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Quand le patron de l’OTAN en dit trop...

Jens Stoltenberg, patron de l’Organisation atlantiste, s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne. Il a expliqué qu’à l’automne 2021, son organisation avait refusé les propositions de Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en tenue militaire, s’est rendu jeudi matin devant le Congrès des États-Unis où les élus débattaient d’une possible nouvelle aide militaire et humanitaire pour son pays. À l’ONU, quelques jours plus tôt, le chef de l’État avait opté pour un style vestimentaire similaire pour accompagner son discours.

Mais là où, il y a quarante-neuf ans, Yasser Arafat s’était présenté avec un fusil dans une main et un rameau d’olivier dans l’autre, le président ukrainien s’est adressé, mardi soir, aux chefs d’État et de gouvernement en ne brandissant qu’une arme. Pis, il ne voyait pas l’utilité du symbole de la paix. Le but ultime étant la mise à genoux de l’adversaire. Pour cela, il n’a pas besoin de discussions, mais d’armes.

« Nous sommes sur la ligne d’arrivée », a-t-il souligné dans une interview à CNN, après que des responsables étasuniens, anonymes, ont émis des réserves dans la presse sur la stratégie militaire ukrainienne. À l’ONU, il dénonçait même « certains pays (qui) feignent la solidarité en soutenant indirectement la Russie ».

Ce que la Pologne – qui a décidé l’arrêt de toute livraison militaire à l’Ukraine – a pris à son compte, convoquant l’ambassadeur d’Ukraine à Varsovie. On croit entendre George W. Bush dans sa guerre contre l’Irak : « Ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi. »

Ce jeudi, Volodymyr Zelensky a gardé ce cap sans faillir auprès de son principal allié, les États-Unis. Il est « vital » que le Congrès débloque les 24 milliards de dollars demandés par l’exécutif pour soutenir les Ukrainiens, a dit mercredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Cette détermination semble moins étonnante encore lorsqu’on écoute le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Celui-ci s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne.

L’Otan a refusé la proposition du Kremlin

Une intervention particulièrement intéressante puisqu’il montre qu’en réalité, la guerre et l’invasion de l’Ukraine par la Russie auraient pu être évitées. « Le contexte était que le président Poutine avait proposé, à l’automne 2021 (soit cinq mois avant l’entrée des troupes russes en Ukraine – N.D.L.R.), un projet de traité qu’il voulait que l’OTAN signe, pour promettre de ne plus l’élargir. C’est ce qu’il nous a envoyé. Et c’était une condition préalable pour ne pas envahir l’Ukraine. Bien sûr, nous n’avons pas signé cela. »

Le responsable de l’OTAN poursuit en expliquant que Moscou demandait un arrêt de l’élargissement de l’Otan et que soit retirée l’infrastructure militaire de tous les alliés qui ont rejoint l’Alliance depuis 1997, c’est-à-dire de l’Europe centrale et orientale. « Nous avons rejeté cela », se félicite Stoltenberg en remarquant à propos de Poutine : « Il est donc parti en guerre pour empêcher l’OTAN de s’approcher de ses frontières. Il a obtenu exactement le contraire. Il a accru la présence de l’OTAN dans la partie orientale de l’Alliance. Il a également constaté que la Finlande avait déjà rejoint l’Alliance et que la Suède en serait bientôt membre à part entière. »

Au bout de dix-neuf mois de conflit, après l’invasion russe, la seule voie pour éviter une escalade toujours plus inquiétante réside bien dans le dialogue et dans la recherche d’une solution pacifique. En ce 576e jour de guerre, Volodymyr Zelensky craint aussi la lassitude des opinions publiques en Europe et aux États-Unis.

Source : l’Humanité www.humanite.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-zelenski-compte-plus-que-jamais-sur-son-allie-americain

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