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Palestine : la conscience humaine demande des actes

Révulsé, le monde assiste au massacre quotidien de populations civiles par un État qui sombre dans la folie meurtrière, joignant au crime de masse l’abjection qui consiste à stigmatiser ses victimes.

Dans un monde où le ressassement médiatique tient lieu de preuve irréfutable, certains mots sont des mots-valises, dont l’usage codifié à l’avance est propice à toutes les manipulations. De perpétuels glissements de sens autorisant le passage insidieux d’un terme à l’autre, rien ne s’oppose à l’inversion maligne par laquelle le bourreau se fait victime, la victime se fait bourreau, et l’antisionisme devient un antisémitisme.

L’antisionisme a beau se définir comme l’opposition à une entreprise coloniale, l’admettre comme tel serait encore faire un compromis avec l’inacceptable. Empreint d’une causalité diabolique, l’antisionisme est moralement disqualifié, mis hors jeu en vertu de l’anathème qui le frappe. On a beau rappeler que la Palestine n’est pas la propriété d’une ethnie ou d’une confession, que la résistance palestinienne n’a aucune connotation raciale, que le refus du sionisme est fondé sur le droit des peuples à l’autodétermination, ces arguments rationnels sont balayés par la doxa.

Depuis soixante-quinze ans, tout se passe comme si l’invisible remords de l’holocauste garantissait à l’entreprise sioniste une impunité absolue. Avec la création de l’État hébreu, l’Europe se délivrait miraculeusement de ses démons séculaires. Elle s’octroyait un exutoire au sentiment de culpabilité qui la rongeait pour ses turpitudes antisémites. Portant sur ses épaules la responsabilité du massacre des juifs, elle cherchait le moyen de se débarrasser à tout prix de ce fardeau.

L’aboutissement du projet sioniste lui offrit cette chance. En applaudissant à la création de l’État juif, l’Europe se lavait de ses fautes. Simultanément, elle offrait au sionisme l’opportunité d’achever la conquête de la Palestine. Ce rachat par procuration de la conscience européenne, Israël s’y prêta doublement. Il reporta d’abord sa violence vengeresse sur un peuple innocent de ses souffrances, puis il offrit à l’Occident les avantages d’une alliance dont il fut payé en retour.

L’un et l’autre liaient ainsi leur destin par un pacte néo-colonial. Le triomphe de l’État hébreu soulageait la conscience européenne, tout en lui procurant le spectacle narcissique d’une victoire sur les barbares. Unis pour le meilleur et pour le pire, ils s’accordaient mutuellement l’absolution sur le dos du monde arabe en lui transférant le poids des persécutions antisémites. En vertu d’une convention tacite, Israël pardonnait à l’Europe sa passivité face au génocide, et l’Europe lui laissait les mains libres en Palestine.

Son statut exorbitant du droit commun, Israël le doit à ce transfert de dette par lequel l’Occident s’est défaussé de ses responsabilités sur un tiers. Parce qu’il fut l’antidote au mal absolu, qu’il plongeait ses racines dans l’enfer des crimes nazis, Israël ne pouvait être que l’incarnation du bien. Mieux encore qu’une sacralité biblique aux références douteuses, c’est cette sacralité historique qui justifie l’immunité d’Israël dans la conscience européenne.

En y adhérant, les puissances occidentales l’inscrivaient dans l’ordre international. Avalisée par les puissances dominantes, la profession de foi sioniste devenait loi d’airain planétaire. L’invocation du sacré diabolisant son contraire, cette sacralité d’Israël vise à ôter toute légitimité aux oppositions qu’il suscite. Toujours suspecte, la réprobation d’Israël frôle la profanation. Contester l’entreprise sioniste est le blasphème par excellence, car c’est porter atteinte à ce qui est inviolable pour la conscience européenne.

C’est pourquoi le déni de légitimité morale opposé à l’antisionisme repose sur un postulat simplissime dont l’efficacité ne faiblit pas avec l’usage : l’antisionisme est un antisémitisme. Combattre Israël, ce serait, par essence, haïr les juifs, être animé du désir de rejouer la Shoah, rêver les yeux ouverts de réitérer l’holocauste.

Cette assimilation frauduleuse de l’antisémitisme et de l’antisionisme est une arme d’intimidation massive. Limitant drastiquement la liberté d’expression, elle tétanise toute pensée non conforme en l’inhibant à la source. Elle génère une autocensure qui, sur fond de culpabilité inconsciente, impose par intimidation, ou suggère par prudence, un mutisme de bon aloi sur les exactions israéliennes. Simultanément, cette assimilation mensongère vise à disqualifier moralement l’opposition politique à l’occupation sioniste.

La chaîne des assimilations abusives, en dernière instance, conduit à l’argument éculé qui constitue l’ultime ressort de la doxa : la "reductio ad hitlerum", la souillure morale par nazification symbolique, dernier degré d’une calomnie dont il reste toujours quelque chose. Terroriste parce qu’antisioniste, antisioniste parce qu’antisémite, la résistance à la terreur coloniale cumulerait ainsi les infamies.

