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L’horreur impériale. Les États-Unis et l’hégémonie mondiale

Enfin traduit en français.

Notes de lecture, par Patrick Gillard.


La critique de l’impérialisme made in USA


La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. Pour preuve, il suffit d’ouvrir Le Monde diplomatique de novembre 2004. Sans même évoquer les résultats des élections américaines, dont les analyses paraîtront en décembre, le mensuel de référence francophone en matière d’actualité internationale ne consacre pas moins de deux articles à cette question. Signé Claude Serfati, le premier d’entre eux se focalise sur le « Retour de l’impérialisme » à travers la recension de trois ouvrages d’auteurs américains, parus en 2003, qui actualisent les « théories marxistes » de l’impérialisme. De son côté, Serge Halimi passe en revue quatre autres livres consacrés aux États-Unis dans un second article intitulé non sans raillerie : « Tous antiaméricains désormais ? ». La traduction en français de l’ouvrage que Michael Parenti, auteur et intellectuel critique américain de premier plan, consacre à l’impérialisme américain, semble donc arriver à point nommé. Le texte original, pourtant publié il y a quelques années, conserve toute sa fraîcheur et sa pertinence, et est avantageusement complété d’une mise à jour de l’auteur sur les deux principaux événements qui impliquent les États-Unis en ce début de XXIe siècle : le 11 septembre et la deuxième guerre en Irak.

L’impérialisme capitaliste

Après avoir rappelé la définition de l’impérialisme dans son double contexte géographique et historique, Michael Parenti [1] insiste sur les dégâts de sa variante moderne : l’impérialisme capitaliste, responsable, selon lui, de la pauvreté et du sous-développement dans un tiers monde pourtant intrinsèquement riche. A l’impératif territorial indispensable au colonialisme historique sans fard qui a sévi jusqu’au début du XXe siècle, a succédé celui des marchés, moins coûteux mais tout aussi efficace, du néo-impérialisme. L’injustice du marché, le poids de la dette, l’arme de l’aide étrangère et la violence figurent au nombre des méthodes permettant à l’impérialisme actuel d’asseoir une implacable domination que la mondialisation - extension logique du pouvoir impérial - vient encore renforcer. Si l’on fait abstraction du facteur territorial, il est évident que les États-Unis sont aujourd’hui à la tête du plus grand empire de tous les temps. Autant militaire et culturelle qu’économique, cette puissance impériale financée par les citoyens américains vise en premier lieu la préservation de l’ordre capitaliste mondial favorable aux entreprises américaines et à leurs riches actionnaires. Ici, la fuite en avant militariste compense l’endettement gigantesque de l’économie américaine. Parenti reconnaît aussi l’existence d’autres objectifs, stratégiques notamment. Il évoque le plus récent d’entre eux dans l’un des deux textes additionnels ajoutés judicieusement à l’édition française : la guerre au terrorisme international, lancée par George W. Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.

A empire fort, république faible

La facture que les citoyens américains honorent à leur insu est triple. La première s’adresse aux travailleurs qui paient comptant les dégâts des délocalisations en allant grossir les files des chômeurs sinon les statistiques des laissés pour compte ; la deuxième est réglée par les contribuables forcés de compenser les réductions d’impôts accordées légalement ou non aux grosses multinationales ; la troisième enfin, qui ne cesse d’augmenter avec les prix en dépit des avantages escomptés de la mondialisation, est soumise directement aux consommateurs. L’environnement est une autre grande victime de l’impérialisme et, en premier lieu, de l’armée américaine. Sans compter les morts et blessés des conflits qui embrasent la planète, l’armée, rappelle Parenti, est également responsable de nombreux accidents humains et de catastrophes écologiques. L’énorme coût que nécessitent la création, l’entretien et le développement d’une puissance militaire impériale, active dans presque chaque pays du monde, empêche les États-Unis d’assurer leur rôle d’État providence. Non seulement les États-Unis sont devenus le plus grand débiteur de la planète, mais ce pays prétendument riche compte aussi des quantités de personnes - que l’on estime aujourd’hui à plus de quarante millions - vivant sous le seuil de pauvreté.

La cohérence de la politique étrangère américaine

Contrairement à certains observateurs, Michael Parenti trouve la politique étrangère américaine tout à fait cohérente, quelle que soit d’ailleurs la couleur politique du locataire de la Maison Blanche. Derrière des prétextes tels que la défense de la démocratie, la protection des ressortissants et des intérêts américains à l’étranger, la responsabilité comme dirigeant mondial face aux supposées menaces (le communisme, aujourd’hui remplacé par l’islamisme), la chasse aux sorcières rebaptisées "terroristes" ou la protection des réserves pétrolières, la cohérence de la politique américaine est toujours de briser les révolutions populaires et de soutenir des régimes conservateurs (voire des dictatures) capitalistes. Le lecteur friand d’analyse approfondie trouvera chez Parenti non seulement quelques vraies raisons permettant d’expliquer le déclenchement de la première Guerre du Golfe, mais aussi quelques pages instructives consacrées à un autre alibi régulièrement présenté pour justifier les interventions américaines : la prétendue guerre menée au trafic de la drogue. Aux défenseurs de la pensée dominante qui avancent encore d’autres prétextes dans le but d’essayer de justifier ces interventions, comme la dissuasion de la prolifération des armements, l’exécution de missions humanitaires (le droit d’ingérence) et l’instauration de démocraties électives dans certaines parties du monde, l’auteur apporte une réponse point par point. Il n’existe tout d’abord aucune politique américaine visant à réduire de manière significative les arsenaux mondiaux et, en premier lieu, les leurs. Et en ce qui concerne les armes nucléaires, leurs campagnes de dissuasion visent seulement des pays que les dirigeants des États-Unis veulent déstabiliser. Parenti démontre ensuite que les missions américaines d’assistance servent surtout - comme le prouve, par exemple, l’intervention "humanitaire" de 1993 en Somalie - à soutenir des régimes conservateurs ou la construction d’infrastructures susceptibles d’aider les grands investisseurs américains ou amis. Évoquant dans un troisième temps l’argument des élections, l’auteur rappelle qu’elles sont régulièrement supervisées, achetées, truquées ou récusées par l’administration américaine, en fonction de son intérêt propre.

