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Les dangers du réchauffement dû au méthane sont sidérants

Le monstre méthane rugit

Durant une récente randonné au Washington State’s Olympic Park, je me suis émerveillé de la délicate géométrie des feuilles de fougère recouvertes de givre. Les structures cristallines blanches semblaient pousser des feuilles vertes, les recouvrant dans un écrin gelé de beauté temporaire.

Progressant plus haut dans les montagnes, je m’arrêtait pour manger et boire un café chaud tout en regardant par dessus une vallée le paysage montagneux enneigé, estimant une chute gelée pour une possible ascension dans le futur. C’est alors que je commençai à me demander durant combien d’hivers supplémentaire elle continuerait de se former.

La disparité de la beauté devant moi ne trouvait pas de réconciliation avec me pensées troublés sur la planète.. J’avais collecté des données et conduit des interview pour des articles sur les rejets de méthane dans l’Arctique durant des semaines, et la réflexions sur ces informations durant les vacances m’avais mené à la dépression. Aller à la montagne m’avait aidé, mais aussi provoqué de grosses inquiétudes pour notre futur collectif.

Considérer la possibilité que les humains ont altéré l’atmosphère de la Terre si drastiquement au point de mettre nos propres vies en danger semble, au moins émotionnellement, insondable. Etant donné la taille de la planète on pourrait penser, logiquement, que ce n’est même pas possible. Mais les majestueux pics enneigés près desquels je vis pourraient ne plus avoir de glaciers (et même de neige) durant ma vie d’après certains des scientifiques que j’ai interviewés.

Paul Beckwith, un climatologue et météorologue professeur à l’Université d’Ottawa, Canada, est un ingénieur et physicien qui effectue des recherches sur les changements brusque du climat à la foi pour le présent et sur les archives paléoclimatologiques du passé ancien.

"Mon point de vue est que notre climat est dans la première étape d’un changement soudain qui, non maitrisé, va mener à une augmentation de la température de 5 à 6° Celsius en une décennie ou deux", m’a dit Beckwith. "Evidement un tel changement du système climatique va avoir des effets sans précédent sur la santé et le bien être de chaque plante et animal de notre planète".

Une Planète vraiment différente

De vaste quantités de méthane sont gelées dans l’Arctique. Ce n’est pas une information récent que la banquise arctique est en train de fondre rapidement et qu’elle va vraisemblablement disparaître pour de courte période durant l’été à partir de l’année prochaine. Perde cette glace signifie le rejet dans l’atmosphère de plus grande quantité de méthane précédemment stocké.

De plus, gisant dans les fonds marin des marges continentales arctiques et dans le permafrost arctique il y a des hydrates de méthanes, souvent décrit comme du gaz entouré de glace. En mars 2010, un rapport dans la revue Science indiquait que cette quantité équivalait entre 1000 et 10 000 gigatonnes de dioxyde de carbone.

Par comparison les humains ont rejeté approximativement 1475 gigatonnes de dioxyde de carbone depuis l’année 1850.

Beckwith avertit que perdre la banquise arctique va créer une situation qui "représentera une planète très différente, avec une température moyenne bien plus élevée où la neige et la glace dans l’hémisphère nord deviendra très rare voire même disparaitra durant toute l’année".

En des termes plus simples, ce qu’un monde sans glaces arctiques signifie quand il commencera à réchauffer la planète : Moins d’effet d’albédo sur les eaux arctiques signifie que plus de radiations solaires vont être absorbées au lieu d’âtre reflétées (l’albédo de la glace est de 60%, celui de la neige de 90%). Cela va chauffer ces eaux et ensuite la planète entière. Cet effet a le potentiel de changer le climat mondial, modifiant les vents et peut-être même la position du courant-jet. Les courant-jets polaires sont des rivières de vents rapide positionnés dans la haute atmosphère qui poussent les masses d’airs froide et chaude autour de la planète, ce qui joue un rôle crucial pour déterminé le climat de notre planète.

"Ce qui arrive dans l’Arctique ne reste pas dans l’Arctique" explique Beckwith. "Le réchauffement rapide de l’Arctique par rapport au reste de la planète (5 à 8 fois la moyenne mondiale) fait diminuer le gradient de température entre l’Arctique et l’équateur.

Cette diminution de gradient est en train de perturber le courant-jet, menant a une réchauffement accéléré de l’Arctique, formant une boucle de rétroaction incontrôlée qui cause alors le rejet de plus de méthane dans l’Arctique.

