L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants.
Cuba. En longs cortèges silencieux, dans la douleur et le recueillement, le peuple cubain en deuil a rendu un ultime hommage, fait de dignité et d’affection, à son Comandante en Jefe
Fidel Alejandro Castro Ruz. Figure de légende moderne. Comme lui, aucun autre. Avec lui, l’humanité entière, ou presque. Depuis ce soir du 25 novembre 2016, par millions, dizaines, sans doute centaines de millions, des hommes et des femmes ont témoigné leur respect, leur admiration pour le leader historique de la Révolution cubaine. Sur l’île bien sûr, et plus loin. Partout dans le monde.
Le départ de Fidel Castro à ses 90 ans a été l’occasion pour les adversaires de la révolution cubaine de reprendre le mantra idéologique en faveur d’une démocratie abstraite, tout en évitant d’aborder ses acquis sociaux et de développement humain. Mais la politique étrangère de Cuba a été d’une cohérence remarquable et son impact a été salué par de nombreuses personnalités, y compris par ses ennemis. Quels sont les principes révolutionnaires qui ont motivé Fidel Castro depuis 1959 et qui restent l’objet d’un féroce acharnement médiatique ? Nous avons posé cette question et beaucoup d’autres à Piero Gleijeses (1), un expert reconnu en politique étrangère cubaine.
J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses « remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à Fidel. Ce quatrième extrait concerne l’apartheid et la discrimination raciale. La lutte contre les racistes sud-africains fut conduite directement par Fidel en personne depuis le ministère des Forces armées révolutionnaires où il se rendait tous les jours pour faire le point, analyser la situation militaire et prendre les décisions pertinentes. Le début de l’extrait, bien entendu, est le texte même des remarks d’Obama.
JFB
Cet article a été écrit il y a 5 ans, à l’occasion du 20e anniversaire de la bataille. Cette année marquera la 25e anniversaire du début de la bataille de Cuito Cuanavale dans le sud-est de l’Angola, où les forces armées de l’Afrique du Sud de l’apartheid se heurtèrent à l’armée cubaine et aux forces angolaises.
LGS : Lorsque certains dirigeants occidentaux se gaussent "d’interventionnisme humanitaire", il faudrait leur rappeler que la première et peut-être seule intervention militaire digne d’une telle définition s’est déroulée dans les années 70, que son théatre principal fut l’Angola et la Namibie, qu’elle fut une cause décisive de la chute de l’Apartheid en Afrique du Sud, qu’elle fut l’oeuvre d’une armée que n’a emporté que ses morts, et qu’elle fut cubaine.