RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Non, merci, réponse des Norvégiens à Trump

Après avoir insulté Haïti, le Salvador et l'Afrique avec des propos grossiers impropres d'un chef d'état qui se respecte, le président des États-Unis, Donald Trump a souhaité qu'un plus grand nombre de Norvégiens émigrent à son pays ce à quoi ceux-ci ont répondu poliment, brièvement et de façon percutante : non, merci.

Et c’est qu’après la condamnation internationale qu’ont soulevé les propos offensants de Trump, n’importe qui peut se demander quels motifs amèneraient un Norvégien à émigrer aux États-Unis et, à moins qu’il s’agisse d’une question de force majeure, il est très difficile de trouver un argument valable justifiant une décision de ce type.

Voyons, les États-Unis sont un pays du premier monde de même que la Norvège et le PIB per capita n’est pas très différent entre les deux pays. Dans le premier, les revenus moyens de chaque habitant frôlent les 57 638 dollars tandis qu’en Norvège il atteint 59 384 dollars.

Mais jusque là il y a des ressemblances. Le PIB étasunien cache des inégalités criantes qui vont, depuis une opulence insolite, comme cela est le cas de la famille Trump par exemple, jusqu’à la misère la plus accablante que l’on trouve dans des endroits comme le quartier de Skid Row, à Los Angeles, en Californie, où une personne sans toit, pour pouvoir passer la nuit sur un trottoir d’une rue, doit payer un « loyer » aux maffias qui contrôlent la zone.

Depuis que Trump a accédé à la présidence, cela fait un an, il a centré ses efforts sur le réduction de la couverture des services de santé à la population. La qualité de l’attention médicale dépend du montant de l’assurance qu’une personne peut payer et si le chef de la Maison-Blanche réussi à démanteler le programme créé par son prédécesseur, le dit « Obamacare », des millions d’Étasuniens resteront sans ce privilège.

Par contre, en Norvège, les services de santé sont gratuits et ils couvrent toutes les personnes ayant une résidence légale dans ce pays y compris les étrangers. Qu’en pensez-vous, Monsieur Trump ?

De plus, une femme enceinte peut bénéficier en Norvège, après l’accouchement, de jusqu’à 45 semaines de congé avec 80% de son salaire tandis qu’une femme étasunienne n’a droit qu’a seulement 12 semaines et elle ne perçoit pas un seul centime.

Pour quelle raison un norvégien voudrait-il aller vivre aux États-Unis où le risque de mourir, lui ou ses enfants, au cours des constantes fusillades qui se produisent au cours de concerts, dans les rues, dans les églises ou dans les écoles, est beaucoup plus élevé que dans son pays où les armes ne sont pas vendues comme s’il s’agissait de déodorant sur le marché.

Dans le pays que gouverne Donald Trump se trouvent plusieurs des plus importantes universités du monde, mais elles sont privées et, pour s’y inscrire, la majorité des étudiants doivent contracter de grosses dettes qu’ils paieront pendant des décennies.

En Norvège, il y a 8 universités et 24 autres centres d’enseignement supérieur complètement gratuits et les résultats de leurs étudiants à des concours internationaux sont bien, bien meilleurs que ceux des étudiants étasuniens.

Il y a donc des raisons de trop pour que le politique conservateur Torbjoern Sartre ait répondu à Trump : « Au nom de la Norvège : merci, non, merci !

»» http://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/152802-non-merci-repon...
URL de cet article 32844
  

Éric Dupont-Moretti : "Condamné à plaider"
Bernard GENSANE
Il a un physique de videur de boîte de nuit. Un visage triste. De mains trop fines pour un corps de déménageur. Il est toujours mal rasé. Il sera bientôt chauve. Parce que ce ch’ti d’origine italienne est profondément humain, il est une des figures les plus attachantes du barreau français. Il ne cache pas sa tendance à la déprime. Il rame, il souffre. Comme les comédiens de boulevard en tournée, des villes de France il ne connaît que les hôtels et ses lieux de travail. Il a décidé de devenir avocat le (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.