Sur terre, cela a déjà commencé. Dans la péninsule de Yamal en Sibérie, de mystérieux trous dans le sol ont attiré l’attention international avant qu’ils ne deviennent plus si mystérieux quand des chercheurs russe ont détecté des quantités significative de méthane à l’intérieur. Maintenant la même zone fait le nouveau l’actualité car des chercheurs ont détecté une augmentation des émissions de méthane venant de la décongélation du permafrost.

"Plus les concentrations de méthane dans l’Arctique causé par le réchauffement accéléré à la foi dans l’atmosphère et l’océan augmenteront, plus le courant-jet sera perturbé" dit Beckwith. "La physique démontre que cela va continuer à augmenter la fréquence, l’intensité et la durée des épisodes climatiques extrêmes tels que des pluies torrentielles menant à des inondations étendues dans certaines régions et des sècheresses dans d’autres. Il n’est pas besoin d’ajouter que cela cause d’énormes pertes économiques et constitue une grave menace pour notre sécurité alimentaire globale. C’est pourquoi on peut considérer que l’Arctique est le Talon d’Achile de notre système climatique".

Des chercheurs de l’US Navy ont prédit une période libre de glace dans l’Océan Arctique durant l’été 2016. (NDT : avant les prévision était entre 2050 et 2100). Le scientifique britannique John Nissen, président du Artice methane Emergency Group, indique que si la mer libre de glace passe le "point de non retour" et que "l’effet rétroactif de méthane" se fait sentir nous serons dans un "été d’urgence planétaire immédiat".

Pourquoi devrions nous être si concerné par le méthane alors que les discutions sur la perturbation du climat semblent se concentrer sur les niveaux de dioxyde de carbone ?

Pour l’atmosphère le méthane est une gaz à effet de serre qui sur une courte période de temps est plus destructeur de que le dioxyde de carbone. Quand il commence à chauffer la planète le méthane est 23 fois puissant que le dioxyde de carbone, par molécule, sur une échelle de temps de 100 ans, et 105 fois plus puissant sur une échelle de temps de 20 ans (NDT : la différence s’explique car le méthane ne reste que 12 ans l’atmosphère contre 100 ans pour le dioxyde de carbone) et le permafrost arctique (terrestre et maritime) est rempli de cette substance.

Selon une étude publié dans Nature Geoscience, deux fois plus de méthane que ce que l’on pensait précédemment a été relâché du Plateau continental est sibérien, une zone de 2 millions de kilomètres carrés près des côtes de Sibérie. Cette récente étude montre qu’au moins 17 millions de tonnes de méthane sont relâchés dans l’atmosphère chaque année alors qu’une étude de 2010 avait trouvé seulement 7 millions de tonnes annuelle dans l’atmosphère.

Pour avoir une meilleure compréhension des implication du réchauffement Arctique j’ai interviewé certains des scientifiques conduisant les études les plus avancés sur le méthane arctique.

Le Dr Leonid Yurganov est maitre de recherche scientifique au département de physique à l’Université du Maryland et ses recherches actuelles sont en connexion avec des capteurs de la composition atmosphérique et des niveaux de méthane de l’Arctique. Il est coauteur d’une étude à paraître qui montre comment le récent réchauffement arctique a stimulé les réflexions sur les rejets de méthane du fond marin et déclenché une nouvelle boucle de rétroaction positive. En utilisant des détecteurs son équipe a détecté un accroissement à long terme du méthane sur de vastes étendues de l’Arctique.

Yurganov avertit des conséquences d’un réchauffement rapide de l’Arctique.

"La différence de température entre les pôle et l’équateur pousse nos courant d’air de l’ouest vers l’est" déclare il." Si la différence diminue le transport d’ouest en est ralentira et les courant nord-sud deviendront plus fort. Cela résultera dans de fréquent changement de la météo aux latitudes moyennes".

Bien que Yurganov n’avait pas parlé "d’une rapide et immédiate libération de méthane depuis les hydrates de méthanes" a ce moment il alerta sur ce qui allait arriver quand cela se déclencherait.

"Une augmentation du méthane influencera la température de l’air près de la surface" dit il. Cela accélèrera le réchauffement de l’Arctique et changera le climat partout dans le monde".