Le double système de la politique américaine

Arrivé à ce stade de son analyse, Parenti nous invite à envisager la politique américaine comme un système double, reflétant de façon générale les différences qui existent entre le gouvernement d’une part et l’État de l’autre, qui sont comparables à celles qui séparent le conseil communal et la police ou le Parlement et la CIA. Ainsi, la partie du système correspondant au gouvernement qui comprend les élections, les personnalités politiques, les discours publics, ... fait l’objet de cours scolaires, d’analyses universitaires très pointues et de commentaires prétentieux des faiseurs d’opinion. L’autre partie, beaucoup plus secrète, concerne le système coercitif du pouvoir d’État qui est utilisé pour protéger la structure dominante de l’économie politique et plus spécifiquement les intérêts nationaux et internationaux du capital financier. C’est ce qui permet d’expliquer, selon Parenti, pourquoi les élites conservatrices veulent moins de contrôle du gouvernement, mais désirent en revanche habituellement plus de pouvoir de l’État afin de limiter les effets égalitaires de la démocratie.

La tiers-mondisation des États-Unis

Quant à la politique intérieure, l’impérialisme conduit à une tiers-mondisation des États-Unis. La conclusion de Michael Parenti est-elle excessive ? Pas du tout. Il est un fait que l’Amérique capitaliste est littéralement en train de se tiers-mondiser : non seulement, elle dévalorise les emplois et réduit l’activité, mais de plus elle délocalise des industries entières en Asie, en Amérique du Sud et même en Afrique. Caractérisée par une politique économique de l’offre, une idéologie de l’infiltration goutte à goutte des richesses dans la population, ruinée par des dépenses militaires gigantesques, l’économie américaine présente d’un côté des déficits insondables et de l’autre une dette nationale galopante. Résultat de cette tiers-mondisation : un fossé de plus en plus profond se creuse entre les (très) riches et les (très) pauvres de ce pays.

L’impérialisme à l’université

Diplômé de Yale, professeur dans plusieurs collèges et universités, Michael Parenti est admirablement bien placé pour critiquer les universités américaines. Y découvrant davantage des idéologies au service de l’impérialisme et du capitalisme que des laboratoires de connaissance et des lieux de débat, Parenti démonte les mythes selon lesquels l’Université formerait une communauté indépendante de scientifiques neutres, un lieu détaché des intérêts immédiats de ce monde, voire un temple du savoir. Inscrivant son étude dans un cadre historique, l’auteur montre que la répression et les purges ont toujours existé dans l’enseignement universitaire américain. A la fin des années quarante et au début des années cinquante bien sûr, lorsque sévissaient le maccarthysme et autres chasses aux sorcières. Mais aussi au moyen de refus d’embauche, sans parler des refus d’avancement - mises à l’écart (que l’auteur connaît très bien pour en avoir été victime) qui sont encore plus nombreuses que les exclusions.

La transformation de l’empire en république

Hormis quelques tentatives cosmétiques à mettre à l’actif de l’administration Clinton contrainte de remédier au naufrage des années Reagan-Bush, Parenti ne voit guère de grande différence entre les Républicains et les Démocrates. Lorsqu’il est question de l’impérialisme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, changer de parti politique au pouvoir ne signifie pas changer de façon significative la politique de l’État. Pour conclure son essai, Michael Parenti émet quelques propositions constructives pour le mouvement démocratique américain qu’il espère voir défendre par des parlementaires progressistes, s’il en reste. Il s’agit entre autres de la réduction des dépenses militaires, voire l’abandon de l’économie de guerre, la suppression de la CIA et d’autres agences de sécurité nationale, la fin des guerres contre-insurrectionnelles, la réduction du pouvoir des grands intérêts et groupes de pression financiers, l’adoption de la représentation proportionnelle, la démocratisation des médias, le vote de réformes fiscales au profit des petits, l’abolition des lois antisociales, l’augmentation du salaire minimum, l’instauration de la journée de 6 heures de travail ou de la semaine de quatre jours sans réduction de salaire, l’aide aux agriculteurs (biologiques), le respect de la nature, le développement de transports en commun propres, l’arrêt des centrales nucléaires, la création d’un système d’assurance des soins de santé unique, la fin de toutes les discriminations raciales ou sexistes et la protection des minorités et, enfin, la réalisation d’un nouveau "New Deal" , digne de ce nom cette fois. De tels changements ne sont pas faciles à mettre en oeuvre, ils n’en restent pas moins nécessaires pour passer le plus rapidement possible, avant qu’il ne soit trop tard, de l’empire à la démocratie.

Bonus

Deux chapitres additionnels d’analyse de la politique américaine closent l’édition française. Parenti écrit le premier, intitulé « Quand l’action terroriste rencontre la réaction politique », en octobre 2001, dans la foulée des attentats de New York et Washington, et le second, « Écraser l’Irak », en mai 2003, au lendemain de l’invasion de l’Irak par les troupes anglo-américaines.

Patrick Gillard,
Bruxelles, 23 novembre 2004.


impôts accordées légalement ou non aux grosses multinationales ; la troisième enfin, qui ne cesse dautre partie, beaucoup plus secrète, concerne le système coercitif du pouvoir d

COMMENTAIRES  

20/12/2004 16:47 par Anonyme

MISRAF pour la refonte du systéme monetaire et financier international
merci de lire et faire lire