Seule force qui ne cède pas devant les exigences de l’occupant, la résistance, pour prix de son courage, subit alors le tir croisé des accusations occidentales et des brutalités sionistes. Et comme si la supériorité militaire de l’occupant ne suffisait pas, il faut encore qu’il se targue d’une supériorité morale dont ses crimes coloniaux, pourtant, attestent l’inanité.

Ce que montre le génocide de Gaza, c’est la brutalité de l’occupant, sa morgue coloniale, son mépris pour la vie des autres, son aplomb dans le meurtre, sa lâcheté lorsqu’il assassine des civils. Mais c’est aussi cette mauvaise foi abyssale, cette hypocrisie de l’agresseur qui joue à l’agressé, ce mensonge qui sort de sa bouche lorsqu’il prétend se défendre, lorsqu’il condamne le terrorisme, lorsqu’il ose invoquer la légitime défense, lorsqu’il parle d’antisémitisme.

Les combattants palestiniens sont des résistants qui se battent pour la terre de leurs ancêtres, pour vivre en paix, un jour, dans cette Palestine dont l’envahisseur veut les spolier, pour cette Palestine dont l’État-colon se croit dépositaire, alors qu’il en est l’occupant illégitime. La légitime défense d’Israël ? Soyons sérieux : la seule légitime défense qui vaille, c’est celle du peuple palestinien, pas celle de la soldatesque coloniale ; celle de l’occupé qui résiste, pas celle de l’occupant qui opprime.

On nous raconte que l’affrontement actuel est dû à l’intransigeance des extrémistes des deux camps. Mais ce renvoi dos-à-dos de l’occupant et de l’occupé est une supercherie. Depuis quand la résistance est-elle extrémiste ? C’est l’occupation qui est extrémiste, avec sa violence de tous les instants, cette insupportable chape de plomb qui pèse sur un peuple meurtri, et dont les sursauts de révolte, heureusement, montrent qu’il n’est pas vaincu.

Cette guerre est le fruit de l’occupation et de la colonisation, et les Palestiniens ne sont pas responsables de l’injustice qu’on leur fait subir. Elle n’a pas commencé le 7 octobre 2023 : elle est née avec le projet sioniste et la dépossession du peuple palestinien. Et cette guerre n’est pas une guerre ordinaire, c’est la lutte entre une puissance occupante et une résistance armée, et il ne suffit pas d’appeler à la cessation des combats pour y mettre fin.

Ce qui est à la fois odieux et ridicule, dans les déclamations de la diplomatie occidentale et arabe, c’est cet appel au désarmement des Palestiniens qui revient désormais comme une ritournelle. Incapables d’intervenir contre la politique génocidaire du boucher de Tel Aviv, ces lâches leur demandent de baisser les bras, de se résigner, d’accepter le joug, en feignant d’ignorer les raisons pour lesquelles les Palestiniens ne le feront pas, ni aujourd’hui ni demain.

Est-il si difficile de comprendre que la guerre entre la puissance occupante et la résistance armée durera aussi longtemps que durera l’occupation ? Ce n’est pas la partie palestinienne qui a enterré les “accords de paix”, mais les gouvernements israéliens successifs.

On se souvient des envolées lyriques sur le “ miracle de la paix ” accompli en 1995 devant la Maison-Blanche par des leaders charismatiques couronnés du Prix Nobel. En dépit de cette réconciliation-spectacle, l’affrontement n’a jamais cessé. Et pour cause : issus des négociations secrètes menées à Oslo, les accords paraphés en 1993-1995 n’ont jamais eu pour ambition d’instaurer un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël.

Présentés comme un “ compromis historique ” fondé sur des concessions mutuelles, ces accords étaient une supercherie. Yasser Arafat reconnaissait la légitimité de l’État d’Israël. Il approuvait les résolutions 242 et 338 de l’ONU, alors qu’elles ne mentionnent même pas les droits des Palestiniens. Il renonçait solennellement à la lutte armée. Mais Itzhak Rabin, lui, ne reconnaissait que la légitimité de l’OLP comme représentant du peuple palestinien, rien de plus.

Devant la Knesseth, en octobre 1995, le Premier ministre israélien précisa sa pensée : “ Nous voulons une solution permanente avec un État d’Israël qui inclura la plus grande partie de la terre d’Israël de l’époque du mandat britannique et, à ses côtés, une entité palestinienne qui sera un foyer pour les résidents palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. Nous voulons que cette entité soit moins qu’un État ”. Un État palestinien ? Trois mois avant son assassinat, Rabin indiquait clairement qu’il n’en voulait pas.

Les accords prévoyaient l’installation d’une “ autorité intérimaire d’autonomie ”, et non l’exercice de l’autodétermination nationale palestinienne. Cette autorité intérimaire n’avait aucun des attributs de la souveraineté. Elle dépendait de financements internationaux, accordés au gré de sa coopération avec Israël. Elle n’avait ni force armée, ni diplomatie indépendante, ni assise territoriale, le morcellement de la Cisjordanie interdisant le contrôle d’un territoire homogène.

D’une perversité inouïe, le processus inversait la charge de la preuve au détriment des Palestiniens. Dans l’attente du règlement final, la direction de l’OLP fut sommée de fournir des gages de sa bonne foi. Désormais responsable de l’ordre public en Cisjordanie et à Gaza, elle avait le devoir de réprimer la moindre résistance à l’occupation.