Yurganov n’anticipe pas un effondrement global immédiat durant une décennie. De son point de vue la banquise arctique estivale continuera à diminue de façon régulière mais la fréquence des évènements climatiques extrêmes et l’augmentation du niveau de la mer continuera d’accélérer. "les gens devront s’adapter au changement climatique et à se préparer à un déclin dans leur niveau de vie cause par celui-ci" avertit-il.

Yurganov voit une réduction de la population au moyen d’un enfant unique par couple comme une des solutions à notre situation délicate.

"La dépopulation, cela résoudra tout les problèmes", dit il. "La Terre avec une plus petite population globale, deux fois moins, émettra moins de dioxyde de carbone".

Un autre scientifique qui a étudié les rejets de méthane dans l’Arctique à par contre des nouvelles beaucoup plus inquiétantes.

Le spectre imminent d’un soudain rejet de méthane.

Natalia Shakhova est professeur à l’Université d’Alaska de Fairbank - International Arctic Research Center, où elle étudie le Plateau continental sibérien arctique oriental (ESAS). Shakhova pense que nous devrions être concerné par ses résultats sur l’ESAS car cette zone diffère significativement pour les émissions de méthane des autres régions du monde.

L’ESAS est le plus grand plateau continental du monde, s’entendant sur plus de 2 millions de kilomètres carrés, soit 8% des plateaux continentaux. Shakhova pense qu’il renferme 10 à 15% des réserves mondiales d’hydrates de méthane.

"Ces émissions ont tendance à ne pas être graduelles (c’est à dire qu’elles sont soudaine et massives) pour plusieurs raisons" déclare-t-elle.

Cela signifie que les émissions de méthane depuis les hydrates de méthanes peuvent "changer de magnitude en quelques minutes" et cela ne sera pas "calme, graduel et contrôlé". Nous pouvons nous attendre a des rejets irréguliers de méthane qui seront difficile a mesurer.

Elle explique que la transition d’état physique du méthane depuis le permafrost (terrestre ou l’ESAS), "n’est pas graduel. Quand il change d’état physique c’est relativement court. La différence entre les deux états est comme la différence entre une vanne ouverte et une vanne fermé. Ce type de rejet est comme l’ouverture d’un gazoduc sous pression".

Ces rejet immédiat de méthane sur l’ESAS peuvent être déclenché à tout moment par un évènement sismique ou tectoniques, l’affaissement de sédiment causé par la fonte des hydrates de méthanes ou par exemple le glissement de sédiment causé par la fonte du permafrost. L’ESAS est particulièrement enclin à ces évènements car il est trois fois moins profond que la moyenne des plateaux continentaux mondiaux".

"Cela signifie que la probabilité que le méthane dissout dans l’eau s’échappe dans l’atmosphère est 3 à 10 fois plus élevé que n’importe ou ailleurs" dit Shakhova. Dans l’ESAS le méthane st principalement transporté sous forme de bulle. Les bulles de méthane remontent à la surface à la vitesse de 10 à 40 cm/s, cela signifie qu’il lui faut seulement quelques minute pour atteindre la surface et s’échapper dans l’atmosphère".

En incluant tout ces facteurs Shakhova estime que le réservoir de méthane de l’ESAS est supérieur à 180 gigatonnes, elles ajoute que "ce rôle va s’accroitre avec le temps".

Une étude publiée dans la revue Nature en Juillet 2013 confirme ce dont nous a avertit Shakhova : qu’une éruption soudaine de 50 gigatonnes depuis les hydrates de méthane de l’est sibérien est "hautement probable à tout moment". Cela serait l’équivalent d’au moins 1000 gigatonnes de dioxyde de carbone. (Rappelons que les humains ont rejeté 1475 gigatones de dioxyde de carbone depuis 1850).

Même le relativement prudent GIEC a lancé un avertissement sur un tel scénario : "La possibilité d’un changement climatique soudain, avec des conséquences potentiellement catastrophiques, ne peut être écarté. Une boucle de rétroaction positive provoqué par le réchauffement peut causer l’émission de dioxyde de carbone ou de méthane depuis la biosphère terrestre ou des océans".

Durant les deux dernier siècles, la quantité de méthane dans l’atmosphère a augmenté de 0,7 parties par million à 1,7 parties par million. L’introduction de telles quantités de méthane dans l’atmosphère peut, craignent certains scientifiques, augmenter inévitablement la température globale de 4 à 6° Celsius.