L’envahissement de l’Irak par les néofascistes qui gouvernent actuellement les USA n’était pas leurs seuls objectifs. En vérité, si les tous les européens avaient suivi l’aventure des faucons de la maison blanche, c’est la Syrie et l’Iran qui auraient subi immédiatement après a leur tour les bombardements criminels de la machine de guerre anglo-americaine. Fort heureusement la stratégie machiavélique n’a pas fonctionne comme le voulait le complexe militaro-industriel des USA.Tout ce qui arrange Israël, l’Amérique le fait, imaginons un seul instant la Syrie occupée, alors le Golan disparaitra de la carte Syrienne.N’est ce pas ce que veut Sharon ? Mais cette stratégie du chaos ne va pas seulement dans l’intérêt d’Israël, c’est surtout les USA qui tirent les plus grands bénéfices.(1) convaincre le monde occidental du "nécessaire choc des civilisations " (2)installer des bases militaires autour de la Russie parcequ’elle possède encore des armements nucléaires importants qui font peur au USA "mais les armes de destructions massives que possèdent Israël et les USA ne doivent pas faire peur ?" , (3) contrôler les gisements pétrolifères et acquérir les projets de constructions d’oléoducs (4) caché la crise profonde qui touche l’économie américaine et tout le système monétaire et financier international. Ce n’est pas un hasard de circonstances si l’agressivité américaine se trouvent lancer sur plusieurs fronts. Si la guerre entre l’Iran et l’Irak fut provoquer par la CIA, l’agression et l’occupation de l’Irak par les USA et la GB a était faciliter justement parceque l’Irak n’avait même pas d’armes conventionnelles pour se défendre, alors que les médias et la publicité mensongère organisé par les USA s’acharnes à prouver l’existence d’armes de destructions massives dans ce pays. Ce n’est pas joli de faire des statistiques avec des morts, mais l’horrible réalité est là . Il y a 100 000 morts irakiens pour 1000 américains c a d 1 pour 100. Cette situation a dégénérée depuis l’arrivée a Bagdad du tristement célèbre Negroponte nouveau responsable de "la Grande Ambassade des USA en Irak " Ce criminel notoirement connu depuis son passage au Nicaragua ou il a fait des centaines de milliers de morts va réitérer son expérience. On peut dire déjà que 80 pour cent des massacres ou les victimes sont irakiennes est l’oeuvre de monsieur Negroponte avec ses mercenaires. Mais la propagande de la CIA relayée par les médias occidentaux attribuent ce génocide a des groupes islamises " ?Par expérience, on sait que la résistance a une armée d’occupation ne s’emprend pas a sa population civile, qui elle-même dans le cas de l’Irak subie les pires des exactions des criminels américains. Il est là aussi pour préparer le terrain a une nouvelle agression contre l’Iran et la Syrie.Aujourd’hui, les nouvelles accusations à propos de liens entre "Zarqaoui " et l’Iran tout comme les mensonges sur les liens entre Saddam Hussein et " OussamabenLaden " doivent faire gagner l’opinion publique internationale pour justifier une agression militaire contre l’Iran et la Syrie.Des documents du Département d’état des USA prouvent cette dernière option, en mettant particulièrement en valeur dans l’échelle des intérêts vitaux des USA la nécessité "˜d’assurer un accès inconditionnel aux sources d’énergie et aux ressources stratégiques ?,Il précise que les USA ne doivent pas laisser leurs intérêts critiques dépendre uniquement de mécanismes internationaux qui peuvent être bloqués par des Etats dont les intérêts peuvent êtres très différents des nôtres " Ce qui veut dire en clair que les USA doivent être en état de guerre permanent, identifiant eux-mêmes les menaces qu’ils auront eux même fomenter pour qu’ensuite ils aillent detruirent avec leurs alliées Anglais ? Les principes stratégiques des USA ne sont pas une réponse aux terrorismes, mais plutôt un jeux grossier qui profite de la disparition de l’union soviétique. Le rejet de l’ONU et du droit international, l’action préventive ne sont pas des réactions passagères aux "terrorismes " mais relèvent plus d’une conspiration impériale longuement réfléchie par les idiots-logues neoconservateurs des USA.Cette volonté hégémonique ne permet pas l’émergence d’un équilibre internationale sur la base du respect et de la souveraineté des peuples,mais risque au contraire de mener les USA vers une confrontation qu’ils auront beaucoup a regretter En effet les agressions conduitent autour de la Russie,la mer Caspienne et le Caucase ont pour objectifs de déstabilisé la région , créer des difficultés a ces pays déjà fragiles pour installer les arrivistes libéraux au pouvoir, comme en Irak des agents de la CIA,et qui ne trouveront comme solutions sous la pression du FMI que de bazardiser leurs economie.Mais la stratégie des USA va plus loin encore, il s’agit aussi et surtout de contrôler les approvisionnements de matières premières et du pétrole vers la Chine pour asphyxiés sa croissance. Cette politique de provocation belliqueuse basée sur une " prophétie messianique " ? a laquelle plus de la moitié du peuple américains adhère ? grâce notamment a l’incroyable et inimaginable intense propagande déployée sur les thèmes de religions et de terrorismes pour voilés les graves dysfonctionnements dans l’économie americaine,mais aussi et surtout caché la faillite du (SMFI) système monétaire et financier international dont eux mêmes, les USA, sont le premier proxénète financier au monde.Les dérives totalitaires et agressives du " grand pays de la liberté et la démocratie" ne sont plus a démontrées ,les classes politiques de tous les Etats de la planète, au lieu d’accepter la soumission par la corruption du dollar,doivent impérativement réagir a cette situation de chaos qui semble bien convenir aux oligarchies financières de ce pays, mais qui sera désastreuse pour les Européens et les pays du SUD en raison de la dépréciation du dollars, affectant ainsi leurs exportations des biens et matériels a forte valeur ajoutée. L’Europe face a ce probléme,doit poser les questions sur la régulation monétaire au niveau mondial et ne pas laisser la banque centrale européenne BCE développer une politique monetariste.Les politiques déflationnistes catastrophiques de la banque centrale Européenne BCE ne seront pas efficace contre la dépréciation du dollars.Bientot le dollar a 1,50 euro, les industries européennes a forte valeurs ajoutée connaîtront de grandes difficultés a exportés leurs productions et a se placer sur les marches dans le domaine des des biens et matériels de haute complexité technologique .Les américains veulent imposer une monnaie mondiale bien sur le " dollar " ce qu’ils ne peuvent pas avoir avec la force, ils veulent l’obtenir avec les magouilles et le chantage financier.Malheureusement pour eux le dollar n’a plus son pesant économique. Et pour trouver des solutions l’Europe doit plaider la cause d’une régulation monétaire non pas au près du G7,mais par la convocation internationale d’un nouveau Bretton Woods ou il sera question de revenir a un taux de change stable,de rétablir la prééminences des banques primaires nationales, de dissoudre le FMI et la BM ,de promouvoir des politiques de développement dans les pays du SUD avec des prêts à long termes a taux d’intérêts stable et réduit et,non pas le proxénétisme financier comme le fait actuellement le FMI et la BM, de trouver comment agir efficacement et concrètement sur les centres financiers offshore qui causes deplus en plus de dégâts aux économies nationales et empêchent la réalisation des grands projets intercontinentaux d’investissements publics. Si l’on ne prends pas des dispositions et une réglementation très stricte on n’empêchera pas la crise d’éclater. Les propositions de l’Allemagne et de la France même si elles concernent que l’Europe, ne seront même pas suffisante pour avoir un impact sur le traité de Maastricht, alors que la crise qui se profile dépasse amplement le cadre du pacte de stabilité, ses conséquences auront de graves répercutions sur la structure même du système monétaire et financier internationales. Les bulles hypothécaires gonflées par des produits dérivés financiers, l’émission de liquidités destinés a des placements boursiers au lieu d’alimenter l’économie physique réelle, l’insolvabilité du système bancaire, feront accélérer l’échéance d’un krach financier et monétaire internationale En attendant,l’Europe ne doit pas se soumettre au jeu financier extrêmement dangereux des USA, mais au contraire saisir cette occasion pour mettre un terme au statut impérial du dollar et surtout atténuer les tensions sécuritaire que celui ci provoque. Ce n’est pas de l’anti-americanisme, mais c’est le seul moyen, d’abord parceque nécessaire du point de vue des équilibres économiques et commerciaux internationaux, ensuite mettre un terme a l’anarchie du libre échange, à la dérégulation et à la bazardisation mondialisée de l’économie .Justement cette situation ne profite qu’aux USA même s’ils connaissent actuellement des difficultés, car le fait même que 70 pour cent du volume des échanges mondiaux soient couvert par le dollar n’est pas normal, et qu’avec le dollar on puissent acheter des actions et parfois même s’acquérir des entreprises européenne à haute technologie de pointe est encore moins normal, alors que, paradoxalement l’économie réelle des USA ne représente que 10 pour cent de la richesse mondiale produite en une année.Les responsables américains ont développé depuis longtemps une vision du monde déterminée par leurs ambitions planétaires reposants sur des intérêts matériels concrets. Avec l’histoire saugrenue du prétendu " choc des civilisations " et le" terrorisme " ils pensent associer les classes politiques dirigeantes des pays occidentaux et, avec les pays du SUD utiliser la corruption a outrance de manière a créer une perpétuelle instabilité politique qui de toute évidence les conduira a une soumission économique, voilà les nouveaux mécanismes de l’impérialisme contemporains des USA. Le recours a la planche a billets, l’exportation de ses criminels, le transfert de son endettement ,l’infiltration des instance européennes par des membres et actionnaires de multinationales telle que Loockeed Martin devrait réveiller les européens, car accepter la logique des USA, c’est voir venir encore des guerres préventives, l’austérité sociale, la dictature de la finance et des marchés II est clair que de graves dangers menacent, surtout si on laisse l’instrumentalisation du fait religieux au service de dessins politiques inavouables, il y a nécessairement et obligatoirement une prise de conscience avec une riposte contre la démence d’un groupe de fou au pouvoir,qui pour maintenir un système à bout de souffle va pactiser avec le diable.Les crimes et les massacres de populations civiles en Irak,comme l’embargo sur Cuba ou sur la Corée du Nord,ou les menaces qui pèsent sur l’Iran et la Syrie ne sont que les prémisses neofascistes de l économie ultraliberale dans son stade ultime .Enfin au Darfour qui a entrainer et financer les rebelles ?? , mais bien sur pour ceux qui l’ingorent ,c’est toujours la CIA parceque dans ce coin ca sent fort le PETROLE.