L’autorité intérimaire était donc une sorte de police indigène à qui l’occupant déléguait la tâche de maintenir l’ordre. L’instauration d’une véritable souveraineté palestinienne, en revanche, n’était nullement prévue par les accords. Le texte adopté prévoyait seulement un “ arrangement permanent ” qui serait fondé, au terme d’une période intérimaire de cinq ans, sur les résolutions 242 et 338 de l’ONU.

La perspective à long terme demeurait d’autant plus floue que, durant toutes les négociations, la position israélienne se résumait au quadruple “ non ” : refus de reconnaître la responsabilité sioniste dans le drame des réfugiés de 1948 et 1967 ; refus d’une restitution intégrale de Jérusalem-Est annexée ; refus du démantèlement des principales colonies juives implantées en Cisjordanie ; refus d’un tracé des frontières entre Israël et la Palestine épousant la “ligne verte” de 1967.

Fondées sur les résolutions onusiennes, ces exigences constituaient pour les Palestiniens la contrepartie légitime de leur renonciation à 78% de la Palestine mandataire. Mais pour Israël, ces 78% lui appartenaient de droit. Quant aux 22% restants, il les répartissait en deux morceaux. Non négociable, le premier était voué à demeurer sous souveraineté israélienne (Jérusalem-Est et les principales colonies). Le second (Gaza et la moitié de la Cisjordanie) serait confié à une autorité chargée d’administrer les zones à forte densité autochtone.

Aussitôt vantée par la propagande occidentale, la “ générosité israélienne ” lors des négociations de Camp David II en septembre 2000 consistait donc à concéder à l’OLP la minuscule bande de Gaza et la peau de léopard d’une Cisjordanie truffée de colonies, soit le dixième de la Palestine mandataire. En outre, la question de Jérusalem faisait l’objet d’une proposition infamante où Israël conservait une souveraineté usurpée sur la future capitale palestinienne.

La souveraineté du peuple palestinien sur sa terre historique n’était plus une exigence non négociable, mais un horizon incertain, livré au succès hypothétique d’un processus bancal. Faute d’une négociation immédiate en vue d’un règlement au fond, les accords d’Oslo (1993) et les négociations de Camp David II (2000) ont ainsi renvoyé l’instauration de la souveraineté palestinienne aux calendes grecques.

Pour Israël, le bénéfice de ces accords inégaux était colossal. Conformément au “ plan Allon ” présenté au lendemain de la victoire de 1967, l’occupant se retira des zones à forte densité de population arabe, puis il les enserra dans un vaste réseau de colonies reliées par des voies de contournement. Effaçant peu à peu les “ frontières de 1967 ”, la colonisation s’intensifia, gangrenant sans répit les territoires palestiniens : la politique du fait accompli allait prospérer comme jamais à l’abri du “ processus de paix”.

Bénéficiant d’un rapport de forces favorable, Israël, de 1993 à 2000, négocia d’une main et colonisa de l’autre. Il prétexta la moindre résistance pour renier ses engagements et accroître son emprise sur la totalité de la Palestine. Au nom de sa sacro-sainte sécurité, il frappa sans ménagement. En sapant l’assise territoriale du futur État palestinien, la colonisation anéantit l’enjeu même d’une négociation devenue un simple alibi. Bientôt, le nom d’Oslo n’évoqua plus qu’un grossier marché de dupes, et la direction de l’OLP parut avoir vendu la paix pour un plat de lentilles.

En attaquant Israël avec une audace inouïe, le 7 octobre 2023, le mouvement national palestinien a franchi un cap historique. Devant l’absence de solution politique et la violence de la répression israélienne, les combattants palestiniens ont mené une offensive en territoire ennemi. La guerre impitoyable que leur livre désormais l’occupant a ouvert une nouvelle séquence de la lutte de libération nationale, marquée par le déchaînement d’une politique génocidaire et la perspective d’une expulsion massive, mais aussi par l’incroyable résistance et la détermination farouche du mouvement national palestinien.

Ces atrocités témoignent d’une fuite en avant de la puissance occupante, incapable de vaincre militairement une résistance qui ne plie pas le genou, malgré les sacrifices de ses militants et les horreurs infligées aux femmes et aux enfants martyrs de Palestine. Révulsé, le monde assiste depuis deux ans au massacre quotidien de populations civiles par un État qui sombre dans la folie meurtrière, joignant au crime de masse l’abjection qui consiste à stigmatiser ceux qu’il assassine en masse.

Scandée par l’invocation grotesque de prophéties apocalyptiques, cette violence bénéficie d’une impunité de fait qui, au-delà des condamnations quasi unanimes, interroge en profondeur la conscience humaine. Car il y a des situations face auxquelles les imprécations morales ne suffisent plus : il faut prendre concrètement ses responsabilités et agir résolument par tous les canaux dont on dispose, et non pas se contenter d’une réprobation sans conséquence ou d’une indignation sans effet.

