RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Un avant-goût des horreurs d’une guerre bactériologique.

Le monde est malade d’avoir été contaminé au COVID -19. Les Américains du Nord et les Européens sont aujourd’hui aussi horrifiés que les Chinois par ce tueur invisible qui a mis leurs hôpitaux en état de siège.

Ils peuvent ainsi apprécier un avant-goût sinistre de ce que pourrait représenter une guerre bactériologique. Ceux qui ne sont pas terrés dans leurs foyers pourraient être amusés d’apprendre que quelques-uns de leurs gouvernements produisent à la chaîne quelques agents chimiques et bactériologiques hautement toxiques dans des usines secrètes.

Mais assurément, n’est-ce pas, nos innocentes démocraties blanches comme neige ne s’abaisseront pas à produire des gaz toxiques et des microbes ?

En 1990-91, j’étais cantonné à Bagdad afin de couvrir la première Guerre du Golfe. Les EU menaçaient d’attaquer l’Irak car il osait envahir les puits de pétrole du Koweït, le Koweït qui était connu pour être une partie de l’Irak qui avait été « détachée » de celui-ci par l’Empire Britannique. Au même moment, la Guerre Iran-Irak, qui allait durer huit ans, venait de s’achever en une impasse sanglante. Les EU et la Grande-Bretagne avaient pressé Saddam Hussein d’envahir l’Iran, de confisquer ses puits de pétrole, et de renverser le Gouvernement islamique de Téhéran.

Face à l’invasion Américano-britannique, Saadam Hussein ordonna à tous les étrangers en Irak de se rassembler et les confina dans des hôtels pour touristes. Parmi ces étrangers, je fis la connaissance de quatre scientifiques britanniques qui avaient été mandatés, ou « affectés provisoirement » dans le nouveau complexe de guerre chimico-bactériologiques au Sud de Bagdad, à Salman Park. Ils furent transférés comme otages face à l’attaque étasunienne.

Je m’organisai afin de m’introduire dans l’enceinte ou ils étaient enfermés et conversai avec eux de nombreuses heures autour de tasses de thé. L’équipe technique britannique me déclara qu’elle avait été envoyée en secret chez Saddam Hussein en Irak par le Ministère Britannique de la Défense et le MI6 afin de développer et déployer des armes bactériologiques contre des Forces iraniennes supérieures en nombre au Front principal, dans la péninsule d’al-raw, et contre les rebelles kurdes du Nord.

Les armes bactériologiques comprenaient des germes d’Anthrax, de la Toxine botulique, (Charbon, NdT), de la Fièvre Q, (Coxiella burnetii - NdT), la Tularemie, qui attaquent les yeux, la gorge, la peau, et la lymphe. Salman Park produisait aussi des quantités de gaz innervant et de gaz moutarde en provenance du principal producteur de Matériel de guerre chimique, le laboratoire de Fort Derrick, au Maryland, (EU).

Plusieurs des matières premières nécessaires pour fabriquer les germes ainsi que le gaz venaient d’Europe. La réserve de poisons germes/gaz venait du principal laboratoire de guerre chimique de Fort Derrick, dans le Maryland.

Une des plaisanteries les plus populaires entre journalistes occidentaux était : « En effet Saddam possède des armes de destruction massive. On a le reçu du bon de commande ».

Lorsque l’Irak mit en œuvre ses armes chimiques contre l’Iran, le résultat fut cauchemardesque : soldats aveugles asphyxiés à mort, incapables de respirer, soldats à la peau desquamée, femmes mortes leur enfant dans les bras. Plusieurs de ces attaques furent coordonnées par les satellites étasuniens positionnés au-dessus de l’Irak. Les Officiers de l’US Air Force travaillèrent secrètement avec leurs contreparties militaires irakiennes.

A ce jour, il reste des milliers de soldats irakiens blessés, aveugles, infirmes. C’est la version irakienne de la Première Guerre Mondiale, joyeusement financée par les EU, l’Arabie Saoudite et le Koweït. L’économie irakienne, qui avait été florissante, était désormais en ruines. Les EU et la Grande-Bretagne avaient même bombardé les systèmes de traitement d’eaux usées, les réserves d’eau potable, les hôpitaux et les ponts. La seule eau contaminée a assassiné environ 500 000 enfants irakiens selon l’ONU, un “ prix à payer ” selon la Secrétaire d’Etat Madeleine Allbright.

La morale à tirer entre cette terrible histoire et l’épidémie actuelle mondiale, est qu’il faut interdire immédiatement toutes les armes chimiques et bactériologiques partout dans le monde. Y compris en Russie, en Chine, en Inde et en Israël.

Le COVID 19 est simplement un avant-goût de ce qu’une réelle guerre bactériologique pourrait être. Plusieurs de ceux qui dans le monde nous sont hostiles ne pourront s’empêcher de remarquer comment la nation la plus puissante et la plus riche peut être mise à genoux par quelques microbes invisibles.

Quand le Président Trump fulmine contre la Chine au sujet du COVID 19, il devrait se renseigner sur le fait que l’Anthrax, et d’autres armes bactériologiques utilisées en Irak en 1990, sont originaires de Fort Derricks, à tout juste 90 kilomètres au Nord-ouest de la Maison Blanche, au plus à une heure de route si la circulation n’est pas trop dense.

ericmargolis.com

Traduit pour LGS par Geb avec les coquilles d’usage. (Faut bien occuper ses soirées)...

29 mars 2020

»» https://www.strategic-culture.org/news/2020/03/29/a-foretaste-of-the-h...
URL de cet article 35894
  

Hélène Berr. Journal. Paris, Tallandier, 2008.
Bernard GENSANE
Sur la couverture, un très beau visage. Des yeux intenses et doux qui vont voir l’horreur de Bergen-Belsen avant de se fermer. Une expression de profonde paix intérieure, de volonté, mais aussi de résignation. Le manuscrit de ce Journal a été retrouvé par la nièce d’Hélène Berr. A l’initiative de Jean Morawiecki, le fiancé d’Hélène, ce document a été remis au mémorial de la Shoah à Paris. Patrick Modiano, qui a écrit une superbe préface à ce texte, s’est dit « frappé par le sens quasi météorologique des (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"La science permet de savoir comment faire fonctionner un train, l’histoire de savoir qu’il peut parfois aller à Auschwitz."

Jean-Christophe Defraigne, professeur, Université de Louvain

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.