26/07/2005 13:49 par Anonyme

Ces articles intéressants minimisent voir omettent le mauvais rôle de l’Europe. Je rappelle que les plus grandes exportations françaises sont les armes. Aussi, le France prends le relais en Afghanistan afin de liberer des soldats américains pour l’Irak. Les peuples d’Europe sont réellement pacifiques et altruistes mais leur gouvernements sont intimement liés aux désastres économiques et sociaux orchestrés par les USA. Comment parler de démocratie alors qu’on ne l’a même pas. A-t-on le choix, quelque soient les gouvernements, de gauche(Cf F. Mitterand) ou de droite, ils appliquent la même politique étrangère. Sur le plan intérieur, ils n’exécutent pas physiquement leur adversaires mais politiquement. En fait, c’est une manière de décribiliser tout opposant sérieux. Il n’y a plus de gauche ou de droite, il y a une oligarchie dominante qui change de mélodie selon les tensions sociales !!!

13/01/2006 15:38 par Morico

Je doute de l’efficacité des tactiques qui consistent à refuser de s’insérer dans le champ politique, à créer des partis "révolutionnaires" à partir de rien ou pas grand chose, à attendre la crise finale...

Et si la solution la plus efficace consistait à s’insérer dans les grands partis de gauche et à les faire évoluer de l’intérieur. Comme disait un révolutionnaire du Sud : "vous avez la chance d’être au coeur de la bête".
L’impérialisme mondialisé met de plus en plus en concurrence et aggrave progressivement l’exploitation de trois milliards de travailleurs.

Les classes dirigeantes internationales augmentent ainsi à une vitesse phénoménale les rentes oligopolistes financières, immobilières, militaristes, commerciales, média-publicitaires et linguistique...Le tout à l’anglais transforme en citoyens de seconde zone 95% des humains et facilite l’expansion du diktat néo-libéral.

Il faut promouvoir une véritable langue internationale équitable et accessible à tous qui mette à égalité les différentes langues et citoyens, qui permette au mouvement social de communiquer et se coordonner. L’esperanto est une langue claire qui exprime toutes les subtilités de la pensée et qui est dix fois plus facile à apprendre que l’anglais. Il se développe rapidement avec la mondialisation oligarchique, l’ Europe, Internet.... Le mouvement altermondialiste devrait le soutenir.