Aussi le rappel lancinant de “ la solution à deux États ”, ce mantra des représentations diplomatiques, semble-t-il doublement dérisoire : par son impuissance immédiate à arrêter le massacre, et par son impossibilité à entrer dans les faits depuis trente ans en raison d’une obstruction qui tient à la nature même du projet sioniste. L’intention est peut-être louable, mais dans l’histoire on n’a jamais mis fin au colonialisme avec des intentions. Invoquer cette solution comme si elle était viable, c’est nourrir une illusion qui fut déjà entretenue jadis, et qui a laissé un goût amer en se dissipant bien vite.

Bruno GUIGUE

COMMENTAIRES  

05/08/2025 22:00 par Vincent

Un texte impeccable et utile, à partager sans réserves ; merci.
Je reviens sur ce point :
"[...] cette violence bénéficie d’une impunité de fait qui, au-delà des condamnations quasi unanimes, interroge en profondeur la conscience humaine. Car il y a des situations face auxquelles les imprécations morales ne suffisent plus : il faut prendre concrètement ses responsabilités et agir résolument par tous les canaux dont on dispose, et non pas se contenter d’une réprobation sans conséquence ou d’une indignation sans effet."
Certes.
Il conviendrait alors de décrire aussi la réalité de l’entrisme sioniste au sein des institutions - et des gouvernements - de "l’occident collectif", car c’est l’explication de la lâcheté infinie de nos diplomaties inertes, aidées notamment par l’inversion médiatique.
Aussi, le lien entre sionisme et haute finance ; c’est à dire que quiconque aurait le courage de mettre Israël sous sanctions, sous boycott, ou sous menace (militaire, j’entends), se verrait alors immédiatement infliger des coups-bas sur son économie, sur la notation et le roulement de sa dette, etc.
Bref : L’impunité du sionisme est une barbarie immonde à plus d’un titre et, symboliquement parlant en quelque sorte, la Palestine est loin d’être le seul pays tenu sous un joug colonial et fasciste.
Je vois plutôt le drame palestinien comme l’illustration concrète de ce que Résistance signifie d’engagement des corps, et l’illustration aussi de la possibilité d’une horreur sans limites, dont il serait bien erroné de croire que nous en resterons encore longtemps préservés.

05/08/2025 23:01 par Smaïl HadjAli

À l’heure, où certaines puissances occidentales, dont la France, et les États arabes féodaux collabos d’Israël,veulent nous vendre l’illusoire reconnaissance d’un État palestinien, dans la perspective d’affaiblir et cliver les mobilisations mondiales contre la politique colonialiste et génocidaire de l’entité sioniste, ce texte puissant et ses rappels historiques essentiels résonnent comme un appel à amplifier avec force et détermination la solidarité et la résistance avec la lutte du peuple palestinien, notre humanité.
N’en déplaise aux MAM d’hier et d’aujourd’hui.

05/08/2025 23:14 par RBOBA

Rien à ajouter à cette analyse remarquable, lucide, rationnelle et digne ! Oui, c’est aussi l’expression que j’emploie quand des crétins et crétines et y compris parmi ceux qui prétendent défendre les Palestiniens, évoquent sans arrêt un Etat palestinien et quand par malheur, ils osent ajouter : "au côté de l’Etat d’Israèl" , ce qu’a fait de Villepin lui-même, alors, j’ai envie d’actionner ma "boîte à gifles". Ces mantras semblent hypnotiser ceux qui les prononcent. Il n’y a aucune continuité territoriale pour permettre un Etat Palestinien. la solution selon moi est Une Palestine qui retrouverait toute sa place - l’Etat d’israèl n’a-t-il pas été "construit" sur la Palestine (je vous invite à lire ou relire le livre d’llan Halévy intitulé " Sous israèl, la Palestine". Dans cette Palestine, il pourrait y avoir de la place pour les Israèliens désireux de continuer à vivre sur cette terre où ils deviendront..... Palestiniens ! Les autres feront leur alya dans le sens inverse : ils reviendront dans leurs pays d’origine ! C’est ainsi que se déroulent généralement toutes les décolonisations. Pour ce qui est d’Arafat, je me souviens de sa fameuse phrase après la signature des ses fameux accords d’Oslo : "Now, what we need is a kissing point". Et je revois le regard amusé, ironique des négociateurs israèliens signifiant quelque chose comme "on vient de le rouler et il est content" (pour rester poli). Heureusement, reste le Peuple Palestinien, vaillant, brave, courageux, digne, enfants y compris, qu’il ne faut pas laisser tomber. Bravo M. GUIGUE !

06/08/2025 08:42 par Maxime Vivas

On est assez fiers, au GS, d’avoir des auteurs de cet acabit.
Bruno, mon bureau se trouve au rez-de-chaussée de ma maison dans le Lauragais.
Tu ferais bien de réfléchir à ça.
"Balcons, pièges à cons ! ".
Maxime

06/08/2025 13:27 par Clément

L’article est limpide, documenté, hautement instructif, et à la fois humain et pugnace. C’est un nouveau "Tribunal de Nuremberg" qu’il faudrait pour juger tous les auteurs de ces abus, violences et crimes monstrueux commis à l’encontre des Palestiniens. La CPI et le droit en général sont désormais affaiblis et marginalisés par la ’’loi’’ du plus fort et du profit, mais cela pourrait changer un jour.

