Le mur qui sépare Israël de la Palestine, le mur de 1200 km séparant le Mexique des USA sont des « barrières de séparation » selon les élèves de Goebbels.
Les médias qui surent qualifier de « mur de la honte » la construction qui sépara naguère Berlin-est de Berlin-ouest, les journalistes qui chavirèrent de bonheur à sa destruction se reposent de leur trop plein d’émotion en observant avec placidité la Hongrie terminer la pose d’une clôture de barbelés sur 41 kilomètres à sa frontière avec la Croatie après avoir érigé une clôture identique sur les 175 kilomètres de sa frontière avec la Serbie (en cours de renforcement par une palissade de quatre mètres de haut).
Les « barbelés de séparation » symbolisent une valeur européenne ici résumée : « Que crèvent les hommes, femmes, enfants basanés. Qu’ils crèvent par la faim ou l’acier, ces deux fléaux consécutifs aux troubles que nous avons créés chez eux.
Qu’ils crèvent, mais qu’ils ne piétinent pas nos champs, ne s’abritent pas dans nos logements désaffectés, ne mangent nos surplus de nourriture. Et surtout, qu’ils arrêtent de parler anglais pour nous faire croire qu’ils sont moins cons que les Dupont Lajoie franchouillards et fiers de l’être ».
Quelle honte de voir celui qui fut pendant 25 ans patron de Reporters sans frontières (SANS FRONTIERES) obligé d’avoir recours à un interprète parlant anglais pour menacer des réfugiés syriens polyglottes !
Théophraste R. (Citoyen du monde).