20/12/2004 16:52 par Anonyme

bonjour misraf assoc pour la réfonte du
systéme monétaire et financier international

Apres l’anti communisme, vient l’anti Araboislamisme et demain viendra le tour de l’antichinoi-isme. Il faut toujours se méfier de tout ce qui vient des USA la propagande et les fausses informations inondes l’Europe et le monde entier. La clique pourrie des neoconservateurs qui dirige les USA depuis 40 ans ne s’arrêteras pas si elle n’est pas detruite. Bien que son origine remonte à la conquête, quand ces envahisseurs pendant même qu’ils écrivaient leur constitution ils exterminaient 30 millions d’Indiens, leurs généraux allaient jusqu’à dirent « c’est dieu qui nous envois pour nettoyer la terre de ces vermines », et c’est peut être ce qu’ils veulent faire avec le peuple d’Irak. Depuis très longtemps, les gouvernements successifs américains considéraient l’Arabie Saoudite comme un grand ami et allié parce que l’argent des pétrodollars des rois et princes pourris du moyen orient était totalement investi dans les plus grandes multinationales américaines de l’armement, du pétrole et des industries electroniques.
La concurrence avec l’Europe fait rage. Alors pour les stratèges américains, le seul moyen de conquérir des marchés, pour asseoir leur domination sur le monde arabe et les principaux gisements de pétrole et minerai et par la même occasion mettre dans la chronique des faits divers la question Israelo-Palestiniene, serait de créer des troubles dans ces pays.
Ainsi est née l’alliance USA / Arabie seoudite, dont le projet commun était de favoriser la rébellion islamiste par d’abord l’utilisation de mercenaires, d’éléments terroristes et d’extremistes de toutes espèces. Ajouter à cela les prestations des services secrets Pakistanais fournissant les hommes, les bases de repli et le renseignement. Comme on l’a vue d’abord en Afghanistan, dans les républiques musulmanes de l’ex URSS ensuite en Algérie ou la guerre a fait 150 000 morts, au Soudan et partout ailleurs ou on pouvait déstabiliser des régimes politiques Arabo-musulmans non liées a l’Arabie seooudite et aux americains. ,Le manège est clair et simple, sous couvert d’islam, par la terreur et la violence des attentats, déstabiliser et renverser les régimes en place et installer des larbins favorables a l’Arabie saoudite et par voie de conséquence aux multinationales américaines Les exemples de l’Afganistan, de l"˜Irak et même de plusieurs états en Afrique et au moyen orient sont à ce titre éloquents. Mais cette alliance contre nature ne pouvait plus durée, la question Israelo-palestinienne n’étant pas réglée, la société civile dans les pays arabo-musulmans a compris d’où venait ses malheurs et qu’elle était manipuler, les USA soutiennent ouvertement Israël, le11septembre vient accélérer le renversement de la situation, et pour aller en Afghanistan et en Irak les USA n’ont plus besoin des arabes mais des Européens, ainsi les grands amis et alliés d’hier avec tous leurs bagages de terroristes deviennent des ennemis. Mais les relations financières entre le gouvernement des USA (tous les membres de l’actuelle administration ont des parts d’actions majoritaires dans les groupes de l’armements du pétrole, des industries electroniques et dans les multinationales de mercenaires) et l’Arabie saoudite restes inaltérables, cela prouve que le monde musulman n’est en fait qu’un adversaire de théâtre, servant à concrétiser la puissance militaire des USA contre l’Europe.
.Comme ils l’ont déjà fait en Amérique latine en utilisant des putschistes criminels, Pinochet et beaucoup d’autres, malgré la résistance et l’hostilité des peuples latins, tous les gouvernants ou presque sont des dictatures installer par la CIA afin de répondre au mieux des intérêts de multinationales américaines
Vraiment cela fait rire quand on entend parler de choc de civilisation, les idiots neoconservateurs américains qui n’ont pas bien compris ce que voulait dire André Malraux, cela prouve que ces gens là n’ont aucune culture, il n’y a que le complexe militaro-industriel qui les intéressent. En effet et ajuste titre il- serait plus correct de parler de chocs qui seraient provoquer par la finance spéculative qui ne fait que s’accroître et la baisse de la production de biens et équipements essentiels qui ne fait que baisser ? ,ou du choc entre puissances économiques se disputant des parts de marchés que les USA les veulent à eux seuls ? ,ou encore le choc de la misère de plus en plus grande touchant de plus en plus de personnes contre l’enrichissement d’un cercle de plus en plus restreint ? Ou enfin le grand choc du prix du baril de pétrole a 80 dollars ? ,Mais Huttington ne l’entend pas de cette oreille, cela n’arrange pas les plans criminels de la grande « civilisation » americaine, comme s’il y en avait une ? ? Coûte que coûte, les idiots-logues américains veulent nous imposer un nouvel ennemi. Mais que l’on ne s’y trompe pas le désastre du système ultraliberal et les crises successives qui le caractérises ne peut pas se cacher derrière « le terrorisme international », seule échappatoire pour éviter l’effondrement du modèle économique si cher aux oligarchies financières des USA.