Dans l’esprit de s’instruire sur l’Histoire d’Israël et de la Palestine, je rappelle (cela déjà dû être mentionné) le numéro spécial de la revue ’’L’Histoire’’ (pas Historia !!), sur "Les Palestiniens". Fort intéressant à mon avis.

Dans le commentaire de Vincent, je lis : "l’entrisme sioniste au sein des institutions - et des gouvernements" et "le lien entre sionisme et haute finance’’. Hum.... Cela me semble des affirmations vagues, sans faits convaincants pour les appuyer. De plus, cela donne du grain à moudre à ceux qui prétendent que l’antisionisme est un antisémitisme : le ’’complot juif’’ ou celui ’’des sionistes’’ qui seraient partout... - est un sujet plus que douteux. Bien plus clairs sont les liens que le sionisme entretient avec l’impérialisme, avec les intérêts géostratégiques des grandes puissances occidentales (notamment), et avec les manipulations politiciennes et démagogiques de l’opinion publique en jouant du sentiment diffus de culpabilité et d’un reliquat religieux judéo-chrétien bien utile comme instrument de propagande.

06/08/2025 18:53 par Vincent

" [...] des affirmations vagues, sans faits convaincants pour les appuyer. De plus, cela donne du grain à moudre à ceux qui prétendent que l’antisionisme est un antisémitisme : le ’’complot juif’’ ou celui ’’des sionistes’’ qui seraient partout... - est un sujet plus que douteux."
Je vois.
Comme il est dit dans l’article :
"Cette assimilation frauduleuse de l’antisémitisme et de l’antisionisme est une arme d’intimidation massive. Limitant drastiquement la liberté d’expression, elle tétanise toute pensée non conforme en l’inhibant à la source. Elle génère une autocensure qui, sur fond de culpabilité inconsciente, impose par intimidation, ou suggère par prudence, un mutisme de bon aloi [...] "
Le "complot" a décidément bon dos.
Pour illustrer mon propos douteux, je vous recommande d’aller par exemple vous renseigner sur l’ascendance de Larry Flink le patron de la toute-puissante Blackrock qui conseille directement l’Élysée, ou de regarder aussi qui est Margarita Louis-Dreyfus, discrète épouse de Philipp Hildebrand, le vice-président de la même Blackrock.
On pourra aussi me dire qu’Edmond de Rothschild n’était pas un sioniste, même s’il était très impliqué, très tôt, dans la colonisation de la Palestine.
La déclaration Balfour quant à elle, adressée à Lionel Walter Rothschild, n’illustre en rien non plus mon propos douteux.
Robert Schuman n’était bien sûr pas un militant sioniste, ni le Ministres des Affaires étrangères français qui a reconnu Israël dès 1949 avant de devenir un père fondateur de l’Europe vassale et soumise qui offre aujourd’hui son "soutien inconditionnel" à l’entreprise génocidaire.
Emmanuel macron lui-même, soutenu par le "printemps républicain" et l’essentiel de ce que la "gauche" fauxialiste compte de sionistes avérés, n’était pas associé-gérant chez Rothschild, d’ailleurs. Il n’a pas non plus carrément célébré Hanouka dans la salle des fêtes de l’Elysée avant de nous reprocher à nous-autres islamo-gauchistes d’"importer le conflit".
Etc.
Tout cela sans même mentionner les nombreux "conseillers" qui œuvrent dans les cabinets des ministères.
Fabius, Kouchner, Glucksmann : aucun lien ...
On n’évoquera que très vite les liens entre "la secte" qui tient la "ligne éditoriale" du Quai d’Orsay, et les sionistes néocons. étasuniens de la trempe d’un Blinken, pour ne citer que lui sans parler d’un Kissinger, d’un Kristol, d’un Kagan, d’un Wolfowitz ...
Outre-Atlantique, l’AIPAC n’a d’ailleurs qu’un rôle minime dans la corruption massive qui a cours au Congrès et au Sénat, et la politique de Trump vis-à-vis d’Israël est complètement étrangère à toute forme d’influence, de redevabilité ou de pression, bien entendu.
Au Royaume Uni aussi les sionistes n’ont qu’un lien très diffus avec le pouvoir et la City. Demandez donc à Corbin.
Bref :
Quand je parle d’entrisme dans les institutions de l’occident collectif, ce sont "des affirmations vagues, sans faits convaincants pour les appuyer" et "un sujet douteux", donc.
Interrogez-vous plutôt, s’il vous plaît, sur la puissance du conditionnement conformiste qui vous interdit même de considérer qu’il y ait là un vrai sujet et une réelle problématique, plutôt que de pratiquer le sacro-saint "reductio ad complotum" si utile à vouloir discréditer automatiquement mon propos.

06/08/2025 18:53 par Palamède Singouin

@Clément

Ceci :

le ’’complot juif’’ ou celui ’’des sionistes’’ qui seraient partout... - est un sujet plus que douteux.

Ne serait-il pas un peu contradictoire de cela :

Bien plus clairs sont les liens que le sionisme entretient avec l’impérialisme, avec les intérêts géostratégiques des grandes puissances occidentales (notamment), et avec les manipulations politiciennes et démagogiques de l’opinion publique

 ???????

