RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Point de non-retour

LE LIVRE :

Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et l’engagement de celui qui veut encore y croire. En même temps qu’il essaie de comprendre le monde en crise autour de lui, Karel tente de débrouiller l’écheveau compliqué de sa vie sentimentale. En marge de ce qui fait son quotidien déraciné et violent se découpent deux événements : son amour pour une japonaise déjà mariée - qui donne une dimension plus intime au texte - et l’ombre du 11 septembre, qui se profile comme l’issue inexorable d’un chaos généralisé.

Ce roman accrocheur mélange fiction et autobiographie ; il reflète l’expérience de l’auteur comme reporter de guerre et élabore le portrait d’un monde globalisé et éclaté. Roman politique, dans la lignée de Malraux, et fresque humaine, c’est aussi une méditation sur l’état du monde (et de la littérature) et une équipée violente aux quatre coins du monde. Un roman qui témoigne d’un nouveau mode d’existence mondialisée, sorte de manifeste-fiction d’un humaniste voyageur. Un livre qui secoue.

L’AUTEUR :

Né à Stalingrad en 1962, d’un physicien nucléaire tchèque et d’une artiste peintre russo-chinoise, Andre Vltchek (prononcer "Voultchek’) a grandi en Europe centrale puis a pris la nationalité américaine. Romancier, poète, essayiste, journaliste et réalisateur de documentaires vidéo, il s’est fait d’abord connaître comme reporter de guerre. Il a écrit pour plusieurs médias internationaux (Der Spiegel, Newsweek, Asahi Shimbun, ABC News, Irish Times, Japan Focus, etc.) et a couvert de nombreuses zones de conflit, de la Bosnie au Congo en passant par le Sri Lanka, le Timor Oriental (où il a été torturé par l’armée), le Pérou (sur la piste du Sentier Lumineux) et le Proche-Orient (lors de la 1ère Intifada).

Grand voyageur, ses photos sur l’Asie, l’Afrique et l’Océanie ont été publiées dans la presse et exposées dans des galeries ou des musées, dont le British Museum. Il est régulièrement invité à donner des conférences dans plusieurs universités, comme Columbia, Cornell ou Cambridge. Il travaille actuellement avec l’UNESCO sur un projet de lutte contre le sida et poursuit son oeuvre de témoin journaliste aux quatre coins du monde (dernièrement au Rwanda, au Congo et en Thaïlande). Il vit entre Nairobi, Jakarta et Tokyo.

Andre Vltchek est l’auteur de pièces de théâtre, comme Ghosts of Valparaiso, de deux recueils de poésie ("Nalezeny" et "Noc v Krakove" ), d’essais politiques, comme Western Terror : From Potosi to Baghdad, ainsi que d’un livre d’entretiens avec le célèbre écrivain indonésien Pramoedya Ananta Toer, intitulé Exile. Il est aussi l’auteur d’un documentaire vidéo intitulé « Terlena. Breaking of the Nation » (sur les massacres de 1965, en Indonésie). Il prépare un nouveau roman, ainsi qu’un essai intitulé Oceania (chez Eburon Academic Publishers) et un recueil de textes d’auteurs africains contemporains intitulé : Kenya and Central Africa in Crisis (chez Mainstay Press). Point de Non-Retour est son premier roman (il a été publié sous le titre Point of No Return en 2005, chez Mainstay).

SUR LE LIVRE :

NOAM CHOMSKY :
« Andre Vltchek nous parle d’un monde que peu de gens connaissent - même s’ils croient le contraire. Grâce à son oeil affuté, capable de traverser la surface pour saisir la réalité, il dévoile la vérité avec un sens remarquable du réalisme et de la narration. »

LILA RAJIVA (auteure du livre : Abu Graib Prison) :
« Vltchek a écrit là un roman fort et élégant, dont le contenu politique va en exalter certains et en provoquer d’autres, mais qui est toujours sincère et personnel. »

DAVID MCNEILL (Correspondant de The Independent et du Irish Times à Tokyo) :
« Ce roman est une oeuvre unique : moitié reportage et commentaire sur notre temps, moitié récit de voyage déjanté, c’est aussi l’histoire d’amour de deux êtres qui s’avancent irrésistiblement et à tâtons l’un vers l’autre au milieu des ruines de la vie moderne. Le livre est traversé par la colère d’un homme qui sent que le monde dans lequel nous vivons devient de plus en plus fou et de plus en plus injuste, qui connaît ce monde mieux que quiconque, mais qui n’a pas succombé au cynisme qui frappe tant de ses confrères reporters. »

Point de Non-Retour - Andre Vltchek
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Maryse Leynaud

A paraître le 26 août 2010
384 pages, broché,130x200.
Prix public TTC en Euro : 20€
ISBN : 978-2-916209-81-4

URL de cet article 10712
  

Maurice Tournier. Les mots de mai 68.
Bernard GENSANE
« Les révolutionnaires de Mai ont pris la parole comme on a pris la Bastille en 1789 » (Michel de Certeau). A la base, la génération de mai 68 est peut-être la première génération qui, en masse, a pris conscience du pouvoir des mots, a senti que les mots n’étaient jamais neutres, qu’ils n’avaient pas forcément le même sens selon l’endroit géographique, social ou métaphorique où ils étaient prononcés, que nommer c’était tenir le monde dans sa main. Une chanson d’amour des Beatles, en fin de compte très (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le déficit de l’Etat était l’objet même de spéculations. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or chaque emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans des conditions toujours plus défavorables.

Karl Marx
La lutte des classes en France. 1850

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.