Contrairement a la propagande americaine sur le choc des civilisations, nous vivons plutôt une guerre sociale, la société civile dans le monde entier rejette la dictature des marchés et de la finance, les peuples ne se retrouvent plus, ils exigent une nouvelle repartition des richesses, de nouveaux rapports eonomiques internationaux, une plus grande justice, mais cela, on le sait, ce n’est pas le souci de la politique exterieure des USA.Leurs seules preocupations c’est de créer des conflits et de vendre des armes, comme on le voit avec les nouveaux membres de l’OTAN a qui ils imposent des matériels militaires assortis d’avantages financiers (prêts a long terme, faible taux d’intérêts ) et qui feras dépendre ces pays de leurs fournisseurs pour une période de 20 ans. Alors qu’aucune menace sérieuse ne pèse sur l’Europe de l’EST. Il faut le dire,
et sans détour L’OTAN est devenue la chambre de commerce des USA pour la vente d’armements dont l’utilité et l’usage ne sont plus évident Pendant ce temps la l’industrie européenne de l’ armements verras venir ? ? Au passage il n’est pas inutile de rappeler que les assassins du FMI accordent des prêts pour certains programmes de développement dans les pays du SUD, non seulement a très court terme mais aussi avec des taux d’intérêts exorbitants de 24 pour cent, sans ignorer les contraintes des plans d’ajustement structurels imposés ( PAS ) qui détruisent tous les équilibres économiques, déjà très fragiles dans ces pays. IL est important de faire remarquer aussi la récente venue en Europe du PDG de Aviation Boeing demandant aux européens de ne plus subventionner l’industrie aéronautique ? Alors qu’il y a à peine 3 ans le gouvernement des USA a débloquè 100 milliards de dollars comme subventions pour l’agriculture americaine provoquant ainsi la mort de plusieurs millions d’agriculteurs dans les pays du SUD, et les mesures protectionnistes sur l’acier, les produits agricoles et les fruits de mer provenants des pays du SUD, alors qu’a l’OMC c’est les seuls a exigès la destruction totale des barrières douanières. ?.Les USA ne reconnaissent même pas les règles du jeu, qu’eux-mêmes imposent aux autres.
Chaque fois que le monde moderne s’est trouvé aux prises avec la menace d’une désintégration générale du système monétaire et financier international en place, comme c’est le cas aujourd’hui, on a assisté à une cascade de phénomènes tels que chutes de gouvernements, révolutions, émergence de régimes fascistes et de guerres. Nous vivons actuellement une ère de crise globale camouflée par le »terrorisme international » Cette période de crise, que seule l’Europe tente d’empêcher la panique, alors que la clique pourrie des seigneurs de la guerre comme le vice-président Dick Cheney, veulent exploiter pour amener les nations à s’autodétruire et ensuite intervenir en heros, comme des sauveteurs libérateurs.
A présent, contrairement aux mensonges officiels de l’administration Bush et d’autres médias mafieux, l’économie américaine sombre déjà dans un état précoce d’effondrement physique dû à la crise financière. Et la dépression en cours ne frappe pas uniquement les Etats-Unis, toute l’économie mondiale globalisée se trouve dans une crise bien plus dangereuse. Aujourd’hui que lors de la chute par 50 % de l’économie américaine de 1929 à 1933.,cette situation économique aura pour conséquence de véritables menaces pour la paix et la civilisation.humaine
Au cours de discussions avec des journalistes, des experts européens de la Russie ont confié que, depuis l’attentat sanglant de Beslan, les dirigeants russes, ont beaucoup de raisons de croirent qu’ils sont confrontés à une triple attaque, visant : 1) la désintégration territoriale du pays, à commencer par la sécession de la Tchétchénie et même, plus tard, celle de la Sibérie ; 2) la réduction, voire l’élimination, du statut de grande puissance nucléaire de la Russie, pour laisser seuls les USA capables de frapper de manière unilatérale et sans risque d’entraîner la moindre représailles, n’importe quel pays du monde. ; 3) le sabotage des relations spéciales de la Russie avec l’Europe occidentale, notamment la France et l’Allemagne, qui comme on le voit si bien dérangent les USA
Bien sur l’encerclement et les provocations américaines depuis l’Ouzbékistan et la Géorgie obligent les Russes d’êtres vigilants pour préserver l’intégrité de la frontière caucasienne. Mais la presse et les médias occidentaux au lieu de dénoncer les agissements criminels des USA, s’en prennent au contraire aux imperfections d’une nation qui se relève dans la douleur
Les théoriciens de la guerre n’ont jamais caché le grand intérêt qu’il porte à l’Eurasie, les visées géopolitique anglo-américaine en Asie centrale, et .les soutiens aux indépendantistes et aux séparatistes pour déstabiliser tout le Caucase, commencent à éxédès la Russie et l’Europe occidentale, qui ne peuvent plus accepter indefiniment le désordre entretenu par les USA et Israël .Les parties du monde où le terrorisme sévit actuellement sont : le proche-orient, le Caucase, l’Asie centrale, la Russie, le SUD du Maghreb, le Soudan le Nigeria, ces zones ciblées par les opérations terroristes, sont celles qui, par hasard, approvisionnent le monde entier avec des quantités importantes de pétrole et de gaz naturel de meilleure qualité et les moins chers ? .Ce n’est là qu’une des constatations incontournables à tirer de cet ensemble de menaces. Celles-ci ne viennent pas d’une entité mythique intitulée « El kaida terrorisme international au nom de l’islam », mais. d’opérations secrètes organisées derrière un rideau de mensonges officiels protégeant les véritables auteurs du terrorisme qui sont, et cela avec de moins en moins de doute les multinationales du complexe militaro-industriel des états unis.
Il n’y a pas de conflit de civilisation, il y a un système monétaire et financier international en agonie, les tenants de ce système le savent, mais pour la sauvegarde de leurs intérêts, ils sont capables de détruire la
moitié de l’humanité.