06/08/2025 19:57 par lou lou la rien du tout

Pour info : Karl Marx était juif et il s’est beaucoup intéressé à l’économie. En plus il complotait (contre le capitalisme).
De quoi alimenter les brillantes analyses des haineux méprisants qui déferlent en ce moment sur le GS ?

Après les vieux, les juifs. Prochains boucs-émissaires (pour se défouler un peu et se persuader qu’on est mieux que les autres) ?

06/08/2025 20:07 par RBOBA

Bravo Vincent et bravo Palamède Singouin. Effectivement qu’est-ce que l’Impérialisme, qui a des intérêts géo-stratégiques dans la région et dans le Monde (insoumis, celui du Sud, des Brics etc...) si ce n’est ces "forces" que vous craignez de nommer mon Cher Clément. Elles ne s’en cachent même pas, y compris chez nous, en France et y compris à l’Elysée avec la fête d’Hanouka, dans un pays présenté institutionnellement comme laïc ? A quand donc l"Aîd fêté à l’Elysée ? Mme Braun-Pivet "patronne" de l’Assemblée Nationale Française arborant toute honte bue, voire, pire, avec fierté, arrogance, un pin aux couleurs du drapeau israélien et j’en passe...........

06/08/2025 21:22 par Pos

Ne serait-il pas un peu contradictoire de cela

Pas vraiment.

Le sionisme n’implique pas tous les juifs et que des juifs.
Le complot juif, si.

06/08/2025 22:57 par Pos

Rboba, vous mélangez qd même deux choses distinctes : la complaisance avec une religion (au détriment d’une autre) et la complaisance avec Israël.

06/08/2025 23:08 par Jean Grimal

Karl Marx n’était pas juif, il était athée. Et issu d’une famille convertie au protestantisme. Comme quoi il faut remuer sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

07/08/2025 03:56 par lou lou la rien du tout

à l’appui de pos,
Tous les juifs ne sont pas banquiers, tous les banquiers ne sont pas juifs.
Tous les juifs ne son pas impérialistes, tous les impérialistes ne sont pas juifs.
Tous les juifs ne soutiennent pas le génocide des palestiniens, ni même tous les israeliens.
Ceux qui soutiennent ou nient le génocide en cours ne sont pas tous juifs, loin de là !
Trump, Macron et autres chefs d’état occidentaux, les gouvernements arabes corrompus sont-ils juifs, se réclament-ils du sionisme ? Est-ce de l’intérêt des juifs qu’ils se soucient ? ou seulement et avant tout du leur ?

07/08/2025 07:26 par Assimbonanga

Le complot juif ? On en est là. Bon courage, les administrateurs.

07/08/2025 09:30 par Viktor Dedaj

Que ne faut-il pas lire ...
Vous en êtes encore là ?
Après 17 ans (eh oui) à gérer LGS, on en arrive à se demander si cela en valait la peine.

07/08/2025 09:53 par lou lou la rien du tout

A Jean Grimal,
Karl Marx était athée, comme beaucoup de juifs de sa génération. Comme beaucoup de juifs sionistes israeliens d’aujourd’hui, malgré les références bibliques parfaitement ridicules de Satanyahou et ses sbires, comme beaucoup de ceux qui sont morts dans les camps de concentration nazi, comme ceux qui tremblent actuellement en France, malgré leur engagement contre le génocide, de peur d’être amalgamés aux génocidaires.

07/08/2025 10:34 par Pos

Vous en êtes encore là ?

Bof, rien de nouveau sous le soleil (Soral is back !), tout site d’information alternative mentionnant Israël finira fatalement par dériver vers des thèmes crypto-antisémites voire carrément antisémites. C’est presqu’une loi universelle...

07/08/2025 10:48 par robess73

j imprime le texte de haute tenue de Bruno et vais le distribuer pour lecture autour de moi .merci .

07/08/2025 12:04 par Palamède Singouin

@Pos
Si vous suivez bien le fil des commentaires vous verrez qu’il n’y est question au départ que "d’entrisme sioniste" et non de "complot juif". C’est Clément lui-même qui fait l’amalgame entre les 2... pour dénoncer un "propos douteux". Vous franchissez un pas de plus en réduisant le tout à de l’antisémitisme.

07/08/2025 13:38 par Clement

Je ne m’attendais pas à une volée de bois vert avec ma tentative de critique constructive. Les amis, c’est un contresens complet que de m’imputer des arrière-pensées assimilant antisionisme et antisémitisme. Il s’agissait juste de remarquer une maladresse : un manque (à mes yeux regrettable) de faits concrets et vérifiables dans l’article (c’est ce que je constate dans le premier commentaire), maladresse qui peut se retourner à mon avis contre le discours qui la contient.
Je fais partie (étant par ailleurs juif, mais cela n’entre pas en ligne de compte dans le raisonnement) de ceux qui considèrent que la création d’un état ’’des juifs" est non seulement une aberration aussi indéfendable que l’aurait été celle de créer un état des noirs (eux aussi persécutés depuis des siècles et encore aujourd’hui), ou ’’des femmes’’... mais aussi, évidemment, une injustice absolue, celle de voler les terres des Palestiniens qui n’étaient pour rien dans le massacre nazi. La perpétuation des tueries, privations, enfermements, détentions arbitraires, humiliations, tortures, vols de terres, destruction de maisons (la liste est interminable) qui s’en est suivi - sans même parler de ce génocide méthodique et atroce à visage découvert) a été la conséquence inévitable de cette agression de tout un peuple. Pas de justice, pas de paix.
Enfin, et ce n’est pas le moindre drame, c’est sur la base d’un racisme que la (pseudo) ’’communauté’’ internationale (composée de certains oligarques de grandes puissances) défendent la création d’Israël et son néocolonialisme guerrier et sanguinaire, en tant qu’ "Etat-nation du peuple juif", fondé sur l’appartenance ethnique (supposée ou réelle) et religieuse. Quoi de plus raciste ?

