Depuis le 11 avril 2019, Julian Assange, journaliste australien et fondateur de WikiLeaks est incarcéré à la prison de Belmarsh près de Londres. La raison pour laquelle ce journaliste, arbitrairement privé de liberté, se trouve à l’isolement complet depuis des années dans un quartier de haute sécurité est que les États-Unis n’acceptent pas que la population soit informée de leurs crimes de guerre.
Les États-Unis ont eu des années pour clarifier leur intention d’accorder à Assange un procès équitable, mais refusent de le faire. Leur véritable objectif est de le garder enfermé pour toujours.
Le ministère de la Justice des États-Unis étudie la possibilité d’autoriser Julian Assange à plaider coupable d’une accusation réduite de mauvaise manipulation d’informations classifiées, selon des personnes qui connaissent bien le dossier, ouvrant ainsi la possibilité d’un accord qui pourrait finalement aboutir à sa libération d’une prison britannique.
Depuis qu’elle a mis Edward Snowden, l’auteur de fuites sur la NSA, en sécurité en Russie il y a deux ans, Sarah Harrison, militante et rédactrice en chef de WikiLeaks, vit tranquillement à Berlin. Sara Corbett rencontre celle que certains considèrent comme une héroïne politique et d’autres comme une complice de trahison.
Alors que le journaliste attend d’être fixé sur son sort, il faut contrer un nombre important de commentaires et d’informations erronés ou fallacieux.