20/12/2004 17:03 par Anonyme

Que ce soit la taxe tobin, le droit au developpement ou encore les alternatives, ne sont en fait que de fauts fuyants eus egard aux causes profondes qui minent les rapports economiques internationaux actuels. Le ( SMFI ) systeme monetaire et financier international, tel qu’il fonctionne presentement ne peut conduire qu’a la ruine et au desastre. C’est pour cela qu’il faut appeler a le changé en remettant en cause la pratique du FMI, de la BM et l’OMC. Appliquer des taxes ou autres trucs ne va pas dans le sens de l’interet des peuples, mais au contraire va renforcer le pouvoir deja grand des oligarchies, des rentiers et du capitalisme financier international. Aussi il est etonnant que des scientifiques normalement dotés d’un niveau d’abstraction en consequence, ne puissent aller dans leurs recherches aux causes profondes de ce systeme. Stucturé la revendication au niveau d’une taxe,c’est a notre sens affaiblir l’esprit critique intellectuel et cache mal l’intention d’occulter la question essentielle qui est la crise systemique du modele monetaire et financier international. En effet a aucuns moments ni occasions, ce sujet n’a fait l’objet de debats. C’est a croire que nous avons a faire a des scientifiques partisans ! Dans le papier du mois de Mai, le president Nikonof ecrit, (de la compréhension de la nature exacte du phénoméne de mondialisation dependra la pertinence des alternatives a lui opposé et les voies pour y parvenir) tres belle dialectique ! Seulement, il n’est nulle part mentionner qu’il s’agit d’une crise systémique qui est la cause des drames socioéconomiques,et de la menace sur la paix dans le monde,par contre pour fausser les pistes et brouiller les esprits,il parle de ( matrice systémique des alternatives ) ??Encore de la dialectique, mais celle là elle est à rebours. Et méme suggérer d’éviter les banques qui travaillent avec les paradis fiscaux (encore faut il que tu nous donne la liste ) n’a aucun sens a notre avis, toutes les banques qu’elles soient petites, moyennes ou grandes ( ou alternatives) atterrissent au clearing c’est a dire la porte du paradis fiscal. Les plus importantes mème baseès sur un territoire national et démocratique proposent l’évasion fiscal ,d’autres moins importantes ,mettent l’argent des épargnants en bourse (dans la majorité des cas sans leurs consentements )et les dividendes ainsi réaliser passent au clearing (on a vu plusieurs cas ou les épargnants sont escroquer et arnaquer ) Ce qu’il faut absolument comprendre, c’est que nous avons a faire a un systeme qui agit delibérement contre le capital productif et, de ce fait, on remarque l’impact des consequences fort nefastes sur l’activiteé economique , les difficulteés d’elaboration de budget d’etat , et la menace de destabilisation politique dans de nombreux pays.Les statistiques internationales le prouvent ; baisse de la production de biens materiels essentiels, reduction des envellopes financieres sur les projets de grands travaux, par contre on observe une augmentation sans precedent de la speculation financiere et de l’émission de la monaie . La casse sociale qui sevit en europe, mais aussi plus grave dans les pays du SUD, nous oblige à revoir la grille de lecture imposeé par les altermondialistes. Eviter sciemment la reflexion et le debat sur le systeme monetaire et financier international (SMFI )qu’on on sait pertinement qu’il est la cause premiere est essentielle du marasme socialeconomique dans le monde, nous laissent à penser que les tenants d’un ( autre monde possible) ont trouvaient un nouveau fond de commerce franchisé dans le domaine des sciences occultes .Ce qui est domageable a notre sens, c’est les desillusions qui se profilent à breves echéances. Les kermesses organisees au Bresil en Inde et bientot la Rand Corporation nous envera en Afrique du SUD, parceque ce sont des pays avec une «  une grande democratie » ou on peut vendre du vent et ignorer que plus de 70 pour cent de la population dans ces trois pays vit avec moins de 0,30 centimes d’Euro par jour, sans ecoles, sans soins sanitaires les plus elémentaires, sans eau,sans electricite,sans abris, sans travail, et avec de grandes difficulteés pour trouver de quoi se nourir. Alors, en méme temp un pays comme Cuba ou comme la Tunisie, pour vous, ce sont de «  grandes dictatures » a abattres, parceque les capitaux US n’ont pas encore pris place ? que la drogue est encore inconnue ?Ou encore que ces societes ne soient pas criminogenes ? .Bien sur l’echelle d’apreciation des criteres sur la democratie, les liberteés individuelles devient de plus en plus floue méme dans les pays qui sont a l’origine de ces conquétes,comment ne pas comprendre qu’il y a des priorites dans le processus des transformations sociales, on ne commence pas par la fin, les alternatives ne peuvent avoir de consistance que si les obstacles a leurs developpements sont identifies, élimines ou tout au moin reduits. Dans notre cas il s’agit du ( SMFI ) systeme monetaire et financier international qui produit les degradations sociales, empeche le developpement des pays du SUD, frene le progre scientifique, met à mal le niveau et la qualite de vie dans les pays du Nord, detruit l’environnement et aggrave la tension securitaire . Et c’est à ce systeme qu’il faut s’en prendre d’abord, pour ensuite imaginer des strategies de sorties. Pour nous la premiere chose a faire, c’est de travailler à la preparation d’une conference internationale des chefs d’etats de cette planete ou l’ordre du jour sera la refonte du systeme monetaire et financier international. Nous ne pretendons pas a «  l’education populaire » ni a etres des « scientifiques » mais, estimons utile de denoncer le falacieux d’une nouvelle race de truands «  intellos » aux service de la propagande hegemonique des USA.