Cela permettra j’espère de dissiper le malentendu. Les arguments factuels (noms et faits) invoqués sont bienvenus, même si tous ne sont pas très solides : être juif, par exemple, ne signifie aucunement être automatiquement sioniste. J’en suis la preuve vivante, avec des millions d’autres, j’espère.
Je maintiens donc, n’ayant pas changé d’avis, qu’associer "sioniste" et précisément ’’haute finance’’ (en isolant ce domaine du reste de l’économie, des intérêts gaziers, pétroliers, militaro-industriels etc., etc, et des despotismes occidentaux qui sont bien plus que cela) est à mes yeux un peu maladroit, car on a vite fait, en face, de prétendre y voir du ’’complotisme’’. Pourquoi donner des armes à nos adversaires idéologiques ? "Voyez, pour eux, sionisme= haute finance, donc juif=argent, hou, les antisémites !’’... et ce genre de diatribe qui malheureusement porte sur beaucoup d’esprits. Donc à mon avis mieux vaut formuler autrement, mais à chacun son idée bien sûr.

Par ailleurs les ’’forces’’ que je ne ’’crains’’ aucunement ’’de nommer’’ sont celles du capitalisme, de l’impérialisme états-unien, de l’oligarchie de milliardaires néo-libéraux ou libertariens pour qui le droit de s’enrichir jusqu’à ’obscénité prime sur tout, du complexe militaro-industriel, des milliardaires du pétrole, de la tech, de l’agro-alimentaire, des médias, de la chimie, etc, etc. Je pense que ce sont autant sinon plus les intérêts stratégiques et économiques des puissants de l’époque que le sionisme proprement dit, ou la ’’haute finance’’, qui a exilé 800.000 Palestiniens pour créer l’état illégitime d’Israël. Je pense avoir le droit de penser ainsi, même si je ne suis pas historien.

Ouf, c’est fatigant, mais je préfère m’expliquer que laisser perdurer un malentendu.

07/08/2025 15:32 par Smaïl HadjAli

Quel dommage, j’allais dire qu’elle tristesse que le remarquable texte de B.Guigue donne lieu à cette foire d’empoigne, ce climat de suspicion et ce nombrilisme. C’est indigne du texte, mais plus encore de ce que vivent au quotidien les Palestiniens. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est le débat. Ah, j’allais oublier, LGS ne mérite t-il pas mieux..

07/08/2025 17:32 par lou lou la rien du tout

"qu’elle tristesse que le remarquable texte de B.Guigue donne lieu à cette foire d’empoigne, ce climat de suspicion et ce nombrilisme"

Il est assez désespérant en effet qu’un texte aussi parfaitement juste que celui que nous livre Bruno Guigue puisse donner lieu à des allusions sournoisement racistes, sur un site comme celui du GS.

07/08/2025 17:38 par Clément

Je n’ai pas vu de foire d’empoigne ni tellement de nombrilisme.
Pour ma part j’ai souligné l’intérêt remarquable du texte de Bruno Guigue (’’documenté, hautement instructif, et à la fois humain et pugnace}’’...), tout en apportant une légère réserve critique, qui me semble pertinente et, j’espère, utile

Certains ont pu mal interpréter mon propos, pas grave, cela arrive ; je me suis expliqué clairement je crois.
Les quelques commentaires excessifs écrits à la hâte ou sans avoir bien lu ne sont pas si importants. De la discussion jaillit la lumière, à ce que l’on dit. Il faut juste prendre le temps de lire, et aussi de réfléchir, ce que souvent le contexte actuel, très préoccupant voire angoissant, n’incite pas toujours à faire posément.

07/08/2025 18:11 par lesderniersjoursdelhuma

Nom de Zeus quel texte ! Tout est bon dedans, comme... euh... bref ceci est un bijou, merci à son Auteur, et à qui le publie.

Pour se faire du bien imaginons un instant un gouvernement avec Bruno Guigue en MAE ça aurait de la gueule. Du sens. Au lieu de devoir subir la chiffe molle actuelle, son étron de ministre 1er à matignon, son déchet à l’elyzee, et tout ce gouvernement illégitime, usurpateur, chiendent dégoûtant

Un coup d’état faudrait, un octobre, pour foutre tout ce merdier actuel dans les chiottes de l’histoire honteuse. Au diable cette "démocratie", cette "république" tous ces mots vides de sens et qui couvrent toutes les saloperies, dont celle consistant à nous forcer à assister à l’Apocalypse que ces Gribouille ont provoquée tout en ontinuant à faire la morale toute vergogne bue.

