, POURQUOI ?
Les sionistes et alliés ont cru avoir trouvé -avec leur « printemps arabe » fabriqué, les attentats et autres barbaries téléguidés et commis par leurs créatures monstrueuses Al Qaïda, An nosra Daesh...- le moyen de semer la terreur ici et ailleurs... Leur projet a été stoppé en Syrie grâce à la vigilance et à la résistance des peuples de la région...
Ici, aussi, les peuples ouvrent les yeux et ne se laissent plus avoir par les profiteurs des crimes et du pouvoir...

Les Gilets Jaunes sont des femmes rebelles et hommes debout, ils dérangent les profiteurs du système alors on cherche à leur coller cette tarte à la crème d’antisémitisme !

Je cède la conclusion à Dustin Hoffman : « Je suis Juif et je dis que l’humanité a cessé d’exister à la naissance d’Israël... »
HB

24/02/2019 15:33 par Assimbonanga

En plein dans le sujet (par contre, je ne connais pas le signataire de la vidéo, hyper crazy 9. De gauche, de droite, du milieu, je n’en sais fichtre rien. ) https://www.youtube.com/watch?v=PrwpNbzpg-0
Faouzi Lelouche ne se laisse nullement perturber par les insinuations insistantes des journaleux de plateau. Le harcèlement moral n’ a aucun effet sur lui. Un plaisir à entendre.

A propos des partis de l’ordre, ceux-là mêmes qui s’alarment de l’invasion du grand remplacement, il y a un truc qu’ils ne maîtrisent pas vraiment et qu’ils ont pourtant inoculé dans la société : les sociétés privées de sécurité, ces parasites qui s’installent gentiment, à la faveur des mesures sécuritaires, acceptées par tous en raison des attentats terroristes. Ils tombent à pic les terroristes. On embauche du vigile dans la frange la plus inculte de la population, limite dans la mouvance pré-délinquante. On prend des parts de marché. Meetings, expositions, concerts, stades. Fouilles, sacs à main, file d’attente, bouteilles d’eau, casse-croûte perso, t’as plus droit à rien ! Tout le monde se plie à ce nouvel ordre, chacun courbe l’échine. Parallèlement les gouvernants n’ont de cesse que de privatiser le service public . A terme, ça va donner quoi ? Une milice privatisée aussi grosse et bien armée que notre police et notre gendarmerie ?

Quant à monsieur Estrosi, ce gros nul pas fichu d’installer des plots béton pour protéger les administrés le jour du 14 juillet, son dada, son péché mignon, son violon d’Ingres, c’est la vidéo-surveillance. Il n’a de cesse que d’acquérir toujours davantage de matériels dernier cri au frais de la collectivité de surcroît. On est dirigé par des détraqués qui s’offrent leurs délires sur notre dos et , finalement, on ne réagit guère, au coup par coup. Ces investissements dans le flicage numérique marchent de paire avec les lois anti-manifestants et la police de la pensée. Tous les ingrédients d’une dictature au présent.

26/02/2019 19:57 par Jean Louis

Rien à dire sur votre billet, juste une remarque : allez voir sur las bas si j’y suis comment Finkielkraut traitait A Sainclair d’affreuse sioniste, revue de la semaine pas D Porte. Édifiant sur le bonhomme !! Finkielkraut pas Porte !!!

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