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40ème anniversaire de la victoire du peuple vietnamien, 30 avril 1975

Il y a 40 ans, la libération de Saigon et la fin de la guerre du Vietnam …

Il y a quarante ans, le 30 avril 1975, les troupes libératrices de la République socialiste du Vietnam et du Gouvernement Révolutionnaire Provisoire du Vietnam du Sud entraient dans Saigon, rebaptisée Ho Chi Hô-Chi-Minh-Ville. C’était la débandade dans les troupes fantoches du prétendu Vietnamdu Sud : celles-ci venaient d’être abandonnées par l’armée étasunienne forcée de décamper par la lutte héroïque de tout un peuple soutenu par les PC du monde entier, par la jeunesse des États-Unis et appuyé par l’Union soviétique. Car, n’en déplaise aux antisoviétiques de droite et de « gauche », l’URSS n’a jamais abandonné le Vietnam, elle lui a même courageusement fourni des chars d’assaut alors même qu’elle s’efforçait d’en finir avec le climat de croisade nucléaire permanente entretenu par Washington depuis 1947.

Déjà ce même peuple, conduit par le Parti communiste vietnamien et par son président-fondateur, le camarade Ho Chi Minh, avait chassé les colonialistes français à l’issue d’une guerre de libération qu’avait conclue de fait la bataille de Dien Bien Phû remportée par le légendaire général Giap.

Constamment, le PC vietnamien avait su fondre en un seul combat, conformément aux enseignements de Lénine et de l’Internationale communiste, l’engagement révolutionnaire pour le socialisme et la lutte pour l’indépendance nationale et faisant du P.C. le fer de lance de la lutte patriotique pour l’unité de la millénaire patrie vietnamienne : à la différence des gauchistes, les communistes n’ont jamais opposé la lutte révolutionnaire et la constitution de larges fronts démocratiques destinés à isoler l’ennemi principal, l’impérialisme et ses complices des oligarchies
locales.

Cette victoire eut un retentissement mondial, d’autant plus qu’elle arrivait un an tout juste après la Révolution des Œillets qui, associée au mouvement émancipateur des colonies portugaises et que ce mouvement était dirigé par les marxistes-léninistes du PC portugais, du MPLA, du PAIGC et du Frelimo. Comme les jeunes générations ne doivent jamais l’oublier, l’impérialisme, le fascisme et le capitalisme mondial étaient alors sur la défensive. Malheureusement, très rapidement la direction gauchiste et anti-soviétique de la Chine populaire (qui flirtait alors avec les pires régimes du monde, États-Unis, Afrique du sud raciste, Chili pinochetiste pourvu qu’ils s’opposent à l’URSS !) ne supportait pas que le Vietnam se soit rapproché de l’URSS pour battre l’impérialisme étasunien ; on vit alors cette chose incroyable et déshonorante d’une Chine maoïste attaquant le Vietnam fraichement libéré et lui imposant une troisième guerre après les deux guerres néocoloniales perdues par les impérialistes français et américaine...

Il est vrai que jamais les classes dominantes ne se laissent déposséder sans réaction furieuse. L’impérialisme a par ensuite bandé toutes ses forces pour une contre-offensive mondiale dirigée par l’impérialisme étasunien qui allait se lancer dans une terrible course aux armements conduite par l’aile la plus réactionnaire du capital étasunien, celle qu’ont successivement incarnée Reagan puis les deux Bush – même si les « démocrates » Carter, Clinton et Obama n’ont jamais été que des faucons déguisés en colombes. La contre-révolution mondiale s’est alors appuyée sur les tendances opportunistes qui proliféraient dans la hiérarchie du PCUS, et dont Gorbatchev et Eltsine étaient les pitoyables représentants, pour renverser la situation à leur profit en fomentant la contre-révolution de portée mondiale qui détruisit le camp anti-impérialiste dans sa forteresse principale, l’URSS.

Dans ces conditions géopolitiques complexes, et sans renoncer au rôle dirigeant du Parti communiste, le Vietnam unifié choisit, comme son grand voisin chinois, de s’orienter vers l’ainsi-dit « socialisme de marché » avec l’objectif de briser l’isolement du pays, détruit par des décennies de bombardements (bombes à billes, agent orange qui tue encore de nos jours, napalm, plus de munitions étasuniennes furent déversées sur le Vietnam par le très « humaniste » Oncle Sam qu’il n’en tomba sur toute l’Europe pendant l’ensemble de la Seconde Guerre mondiale !), et de le sortir du sous-développement hérité du colonialisme.

Aujourd’hui, la lutte des peuples se poursuit dans des conditions complexes qui nécessitent la renaissance du Mouvement communiste international et la reconstitution du Front anti-impérialiste mondial. Plus que jamais, la lutte des classes contre le capital est inséparable de la défense résolue du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Moins que jamais, alors que l’impérialisme aggrave du même mouvement l’exploitation des travailleurs et l’oppression des peuples, y compris en décomposant les nations des pays impérialistes, c’est le cas de la nation française, vendue à la découpe par l’impérialisme français engagé dans de multiples interventions néocoloniales et totalement acquis à la mise en place de l’Empire euro-atlantique, les communistes et les progressistes n’ont le droit d’oublier la devise gagnante de l’Oncle Ho :

« Il n’y a rien de plus précieux que l’indépendance et la liberté ».

Etorix de Angelis – Alias « Toto », membre du C.C. du P.R.C.F., décoré par le Vietnam

RAPPEL HISTORIQUE : la guerre du Vietnam et les crimes du capitalisme

Guerre du Vietnam 1965 à 1974.

  • Pertes étasuniennes : 58 177 soldats tués.
  • Victimes vietnamiennes : 3 millions de morts (deux millions de civils et un million de combattants).
  • L’agent orange continue à tuer.

Guerre d’ Indochine 1946 à 1954.

  • 30 000 soldats de l’armée française tués
  • Victimes vietnamiennes : 600 000 morts (civils et militaires)..
»» http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/il-y-a-70-ans-la-lib...
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L’Eglise et l’école, de Marceau Pivert
La laïcité séduit au XIXe siècle une bourgeoisie soucieuse de progrès et d’efficacité. Les socialistes en font également leur cheval de bataille. La séparation de l’Église et de l’École puis de l’Église et de l’État en 1905 en est le symbole, mais ce fragile compromis est bientôt remis en cause. Face à une contestation grandissante, la bourgeoisie et l’Église s’allient pour maintenir l’ordre social, politique et moral. Depuis les années 1920, leur offensive conjointe reprend une à une les conquêtes laïques. La (...)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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