Certains scientifiques que j’ai interrogés avertissent de conséquences encore pire.

Implications globales

Ira Leifer, scientifique de l’Université de Santa Barbara, Californie, et auteur de plusieurs études sur le méthane arctique déclare que les scientifiques ont appris que les émissions de méthane de l’Arctique sont déjà plus élevée que ce que l’on pensait et dit : " le réchauffement de l’Arctique est clair".

Les dangers du réchauffement dû au méthane sont sidérants selon Leifer.

"La quantité de méthane stocké dans le permafrost est énorme, même si une petite fraction est relâché dans l’atmosphère sur une duré de quelques décennies il mènera à une augmentation dramatique à l’échelle mondiale" avertit elle. De plus il peut mener à une rétroaction positive où les océan relâcheront plus de méthane ce qui réchauffera l’Arctique encore plus menant à plus de rejet de méthane. Pire ce réchauffement se répandra lentement aux basses latitudes, ce qui contribuera a augmenter le réchauffement arctique.

Tout comme Beckwith, Yurganov et Shakhova l’ont noté Leifer avertit qu’un réchauffement de l’Arctique à des implications mondiales.

Le climat de la Terre est contrôlé par trois cellules : tropicale, tempérée et polaire. Une diminution de la différence de température entre les pôles et l’équateur entraine une expansion de la cellule tropicale qui entrainera la désertification de certaines zones et plus d’inondations dans d’autres. Pendant ce temps la météo polaire s’étend comme on a pu le voir aux Etats-Unis durant les derniers hivers.
Bien que les humains puissent s’adapter a ces nouvelles fluctuations du climat, l’agriculture et les écosystème ne le peuvent pas.

Comme Shakhova, Leifer a exprimer ses inquiétude au sujet de l’ESAS.

"Le potentiel est là pour que les émission de méthane augmentent avec le réchauffement des océans". Il confirme aussi les récentes études sur les émissions de méthane dans l’Arctique, y compris la découverte de gaz à des centaines de kilomètres des côtes. Cela signifie que le méthane ne peut venir de sources terrestres ; Leifer en a conclu que cela confirme une origine marine.

Cela signifie que le fond de l’océan a déjà commencé à rejeter du méthane très loin des côtes. Beckwith note que les rejets croissant de méthane dans l’Arctique et le massif impact qu’il aura sur le système climatique planétaire signifie : "une perturbation continuelle de la météo et du climat".

"L’accélération de ces processus va vraisemblablement mener à un changement brutal changement climatique partant d’un Océan arctique froid, couvert de neige et de glace à une Océan arctique libre de glace. L’état final sera de 5 à 6° Celsius plus chaud et ce changement peut arrivé en une ou deux décennies, comme l’indique les archives géologiques".

L’arrivée de l’océan Arctique libre de glace n’est qu’une question de temps et sera probablement avant 2020, considérant le déclin exponentiel de la banquise estivale qui a été déterminé par le Pan-Arctic Ice Ocean Modeling and Assimilation System, corroboré par les mesures du Cryosat et modélisé par le Naval Graduate School Regional Climate Models.

Beckwith pense que le premier océan libre de glace durera seulement quelques semaines voir un mois la première fois puis s’étendra à durant mois quelques années plus tard.

En attendant le GIEC n’a pas encore traité les émissions de méthanes arctique comme une boucle de rétroaction incontrôlée, pas plus que les médias mainstream.

"Alors l’augmentation du réchauffement arctique à cause de l’effondrement de l’albédo produira tout au long de l’année un océan Arctique libre de glaces d’ici à une à deux décennies complétant le passage vers un climat bien plus chaud". dit il.

Ensuite Beckwith, comme Shakhova, avertit d’une émission de 50 gigatonne de méthane soudaine et craint que ce ne soit seulement une question de temps avant que cela n’arrive.

J’ai demandé à Leifer si il croit que nous avons déjà déclenché une augmentation rapide des température globale pouvant mener au type de changement brutal de climat dont Beckwith parle.

Récemment, il a été annoncé que 2014 est l’année la plus chaude jamais mesurée" répond il. "Une grosse partie de la chaleur absorbé par le système climatique durant la dernière décennie a été absorbée par les océans et quand elle reviendra dans l’atmosphère nous verrons une augmentation très rapide des températures moyennes".

Une autre "Grande Extinction" ?