Espérons en un autre N.

07/08/2025 21:50 par CAZA

Bon vent aux lecteurs commentateurs administrateurs modérateurs .
A l’ évidence il y a distorsion entre la ligne éditoriale LGS et moi au vu des multiples modérations concernant mes humbles contributions au débat .
On semble " d’accord sur un seul point la rupture ".
Je vais certainement lire encore , mais il y a tellement de sites web aujourd’hui ?
Et je vais donc rejoindre les commentateurs disparus .

07/08/2025 22:10 par RBOBA

Pas du tout POS, je ne mélange ni ne confond car il s’agit en fait de la même chose : Israël est qualifié par les israéliens eux-mêmes de "pays des juifs". C’est donc bien eux qui confondent et mélangent le tout. Ou alors, le peuple juif n’existe pas, c’est une religion au même titre que le christianisme et toutes ses branches (cathos de toute obédience, protestants etc) et l’islam. Et rien "n’autorisait" Micron à recevoir à l’Elysée comme s’il s’agissait de sa demeure privée, un groupe de personnes appartenant à une religion qui a donné lieu à un état rien que pour elle, afin d’entériner peuple et religion dans un même "corps".

08/08/2025 00:19 par legrandsoir

Les Israéliens (surtout les sionistes) peuvent raconter ce qu’ils veulent. On n’est pas obligés d’entrer dans leur délire.

On peut clore ce "débat" ? Ca commence à ressembler à Agoravox ici.

07/08/2025 22:23 par Smaïl HadjAli

Mon commentaire n’est pas ad hominem.
C’est un constat.

08/08/2025 08:53 par lou lou la rien du tout

Je ne comprends pas qu’on laisse une entière liberté de commentaire à des similifasho (simili pour être gentille) et qu’on censure Caza, vieux camarade de route des lecteurs les plus fidèles du GS.

08/08/2025 10:23 par Palamède Singouin

Pour poursuivre le débat sémantique - assez subsidiaire au regard du fond de l’article de Guigue - entre "complot juif" et "entrisme sioniste" on pourra lire l’article de Rimbert et Halimi dans la dernière parution du Monde Diplo intitulé "Le lobby pro-Israël en France". Quelques inconditionnels de l’État raciste l’ont déjà qualifié d’antisémite. Chacun jugera.

08/08/2025 11:47 par legrandsoir

Pour poursuivre le débat sémantique

Ben non...

assez subsidiaire au regard du fond de l’article de Guigue

...justement.

09/08/2025 10:00 par drweski

La Palestine est devenue le centre des contradictions entre Sud et Nord, Est et Ouest, impérialisme et luttes contre-hégémoniques, classes possédantes et classes travailleuses, Elle passe par tous les pays, tous les peuples, toutes les classes sociales et tous les individus. Et la position (et les actions !) que chacun prend sur cette question démarque et démarquera pour l’avenir le côté de la barricade où l’on se tient et où l’on s’est tenu. Dans ce contexte, il serait souhaitable que des pays plus indépendants envers les bourgeoisies impérialistes du bloc USA/OTAN/UE/AUKUS/Japon/israel,... Chine, Russie, Pakistan, Algérie, ASEAN, Biélorussie, etc. prennent des décisions concrètes sur le plan économique et commercial, voire militaire, car au regard de l’histoire c’est par cela qu’ils seront jugés. Et c’est aussi à cela qu’on jugera quelles classes sociales sont réellement au pouvoir dans ces pays. Les mots ne suffisent plus, les résolutions non plus, les semaines à venir décideront si le génocide de masse a eu lieu sans prises de risque de la part de ceux qui auraient pu ou s’il a pu être stoppé. Et qui a pris ses responsabilités au regard de l’humanité ?

09/08/2025 11:46 par imodium mental

Chine, Russie, Pakistan, Algérie, ASEAN, Biélorussie, etc. prennent des décisions concrètes sur le plan économique et commercial, voire militaire, car au regard de l’histoire c’est par cela qu’ils seront jugés.

Ah bon ? Lesquelles ?

https://www.cadtm.org/Why-are-the-BRICS-countries-not-condemning-the-ongoing-genocide-in-Gaza

11/08/2025 16:39 par Personne

"il faut un terme arabe plus fort encore pour nommer le malheur qui frappe la Palestine : Karitha"(Gaza ou la faillite de l’Occident, Diplo juin 2025)

13/08/2025 08:25 par CN46400

Le sionisme c’est l’état juif et ce n’est pas mieux que l’état catho, protestant, évangélique ou islamique....

19/08/2025 00:34 par Vania

Voici les plans du duo maléfique Trompe/Nataniaou (avec l’appui de tous les dirigeants occidentaux (ue/otan) bien sûr) : Après la famine et la destruction totale du pays, les martyrs Palestiniens seront chassés par l’armée israelienne et le vendeur/voyou des eeuu, va s’approprier du territoire. Il l’a dit clairement lors de cette entrevue. Quelle ignominie !!
https://x.com/atilioboron/status/1957558386792210726

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