Mécontents de voir que les salariés (chauffés par les syndicalistes) ne veulent plus être les seuls à voir leur habits déchirés (et leur chair avec), les DRH manifestent pour le statu quo ante.
Certes, en 2013, les accidents du travail avec arrêt sont au nombre de 618 263 dont 541 décès.
Certes, le nombre de DRH happés et broyés par une machine, tombés d’un échafaudage, brûlés par un produit toxique, amputés par un mécanisme défectueux ou écrasés par un engin, est égal à zéro.
Par contre, si l’on introduit, dans les indicateurs, les déchirements de chemises, il semble que la dangerosité du travail n’épargne plus les DRH.
En outre les DRH sont désormais astreints à l’escalade sans repérage préalable des lieux, sans formation préalable, sans habits de sécurité règlementaires et sans harnais.
Par conséquent, leur grogne est loin d’être infondée.
Théophraste R. (il faut être juste, tout de même).