L’extinction de masse du Permien qui date de 250 millions d’années est aussi relié au méthane, en fait ce gaz est semble il ce qui a causé l’extinction d’approximativement 95% des espèces de la planète. (NDT : en image cela donne ça).

Aussi connue comme la "Grande Extinction" elle fut déclenché par une arrivé massive de lave dans une zone de Sibérie qui mena à une augmentation des températures globales de 6° Celsius. Ce qui déclencha la fonte du méthane gelé au fond des mers le relâchant dans l’atmosphère il augmenta encore plus les températures. Cela se produisit sur une période de 80 000 ans. (NDT : on a aussi connaissance d’un événement de rejet massif de méthane il y 55 millions d’années ayant entrainé une augmentation de la température de 5° Celsius, une récente étude montre qu’elle se sera produite en seulement 13 ans !)

(NDT 2 : on peut aussi mentionner la chute du taux d’oxygène de 30% à 10%, à comparer avec les 21% actuels).

Nous sommes déjà dans ce que les scientifiques considèrent comme la sixième extinction massive dans l’histoire planétaire, avec entre 150 et 200 espèces s’éteignant quotidiennement, un taux 1000 fois plus élevé que le taux naturel d’extinction. Cet événement est déjà comparable, voir même excède, l’intensité et la vitesse de l’extinction de masse du Permien. La différence c’est que la notre est causé par l’homme. (Et elle ne prendra probablement pas 80 000 ans, elle depuis quelques siècles et elle gagne de la vitesse de manière non linéaire).

Il est possible que par dessus les vastes quantités de dioxyde de carbone issu des énergie fossiles qui continuent d’entrer dans l’atmosphère en quantité record chaque année, une augmentation des rejets de méthane peut être le signal du commencement d’une sorte de processus menant à Une Grande Extinction.

Certains scientifique craignent que la situation soit déjà si sérieuse et que la rétroaction soit telle que nous soyons déjà en train de causer notre propre extinction. Pire encore certains sont convaincu que cela peut arriver bien plus rapidement qu’on ne le pense généralement, au cours des prochaines décennies, ou comme le pense Beckwith encore plus tôt que cela.

De retour dans l’Olympic National Park, quand je revenais de ma randonnée, j’ai rencontré une petite harde de wapiti. Je les ais regardé et ils m’ont regardés avant de retraité lentement dans la forêt. En continuant mon chemin je me suis demandé comment il s’adaptaient a ce qu’il arrive à la planète. Leur habitat change dramatiquement, comme leurs sources d’eau et de nourriture. Approchant de mon point de départ, je m’émerveillais devant des arbres couverts de mousse et me demandais comment le magnifique paysage naturel de l’Olympic National Park réagira si le climat est brutalement modifié. Les Montagnes Olympiques abritent la troisième plus grande concentration de glacier des 48 états et les perdent rapidement. Et avec au moins quatre espèce déjà en danger vivant dans le parc l’impact est déjà visible et il est assuré d’empirer.

J’en vient a me demander comment l’humanité va répondre, mais je me dis que le fait que la boucle de rétroaction du méthane arctique est déjà bien en route, seulement une réponse internationale d’urgence pour cesser immédiatement toutes les émissions de dioxyde de carbone peut seulement légèrement atténuer la crise, et encore la plupart des action des gouvernement mondiaux sont risibles.

Naturellement pour terminer je dois me demander : Qu’est-ce que je fais ?

Comment vas tu ?

NDT : Parmi les effets du réchauffement climatique l’auteur de ne mentionne pas qu’avec une telle hausse des températures cela entraine l’augmentation du niveau de la mer avec fonte totale des glaces (voir la carte).

Peut on encore faire quelque chose ? On peut au moins essayer c’est toujours mieux que de ne rien faire. Quand tout semblait perdu au début des années 1990 les cubains ne se sont pas rendu et ils ont survécu. Les kurdes de Kobané étaient encerclés, pire qu’à Stalingrad car pas d’immense Union Soviétique pour les ravitailler à l’arrière, jute un gouvernement turc hostile et pourtant ils ont gagné. Il faut bien sur sortir des énergies carbonées le plus vite possible pour ne pas encore aggravé la crise. Il faut aussi qu’on impose l’intérêt général au lieu de l’intérêt d’un petit nombre de riches qui pillent tout en laissant le reste dans la misère et la guerre.

»» http://www.truth-out.org/news/item/28490-the-methane-monster-roars
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Henry Stewart, Londres

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