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L’évolution du nombre de salariés et de retraités depuis 1990 : un panorama du désastre capitaliste en Roumanie

Selon des données de l’Institut d’Investigation de la Qualité de Vie de l’Académie Roumaine (ICCV) en 1989 il existait 8 millions de salariés en Roumanie et 2,8 millions de retraités. Depuis le coup d’état de décembre 1989 la situation a beaucoup changé, jusqu’à la situation de 2010 où les salarié était 4,3 millions (en 2011 il est encore plus bas à 4,095 millions) et les retraités 5,7 millions.

Pourquoi cela est il arrivé ? Sur le graphique suivant on peut voir l’évolution des deux groupes, la drastique diminution des travailleurs et l’énorme augmentation des retraités.

En vert, salariés, en bleu, retraités

La première courbe représente le nombre de salariés, c’est une illustration de ce qu’a réellement impliqué l’instauration d’un régime capitaliste en Roumanie. Nous voyons que de 1990 jusqu’à 2004 la destruction de l’emploi est brutale, arrivant à un nombre de salariés de 4,5 millions. Il a ensuite augmenté légèrement jusqu’à 5 millions en 2008 pour recommencer alors une descente jusqu’à venir aux 4,3 millions de 2010.

Ces données nous montrent comment le capitalisme détruisit l’immense capacité productive roumaine de 1989, éliminant ses fabriques et coopératives agricole, avec son rythme de construction des infrastructures, et en résumé, avec sa richesse. L’objectif des privatisations radicales appliqués par la thérapie de choc néolibérale depuis 1990 ne fut pas, comme on pourrait le supposé dans une société de libre marché, d’augmenter la productivité des fabriques et entreprises roumaines, mais d’en finir avec sa richesse productive pour, ceci est la clef, convertir le pays en pays dépendant des produits des multinationales occidentales. C’est ainsi, peut-être comme punition aux roumains pour oser démontrer au monde qu’on peut payer toute sa dette externe et être un pays libre et riche, que fut détruit, ni plus ni moins que la moitié des postes de travail.

Conséquence ? Ceci apparait sur la seconde courbe en bleu sur le graphique. Les retraités étaient en 1989 moins de 3 millions et en 2004, par un rythme de croissance constante inverse à la destruction de l’emploi, ils arrivèrent à 6,3 millions (en plus d’avoir un niveau de vie moyen de pire en pire une année après l’autre). Dans ce cas le gouvernement se retrouva avec des millions de chômeurs, qui des années avant ne s’imaginaient même pas qu’ils seraient au chômage, opta pour mettre à la retraite une grande partie des travailleurs licenciés où qui se trouvaient sans travail. Naturellement la destruction des emplois entraina aussi l’appauvrissement des caisses publiques par la baisse des revenus des impôts et aussi des investissements publics et le paiement des pensions.

Il faut tenir en compte aussi, pour comprendre pourquoi le chômage est aujourd’hui aussi bas en Roumanie, où il n’arrive pas à 5%, après les presque quatre millions de postes de travail détruits pour la punition capitaliste, les trois millions de roumains fuyant le pays pour pouvoir gagner leur vie, émigrant qui ont eu différents pérégrinations et aventures pour pouvoir survivre en dehors d’un pays où fut détruit une grande partie de la richesse industrielle et agricole que l’état offrait. Il ne faut pas non plus oublier les générations de roumains qui ont progressivement pris leur retraite.

Ce qui est certains c’est que les données de l’Institut de Qualité de Vie de l’Académie Roumaine nous montrent clairement l’évolution de la force de travail dans la Roumanie capitaliste durant ces 22 dernières années et comment elle a évolué en rapport avec les action effectuées selon la thérapie de choc néolibérale avec l’objectif de transformer la Roumanie en un pays dépendant de l’occident, détruisant son industrie, son agriculture et finissant avec la richesse de l’état, c’est ce butin que se répartirent ceux qui depuis l’élite du Parti Communiste Roumain participèrent et exécutèrent le plan tramé par la kremlin et Washington et qui sont aujourd’hui, naturellement, les grands millionnaires et les principales fortunes du pays.

En définitive, les grands lésés de l’instauration du régime capitaliste furent, comme on le voit, les travailleurs (producteurs) roumains, qui construisirent durant les gouvernements socialistes un pays industriel et riche dont la richesse fut détruite et volé après le coup d’état de décembre 1989, après le quel la Roumanie devint un pays pauvre et dépendant économiquement et idéologiquement de l’impérialisme capitaliste.

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Source : Un vallekano en Romania

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Daniel VANHOVE
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