Staline ayant administré une raclée à Hitler, l’Armée Rouge déferlant sur l’Europe, De Gaulle ayant refusé un protectorat des états-uniens fraîchement débarqués, la présence de 100 000 soldats US dans des bases en France (Châteauroux, Verdun, Orléans, Chaumont, la Rochelle, Toul) ne paraissant pas suffisante pour mâter, le cas échéant, les communistes français et pour empêcher les soldats soviétiques de défiler sur les Champs Elysée, l’Occident eut une idée (1953) : annulons la dette allemande, aidons ce pays à redevenir fort et conquérant.
Ce qui fut fait et le squelette d’Hitler frétilla d’aise : enfin son pays domine l’Europe et humilie la Grèce qui avait tenu tête à ses hordes nazies plus que de raison (et plus que la France).
Nous vivons une époque formidable : ce que l’Allemagne n’a pu faire hier par les armes, elle le fait aujourd’hui avec la troïka. Et avec les médias collabos qui nous alertent sur ce que nous devrons payer pour des buveurs d’ouzo et danseurs de Sirtaki.
En vérité Hitler est mort, mais Goebbels pète une de ces formes !
Théophraste R.