20/12/2004 17:12 par Anonyme

MISRAF POUR la réfonte du systéme
monetaire et financier international

Personnes, si ce n’est les propagandistes eux même, d’un choc de civilisation contre les pays et populations islamiques ne peut tirer un avantage politique de cette strategie du chaos orchéstrèe par les extremistes fascistes du gouvernement des USA.Cette strategie du chaos entretenue par les dirigeants americains dans toutes les regions du monde et maintenant centreé et accentueé sur le moyen orient, notament sur l’ensemble des peuples musulmans allant jusqu’en afrique sub saharienne.Les groupes terroristes operants dans les pays arabes et ,maitenant dans tout le Sud du Maghreb sont pilotes par les USA .Cette opposition terroriste n’a aucune base populaire et ne peut avoir aucun moyen de contrôle sur le ou les pays qu’il veulent destabilisés
. LA pratique de ce terrorisme n’est en fait qu’un pretexte de provocation pour declencher des conflits regionnaux, et ensuite justifier la guerre par l’intervention militaire, comme on le voit en Irak, d’où les americains ne voudrons jamais sortir. Bien sur, quand ce n’est pas un dictateur qui est visé, ou pour mettre a l’aise et securisee ISRAEL, on invente toute sorte de motif. Maintenant, il s’agit de democratisé les musulmans et le monde arabe ! Voilà le nouveau slogan de l’administration des USA. IL faut rendre hommage au President de la Republique Française et lui dire un grand merci d’avoir repondu que ces pays n’avaient nullement besoin de missionnaires de la democratie. En verite ,les USA vivent une grave crise economique financiere et monetaire ,malgres les politiques protectionistes renforcees depuis l’an 2000, leur systeme liberal mafieux et criminel eclate au grand jour. Le seul moyen de le maintenir, comme le declarent d’ailleurs ouvertement leurs ideologues instigateurs de la guerre permanente , c’est la straegie de la tension , la provoca tion et les interventions militaires, pour ces fascistes, les attentats ont pour but de faire gagner l’opinion publique a la guerre. En effet ,le stade avancé de la crise conduit cette nouvelle race de fous politiques vers la catastrophe en entrainant avec eux toute la civilisation ; au lieu de privilegier et preferer les changements veritablement democratique qui s’imposent dans les nouveaux rapports internationaux. Si maintenant l’Arabie Seoudite est touchee par le terrorisme, ce n’est pas un hasard ,il s’agit en fait du contrat sur les concessions d’exploitation du petrole accorder aux USA il y a 50 ans. Ce contrat arrive a expiration en 2005 ,les Seoudiens ne touchaient que de faibles royalties sur leur petrole ,maintenant ils souhaitent en avoir plus ,et peut etre changer de partenaire ,ce qui ne plait pas du tout aux americains .Alors, le scenario qui a prevalu en Algerie va etre repeter ,et qui consiste a créer un climat de terreur et d’insecurite obligeant tous les techniciens et cadres etrangers a quitter le pays et en même temps de décourager d’ eventuels concurents afin que les USA restent seuls a pouvoir imposer le renouvellement des concessions selon leurs exigences .Voilà a quoi sert le terrorisme.Le liberalisme mafieux et assasin des USA ne s’arretera pas si nous ,nous ne l’arretons pas, il faut d’abord commencer a refuser le dollars comme seule monnaie de reference ,.par la convocation d’une reunion speciale de la majorite des chefs d’etats de cette planéte ,ou l’ordre du jour sera essentiellement le systeme monetaire et financier international en faillite ;l’interdiction des paradis fiscaux ;la preeminence du role des banques primaires nationales ;En effet la .situation economique dans le monde est explosive, laisser le champs libre a la minorite de gringos fasciste qui gouverne lesUSA, est grave et risquer. .Sans vouloir entrer dans la polemique avec certains responsables d’associations ( altermondialiste ) , qui a notre sens feraient mieux et avec critique de regarder ce qui ce passe dans la GRANDE democratie des USA, au lieu de raconter des salades avec les ( SI ) les (taxes) et des conferences bidons sur le ( droit international ),qui , d’ailleurs n’a jamais etait respecter par la GRANDE democratie des yankees.. Nous pensons qu’il est grand temps de poser les veritables problemes qui se posent a ce XXIieme siecle. En premier lieu , contre carree toutes les campagnes d"˜intoxications venants des USA par exemple,on sait que l’augmentation du prix du barril de petrole ne profite qu’au fonds de pensions et aux speculateurs sur le marché des matieres premieres et aussi , comme il est signifier plus haut de perreniser la main mise sur les gisements de petrole Seoudien..D’ou les recents sabotages sur les terminaux et les oléoducs qui, ne peuvent etrent l’oeuvres que de mercenaires commandites par la mafia du petrole et de l’armement des U S A .Il faut remarquer aussi, que les USA ont des stocks en carburant pour une annee de consomation ,alors qu’ en Europe les stocks maximuns sont de 90 jours ??.Alors pourquoi ces hausses des prix, ? pourquoi laisser dire que c’est simplement une faible capacite de raffinage qui en serait la cause ?,alors que c’est bel est bien une speculation criminelle organisée . Ce qui veut dire en claire , que pour les pays faibles on impose le terrorisme et pour l’Europe on impose la recession .Voilà la strategie de nos grands amis et allies les USA.. Ce a quoi les intellectuels ( altermondialistes ) devraient reflechir et denoncer dans toutes les campagnes ,les reunions, les forums et surtout dans les rituelles kermesses ou ,on promet qu’un autre est possible sans vraiment deranger ni gener la clique des neofascistes dans leurs objectifs de regenter l’humanite. . .

25/07/2007 20:44 par Anonyme

CELA FAIT FROID DANS LE DOS... EFFRAYANT !

11/04/2008 11:12 par Kounet

Il faudrait absolument faire lire ce bouquin à Sarkosi qui veut remettre la France à la botte de Busch !
Les Français devraient lire plus et écouter moins la télé, ils ne manifesteraient plus bètement sur des injonctions made in USA !

08/01/2025 10:43 par Zéro...

« La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. »

Vous trouvez ?

C’est plutôt ce qui ressort à chaque fois qu’un Président est Républicain, comme si les Démocrates changeaient quelque chose à la politique extérieure américaine...!!

Voyez ceci :

« Contrairement à certains observateurs, Michael Parenti trouve la politique étrangère américaine tout à fait cohérente, quelle que soit d’ailleurs la couleur politique du locataire de la Maison Blanche. Derrière des prétextes tels que la défense de la démocratie, la protection des ressortissants et des intérêts américains à l’étranger, la responsabilité comme dirigeant mondial face aux supposées menaces (le communisme, aujourd’hui remplacé par l’islamisme), la chasse aux sorcières rebaptisées "terroristes" ou la protection des réserves pétrolières, la cohérence de la politique américaine est toujours de briser les révolutions populaires et de soutenir des régimes conservateurs (voire des dictatures) capitalistes. »

L’Europe et le reste de la sphère occidentale sont asservis au Big Boss, plus ou moins selon les circonstances et plus ou moins librement, mais toujours asservis !!

08/01/2025 10:44 par Zéro...

« La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. »

Vous trouvez ?

C’est plutôt ce qui ressort à chaque fois qu’un Président est Républicain, comme si les Démocrates changeaient quelque chose à la politique extérieure américaine...!!

Voyez ceci :

« Contrairement à certains observateurs, Michael Parenti trouve la politique étrangère américaine tout à fait cohérente, quelle que soit d’ailleurs la couleur politique du locataire de la Maison Blanche. Derrière des prétextes tels que la défense de la démocratie, la protection des ressortissants et des intérêts américains à l’étranger, la responsabilité comme dirigeant mondial face aux supposées menaces (le communisme, aujourd’hui remplacé par l’islamisme), la chasse aux sorcières rebaptisées "terroristes" ou la protection des réserves pétrolières, la cohérence de la politique américaine est toujours de briser les révolutions populaires et de soutenir des régimes conservateurs (voire des dictatures) capitalistes. »

L’Europe et le reste de la sphère occidentale sont asservis au Big Boss, plus ou moins selon les circonstances et plus ou moins librement, mais toujours asservis !!

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