On a bien vite fait l’impasse sur la chronique consacrée à la sortie de crise de l’Islande, du journaliste économque François Lenglet, un des rédacteur en Chef de France 2 et invité régulier des plateaux des grands médias, qui se laissa aller à un aveux de vérité inattendue : " l’Islande a récusé sa dette et incontestablement ça a été l’un des éléments qui a permis la reconstruction du pays. Ce n’est pas le seul d’ailleurs, on a nationalisé les banques, on a aussi poursuivi les banquiers sur le plan pénal. C’est l’un des rares pays qui l’ a fait. Non seulement les banquiers mais aussi les responsables politiques qui étaient au pouvoir à l’époque de la crise." " Il y a aussi un autre facteur qui a considérablement aidé l’Islande, c’est la dévaluation de sa monnaie. Elle a dévalué de 50%, ça a rétabli la compétitivité de façon quasi instantanée."
Mais très vite le ton alarmiste rattrape monsieur Lenglet. L’objectif ? Faire peur et réfréner toute volonté de changement. L’éthique journalistique à ses limites que la raison ignore...L’unique vrai inconvénient momentané d’une dévaluation ponctuelle et maîtrisée, c’est une perte de pouvoir d’achat à l’étranger et un coût renchéri pour les importations.