Après (en vrac) Hugo Chavez, Jean Ferrat, Stéphane Hessel, Daniel Mermet, René Balme, Le Grand Soir et ses administrateurs, etc., voici Jean-Luc Mélenchon ajouté à la liste des antisémites.
Samedi (23/3/2013), une dépêche de l’AFP déchaîne des médias qui lui reprochent son « antisémitisme » pour avoir dit que le ministre de l’Economie a « un comportement de quelqu’un qui ne pense pas français, qui pense finance internationale ».
Réplique de Moscovici : « Mes quatre grands-parents étaient étrangers. Mon père a été déporté. Et cette famille, elle a choisi la France. Je suis Français par tous mes pores ».
Lundi, les propos exacts de Mélenchon sont diffusés : « …un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale ».
On retiendra de cette affaire, outre la troncature par l’AFP, l’écholalie médiatique et l’élargissement grotesque du champ de l’antisémitisme : il n’est plus nécessaire de critiquer la politique extérieure guerrière d’Israël, la colonisation de terres arabes, les exactions de Tsahal pour être désigné comme un fils spirituel d’Hitler. Il suffit de critiquer la politique d’un ministre français sans avoir auparavant vérifié la religion de ses ascendants.
Parce que, la religion des Moscovici, avant qu’elle soit brandie comme bouclier contre les critiques du gouvernement français, vous la connaissiez, vous ?
Théophraste R.
Le premier secrétaire du PS : « Cette attaque sur l’identité française de Pierre Moscovici donne le haut le coeur ». Notez SVP que j’évoque Harlem Désir mais que je n’ai rien contre les Vosgiens et les Martiniquais.